La veille urbaine du 11 janvier 2021
La mairie de Paris annonce la transformation de l’ensemble de l’avenue des Champs-Élysées
La maire de Paris Anne Hidalgo a confirmé dans le Journal du Dimanche la prochaine transformation de l’intégralité de l’avenue des Champs-Élysées : « Pour les Champs-Élysées, nous allons refaire la place de la Concorde avant les Jeux, puis la totalité de l'avenue ensuite ; ce sera un autre jardin extraordinaire. » Le Comité Champs-Élysées se réjouit de cette annonce et salue la décision de la mairie de Paris « qui semble vouloir faire de la rénovation globale des Champs-Élysées un des projets urbains phare de cette décennie. » Cette prise de position officielle concrétise un projet initié à l’été 2018 par le Comité Champs-Élysées pour « réenchanter » l’avenue. Une mission de réflexion a été confiée dans ce cadre à l’architecte Philippe Chiambaretta et son agence PCA-STREAM.
Cogedim cède en VEFA un ensemble de bureaux de 4 900 m² à Aix-en-Provence
Cogedim Méditerranée a vendu trois immeubles de bureaux situés à Aix-en-Provence (13) à Atlantique Mur Régions, une SCPI gérée par Grand Ouest Gestion d’Actifs, filiale de la Banque Populaire Grand Ouest. Cet ensemble de bureaux d’une superficie de 4 900 m² sera livré au second trimestre 2022 et fait partie de la première tranche d’une opération plus globale qui s’inscrit dans le nouvel aménagement du quartier de la Pomone. Imaginés par le cabinet d’architecture Tangram Architectes, les 3 bâtiments en R+2 qui font partie de l’ensemble dénommé « Vert Pomone » seront loués en baux de longue durée à l’agence Nahema et au centre de formation ESAIP. Le site vise la certification BREEAM Very Good. Une seconde tranche de 3800 m² SDP de bureaux, développée par le même cabinet d’architectes est en cours de commercialisation pour une livraison prévisionnelle fin 2022.
Icade réalise une émission obligataire de 600 M€
Icade a procédé à une émission obligataire de 600 M€, de maturité 10 ans, assortie d’un coupon annuel de 0,625 %, soit un plus bas pour Icade en matière de coût de financement à 10 ans. L’opération a été sursouscrite près de 3 fois par des investisseurs « de premier rang », « permettant à la société de retrouver des niveaux historiquement bas sur ses marges, avec un spread de 85 ct au-dessus du swap ». L’utilisation des fonds sera allouée au remboursement anticipé (make-whole call) portant sur la souche septembre 2022 - ISIN FR0012942647- (montant initial de 500 millions, au taux de 1,875%) pour un montant de 395,7 M€. Le prix de rachat sera déterminé conformément aux modalités prévues dans le cadre du contrat obligataire. L'opération a été réalisée par un syndicat bancaire composé de BNP Paribas, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, HSBC Continental Europe, Natixis et Société Générale.
STAM lève 60 M€ supplémentaires pour son fonds Opera
STAM accueille un nouvel investisseur institutionnel européen au sein du fonds Opera, ce qui permettra d'accroître le portefeuille avec plus de 100 M€ à investir en 2021. Le véhicule, de type « core/core plus », cible des actifs résidentiels situés principalement à Paris et en banlieue Parisienne. Il comprend déjà trois immeubles haussmanniens situés dans des quartiers parisiens et totalisant plus de 120 M€ de valeur. Un pipeline d'environ 130 M€ d'opportunités d'investissement a d’ores et déjà était identifié avec des deals sous exclusivité et d’autres en cours d'examen par l'équipe d'acquisition de STAM. Dans le même temps, des marques d’intérêts représentant environ 100 M€ de fonds propres supplémentaires et provenant d’investisseurs existants et nouveaux devraient se concrétiser d’ici juin en vue d'une clôture finale du fonds.
