La veille urbaine du 3 mars 2021

Premier bilan à mi-parcours du programme « Action cœur de ville »

Lancé par le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales en 2017 et piloté par l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), le programme « Action Cœur de Ville » porte l’ambition de redonner aux villes moyennes ses lettres de noblesses. Aujourd’hui, 2,1 Mds€ ont été engagés sur les 5 Mds€ budgétés pour ce programme. Cette somme s’est matérialisée dans plus de 3 000 actions qui ont été lancées ces trois dernières années :  centres-villes revitalisés, habitats et espaces publics rénovés, patrimoine revalorisé...

Myre emménage chez WeWork au 106 boulevard Haussmann à Paris 8e

Pour accompagner sa croissance, Myre a intégré les locaux de WeWork au 106 boulevard Haussmann à Paris 8e. La proptech spécialisée dans la gestion des données de l’immobilier compte aujourd'hui plus de 30 collaboratrices et collaborateurs. De nouveaux recrutements sont d’ores et déjà programmés. Le nouvel espace « apporte également l’agilité nécessaire pour composer avec une équipe qui coopère entre présentiel et télétravail depuis Paris et Lyon (69). »

Gulf Islamic Investments signe son entrée sur le marché français en acquérant la tour Altaïs à Montreuil

Gulf Islamic Investments (GII), a acquis la tour Altaïs, un complexe commercial entièrement restructuré situé à Montreuil (93) pour environ 250 M€. L’immeuble a été vendu par un consortium d’investisseurs comprenant Arpent Capital, Maple Knoll Capital et des fonds gérés par Oaktree Capital Management. La tour Altaïs comprend deux bâtiments de 28 étages et 16 étages respectivement, totalisant 37,500 m² de surface louables. Le complexe est actuellement loué à 99 % sur une durée moyenne de bail de 12 ans à des locataires comprenant Air France (siège de leur opérations nationales) et des locataires publiques pour 62 % des surfaces de l’immeuble. GII a mandate l’Etoile Properties comme asset manager local au travers de sa branche immobilière internationale. La tour a récemment fait l'objet d'un réaménagement et dispose des labels environnementaux HQE « Exceptionnel » et LEED. GII se diversifie rapidement entre les classes d'actifs et les zones géographiques. L'opération marque la première acquisition de GII en France et la plus importante acquisition immobilière de la société à ce jour, portant la valeur de ses investissements totaux en Europe (y compris au Royaume-Uni) à près de 665 M€. Pour cette opération, GII et l'Etoile Properties étaient accompagnés par l'étude Lasaygues pour les aspects notariaux, Allen & Overy sur les aspects juridiques, Lacourte Raquin Tatar sur les aspects fiscaux, EY sur les aspects financiers et Bureau Veritas sur les aspects techniques. Le consortium des vendeurs était conseillé par l'étude Monassier et Associés sur les aspects notariaux, Clifford Chance sur les aspects juridiques et fiscaux et ROM sur les aspects techniques. La transaction a été financée par la banque Helaba, conseillée par Allez & Associés et Archers.

L’OPPCI Immobilier Impact Investing poursuit son développement

Le 17-27 Rue Pierre Baratin à Villeurbanne (©Nexity)
Swiss Life Asset Managers France a signé l’acquisition de logements situés à Villeurbanne (69), pour le compte de l’OPPCI Immobilier Impact Investing. Il s’agit ainsi de la deuxième acquisition de résidences delogements pour la poche sociale de ce fonds à impact créé en 2019 en partenariat avec Cedrus & Partners. Localisé au cœur du projet résidentiel NOU (Nouvel Opus Urbain) à Villeurbanne, le bien fait partie d’un ensemble immobilier composé de sept immeubles implantés sur un terrain de plus de 6 000 m². Acquis en VEFA auprès de Nexity Promotion Lyon, il s’agit d’un immeuble de logements de 1 180 m² de vingt appartements répartis sur six étages et bénéficiant chacun d’un espace extérieur. Ces logements seront mis à la disposition d’Habitat et Humanisme dès leurs livraisons en 2022. L’immeuble fait partie d’un projet résidentiel qui s’inscrit dans le développement durable avec des labels et certifications environnementaux (RT 2012-10%, NF Habitat HQE (QEB)) et qui comportera des espaces verts.

