Après les ventes paniques de cet été, les publications économiques rassurantes de ces deux derniers mois ont soufflé un vent d’optimisme conduisant les investisseurs à revenir sur les marchés en octobre. Si certains y voient la conséquence directe des discours très accommodants des banques centrales, ce rebond nous semble surtout justifié par une remise en cause salutaire de craintes excessives.
Une croissance mondiale et une inflation trop faibles ont présidé à la décision de la FED de ne pas augmenter ses taux directeurs. Sage décision qui pose néanmoins question. Ces flots de liquidités déversés dans l’économie et qui bénéficient plus à l’épargne qu’à l’investissement ne contribuent-ils pas à la persistance de ce contexte déflationniste, de croissance et de taux faibles qui domine aujourd’hui ?
Depuis 1994, les professions libérales ont la possibilité de se constituer un plan de retraite personnel grâce au régime de la loi Madelin. En 2003, la loi du 21 août, dite loi « Fillon », a de son côté donné naissance pour les salariés à une enveloppe similaire mais aux contours différents, le plan d’épargne retraite populaire (Perp). Les modalités de cette enveloppe ont été précisées par un décret d’avril 2004.