La BEI accorde un financement de 125 M€ à Livie pour accélérer la construction de logements intermédiaires en France
Livie, filiale du réseau Batigere, et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé un accord de financement de 125 M€. Cette somme permettra la réalisation de 1 500 nouveaux logements intermédiaires qui seront livrés au cours des 5 prochaines années sur l’ensemble du territoire national. Seront ciblées en priorité les régions Île-de-France, Grand Est, SUD (Provence-Alpes-Côte-d'Azur) et Rhône-Alpes, qui regroupent des métropoles françaises parmi les plus peuplées (Paris (75), Marseille (13), Lyon (69), Nice (06), Strasbourg (67)), ainsi que les aires urbaines de Nantes (44), Toulouse (31) et Pau (64). « Chaque logement construit répondra aux plus hauts critères environnementaux, conformément aux engagements de la BEI de financer les projets les plus performants en matière de lutte contre le changement climatique », ajoute le communiqué de presse. Dans la continuité de l’accord, des appels à projets ont été lancés par Livie afin d’identifier les promoteurs et partenaires en mesure d’accompagner les différents projets.
Etienne Wicker prend la direction générale de MyShareCompany
Philippe Ifergane, président de MyShareCompany, société de gestion de portefeuille issue d'une joint-venture entre Drouot Estate (AXA France) et Atland Voisin (Foncière Atland), a annoncé la nomination d'Etienne Wicker au poste de directeur général. Ingénieur diplômé de l'Ecole spéciale des travaux publics (ESTP) et de la Northwestern University de Chicago, Etienne Wicker a débuté sa carrière en 2012, en expertise immobilière chez DTZ Valuation France. Il rejoint Foncière Atland fin 2015 au poste de chargé d'investissements puis directeur des investissements - régions au sein de sa filiale Atland Voisin.
Pierre-Antoine Burgala nommé directeur du développement d’Iroko
Iroko a nommé Pierre-Antoine Burgala en tant que directeur du développement. Âgé de 36 ans, il a effectué une partie de sa carrière au sein du groupe Société Générale, en tant que conseiller en gestion de patrimoine puis banquier privé avant de devenir responsable commercial d’Oradéa Vie, filiale de Société Générale Insurance, pour laquelle il a participé à la distribution et à la promotion de solutions d’épargne auprès de plateformes, CGPI et banques privées. Il a par la suite été responsable des partenariats chez Swiss Life REIM avant de rejoindre Novaxia Investissement en tant que directeur des partenariats puis directeur du développement en participant à la création et au lancement de sa première SCPI. Pierre-Antoine Burgala aura notamment pour mission de structurer la distribution d’Iroko Zen, le premier véhicule SCPI d’Iroko et de développer des partenariats stratégiques auprès d’assureurs, family offices et conseillers en gestion de patrimoine. Il sera assisté d’une équipe de 2 personnes, qui sera amenée à se renforcer courant 2021.
MaPrimeRénov’ ouverte à tous les propriétaires occupants et syndicats de copropriétaires
MaPrimeRénov’, lancée le 1er janvier 2020, permet aux propriétaires de réaliser des travaux de rénovation énergétique, pour améliorer le confort de leur logement et réduire leur facture énergétique, tout en cherchant à réduire les gaz à effet de serre. 190 000 demandes ont ainsi été déposées en 2020. Celle-ci est désormais ouverte à tous les propriétaires, quels que soient leurs revenus, qu’ils soient occupants ou bailleurs, ainsi qu’à tous les copropriétaires. L’objectif est désormais de financer la rénovation de 400 à 500 000 logements par an et bénéficie pour cela d’une enveloppe budgétaire supplémentaire de 2 milliards d’euros pour 2021 et 2022. A compter du lundi 11 janvier, les propriétaires occupants nouvellement éligibles (ménages intermédiaires et supérieurs), ainsi que tous les syndicats de copropriétaires, peuvent déposer leur dossier de demande d’aide. Les propriétaires bailleurs pourront le faire à partir de juillet 2021.