Le Groupe Sebban vend les murs du Decathlon City de Rouen à Primonial REIM

La foncière Groupe Sebban a cédé à la société de gestion Primonial REIM pour le compte de la SCPI Primofamily les murs du magasin Decathlon City en centre-ville de Rouen (76), 66 rue des Carmes. L’actif développe une surface SHON de 1 350 m² en rez-de-chaussée et sous-sol d'un immeuble résidentiel. Il offre une façade de 8 mètres. Anciennement occupé par Flunch, il a fait l’objet d’une restructuration complète avant la prise à bail par le leader français de l’équipement sportif, qui y a inauguré en décembre 2020 un magasin au dernier concept. L’étude A Contratrio et le cabinet d’avocats Stephenson Harwood AARPI conseillaient l’acquéreur, l’étude Notaires de la Place d’Albertas conseillaient le vendeur.

Zaka et Evok acquièrent l‘immeuble qui accueillera le futur Brach Rome

Zaka Investments (foncière immobilière) et Evok (operateur hôtelier), tous deux propriétés de Pierre Bastid et pilotés respectivement par Romain Yzerman et Emmanuel Sauvage, viennent d’annoncer, « malgré la raréfaction de l’accès aux financements hôteliers liée à la crise Covid », l’acquisition de l’immeuble qui accueillera Brach Rome au 14 Via Luisa Di Savola. Après une restructuration, l’immeuble de 5 000 m², qui accueillait autrefois une école, se transformera en hôtel 5 étoiles luxe sous la direction artistique de Philippe Starck. Le projet prévoit 62 chambres et suites, des terrasses, un rooftop, un restaurant BRACH, une pâtisserie, et un club de sport « avec la plus grande piscine privée de Rome, 25 mètres ». L’investissement, le pilotage, la restructuration globale du projet seront pilotés comme à son habitude en France par les équipes de développement de Zaka Investments en binôme avec celles de Evok. L’ouverture est programmée à l’horizon 2023.

Marc Terrel et le groupe Andrieu s’allient pour créer GREEn’DEV

Le groupe Andrieu et Marc Terrel créent GREEn’DEV. Issu du monde de la promotion logistique et après 12 ans passés chez Gicram-Gemfi en tant que directeur du développement, Marc Terrel a assuré la direction du développement de Quartus Logistique en 2019 et 2020. « J’ai proposé à Jean-Baptiste Andrieu de créer une structure de montage d’opérations en matière de parcs d’activités, de plate-forme de messagerie, de programmes logistiques destinés à la distribution et au e-commerce mais aussi à l’industrie », explique Marc Terrel. L’objectif est de sourcer en amont les fonciers. Dans un second temps, GREEn’DEV prendra en charge le montage des opérations et les études environnementales et administratives requises, ainsi que la conception architecturale des immeubles jusqu’au dépôt du permis de construire et de l’arrêté d’autorisation d’exploiter. La finalité est de présenter les opérations ainsi montées « clés en main » à des promoteurs/investisseurs, « souvent étrangers, qui ne souhaitent pas disposer en France d’équipes dédiées en interne et qui souhaitent ainsi externaliser la fonction montage et développement. « Nous souhaitons en parallèle monter nos opérations et les proposer directement à certains investisseurs soit en blanc, soit avec l’utilisateur final identifié, ceci nous permettant d’accélérer la montée en puissance de notre société », précise Marc Terrel. Un responsable de développement chargé de la détection foncière et de diligenter les études a été recruté à cet effet, l’objectif étant « de conserver une structure légère la plus efficace et résiliente possible. »

Nexity se dote d’une raison d’être

La vie ensemble. Telle est la raison d’être dont vient de se doter Nexity. « Notre raison d’être est notre identité, mais c’est aussi un projet, explique Alain Dinin, PDG de Nexity. En donnant un cap à nos actions, elle mobilise les énergies et dessine un chemin de progrès partagé pour le développement de notre entreprise. C’est un véritable élan pour aller de l’avant. » Et d’ajouter : « La vie ensemble se traduit avant tout par une attention de tous les instants et un sens de la relation accru avec nos clients et nos partenaires. Elle s’accompagne d’innovations visant à répondre de façon probante aux nouveaux modes de vie et aux nouveaux usages. En tant que véritable plateforme de services, nous avons la volonté d’être présents aux côtés de nos clients dans la durée, bien au-delà d’un moment, dans la vie des gens, des villes ou des entreprises. C’est la promesse d’une expérience fluide, fondée sur la proximité, le dialogue et un accompagnement au plus près de leurs besoins et attentes. Notre raison d’être sera déployée autour de cinq chantiers d’engagement qui ont vocation à orienter concrètement nos manières d’agir et nos façons de réfléchir. »

Les territoires urbains prêts à investir 8,9 Mds€ pour 183 projets de mobilité en 2021 et 2022

(©D.R.)
Dans le cadre des échanges avec le gouvernement sur la territorialisation du Plan de relance, France urbaine a réalisé, en lien avec le Groupement des autorités responsables de transport (GART), un recensement des montants d’investissement que les métropoles, grandes agglomérations et grandes villes prévoient de consacrer aux mobilités. L’enquête, menée sur une semaine, a permis de recueillir les contributions de 38 collectivités adhérentes de France urbaine, sur les 46 autorités organisatrices de la mobilité (AOM) représentées dans l’association. Ces 38 programmations pluriannuelles d’investissement atteignent un montant de 19,8 Mds€ et représentent 262 projets. Parmi ces projets, 115 seraient prêts à être engagés en 2021, pour un montant d’investissements de 3,9 Mds€. Ils pourraient être complétés par 68 projets dont l’initialisation est prévue pour 2022, pour un montant d’investissements de 5 Mds€. La somme de 8,9 Mds€ se répartit selon les axes suivants : 3,4 Mds€ pour des projets consacrés au tramway ; 2,9 Mds€ pour des projets de métro ; 1,2 Md€ pour le verdissement des flottes de bus à hydrogène, au gaz naturel, ou électriques ; 584 M€ pour des projets de Bus à haut niveau de service ; 445 M€ pour des projets d’accessibilité et de logistique ; 164 M€ pour des projets d’infrastructures dédiées à la multimodalité ; 148 M€ pour la transition écologique afférente des dépôts de bus ; 112 M€ pour des projets consacrés au vélo.

Lancement de l’appel à projet Avelo 2 par d’Ademe

L’Ademe a lancé l’appel à projets Avelo 2 pour accompagner les territoires à définir et animer leur politique cyclable. Cet appel à projet lancé dans le cadre du programme de Certificats d’économie d’énergie (CEE) Avelo 2 mobilise 25 M€ pour faire du vélo un mode de déplacement du quotidien dans les territoires péri-urbains et peu denses. Avelo 2 s’inscrit dans la continuité du programme Avelo lancé en 2019 par l’Ademe qui a conduit au soutien de 220 territoires peu et moyennement denses, soit près de 16 millions d’habitants, dans la définition et le déploiement de leur politique cyclable. L’appel à projet s’articule autour de 4 axes : la construction d’une stratégie de développement d’aménagements cyclables, l’expérimentation de services vélo, l’animation et la promotion de politiques cyclables intégrées, le recrutement de chargé.es de mission vélo au sein des territoires.

Transdev et la Banque des Territoires s’engagent aux côtés de la Métropole Aix-Marseille-Provence sur un projet de mobilité durable

Lauréats de la concession lancée par la Métropole Aix-Marseille-Provence, « La Métropole Mobilité », Transdev et la Banque des Territoires ont lancé un réseau neutre en émission de CO2 sur ce nouveau bassin de déplacements. La concession de service public prend effet au 6 juillet 2021 pour une durée de 9 ans et un chiffre d’affaires de 360 M€. A travers ce contrat, Transdev et la Banque des Territoires projettent la construction d’un dépôt « respectueux de l’environnement au cœur du pays Salonais, s’inscrivant dans des logiques fortes d’économie d’énergie et de préservation de la ressource en eau. » L’intégralité de la flotte de véhicules sera renouvelée à l’été 2022 dont 95% de bus urbains fonctionnant au GNV et l’énergie électrique.

François Perrigault et Clémentine Locastro