Engie et Neoen dévoilent un nouveau projet de production d’énergies renouvelables à Saucats
Engie et Neoen s’associent pour développer Horizeo, un projet de production d’énergies renouvelables, reposant sur un concept de plateforme énergétique bas carbone, à Saucats (33). Saisie en décembre dernier par l’ensemble des porteurs du projet (Engie, Neoen, RTE et la mairie de Saucats), la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a pris la décision d’organiser un débat public. Le projet comprend un parc photovoltaïque d’une puissance d’1 Gigawatt, pour une production d’électricité équivalente à la consommation annuelle de plus de 600 000 personnes ; des briques technologiques complémentaires, articulant production et consommation locales d’énergie renouvelable grâce à des batteries de stockage d’électricité, une unité de production d’hydrogène vert, un data center et une surface associant agriculture et production d’électricité photovoltaïque. L’énergie produite par le parc photovoltaïque sera valorisée par le biais de contrats de vente d’électricité de gré à gré. Le projet qui s’étend sur une surface d’environ 1 000 hectares, s’insère au sein d’un ensemble de parcelles privées clôturées, dédiées à la production sylvicole de pins maritimes et actuellement exploitées par deux chasses privées.
Baromètre 2020 des énergies renouvelables en France
La FNCCR et l’Observ’ER, l’observatoire des énergies renouvelables, ont publié leur baromètre 2020 des énergies renouvelables électriques en France. Ceux-ci concluent que cette année, « les régions françaises ont poursuivi leur transition énergétique notamment dans la production électrique renouvelable ». Quatre régions, Auvergne – Rhône-Alpes, Occitanie, Grand Est et Provence-Alpes Côte d'Azur, ont ainsi couvert plus de 35 % de leur consommation électrique par une production renouvelable locale. Cependant, la plupart des filières, dont notamment l'éolien et le photovoltaïque, ont connu un rythme de croissance selon eux « insuffisant » pour rester dans la trajectoire des objectifs assignés par la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Ils déplorent ainsi, outre « l'absence d'une vision cohérente et partagée », les freins administratifs en ce qui concerne l'éolien, ainsi que les obstacles à l'auto-consommation individuelle et collective qui freineraient l’essor du photovoltaïque.
Lancement du conseil national de l’hydrogène
Barbara Pompili, Bruno Le Maire, Frédéric Vidal et Agnès Pannier-Runacher ont annoncé aujourd’hui l’installation du Conseil national de l’hydrogène, dans le prolongement des investissements en faveur du développement de l’hydrogène décarboné : 7 milliards d’euros seront investis d’ici 2030 selon la Stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné. Cette stratégie vise trois priorités : la décarbonation de l’industrie pour contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone en 2050 en faisant émerger une filière française de l’hydrogène, le développement des mobilités lourdes à l’hydrogène, le soutien à la recherche, l’innovation et le développement des compétences. Ce conseil a donc été créé pour assurer une mise en œuvre efficace de cette stratégie. Il aura pour rôle de structurer les échanges entre l’Etat et les parties prenantes de la mise en œuvre de la stratégie et de mesurer le bon déroulement des actions prévues pour identifier, le cas échéant, les éventuels freins. La coordination des industriels membre de ce conseil sera assurée via une co-présidence entre Patrick Koller, PDG de Faurecia, et Benoit Potier, PDG d’Air Liquide.
La Caisse des Dépôts adopte un plan en faveur de la biodiversité
Un an après avoir rejoint la plateforme « Entreprises pour la Nature-Act4Nature », puis la coalition « Finance for Biodiversity » en septembre 2020, la Caisse des Dépôts adopte son premier « plan d’action biodiversité » à l’occasion du One Planet Summit. Celui-ci repose sur quatre axes et est complété par les plans d’action respectifs de ses filiales. Le premier axe consiste à mesurer son empreinte sur la biodiversité, la CDC s’engageant à effectuer ce travail sur l’ensemble de ses portefeuilles d’actifs d’ici 2024, tandis que l’ensemble des projets d’investissement de la Banque des territoires seront également analysés sous ce prisme. De plus, un outil de mesure de l’empreinte biodiversité dédié aux collectivités va être mis au point. Le deuxième axe repose quant à lui sur une réduction de ces impacts directs et indirects, notamment en interrogeant les entreprises dont elle est actionnaire sur leur stratégie de préservation de la biodiversité. La CDC s’engage également à accroître ses impacts positifs en la matière : dans ce cadre, la Banque des Territoires mobilisera 3 milliards d’euros sur la période 2020-2024 en faveur de projets de préservation de la biodiversité. Enfin, des « actions facilitatrices en matière de recherche et de formation » vont être entreprises.