La veille urbaine du 8 janvier 2021
ImmoStat livre ses résultats pour le 4ème trimestre
Comme à son habitude, ImmoStat a publié ses résultats du dernier trimestre de l’année 2020. Celui-ci a totalisé 408 700 mètres carrés placés s'inscrivant ainsi en baisse de 40 % par rapport au quatrième trimestre 2019. AU total, sur l’année 2020, la demande placée de bureaux en Ile-de-France s’est élevée à 1 321 000 mètres carrés, soit une baisse de 45 % par rapport à l’année précédente. L’offre immédiate de bureaux en Ile-de-France au 31 décembre 2020 atteint quant à elle 3 683 000 mètres carrés, en hausse de 36 % par rapport à son niveau il y a un an. En ce qui concerne les loyers faciaux, ceux-ci s’établissent à 405 € HT HC/m²/an pour les biens de seconde main, soit une stabilité sur un an, et 406 € HT HC/m²/an pour les biens neufs ou restructurés, soit une hausse de 2 % sur un an. Côté investissement, le montant global investi en France en immobilier d’entreprise a été 26,3 milliards d’euros cette année, en baisse de 34 % par rapport à 2019. Pour l’Île-de-France, ce montant s’est établi à 19,1 milliards d’euros, accusant également une chute 33 %.
François Bonnet nommé délégué ministériel forêt-bois
La forêt et la filière bois jouent un rôle essentiel dans les politiques relatives au changement climatique et à la biodiversité. Le bois possède des atouts environnementaux indéniables (stockage carbone) qui en font un matériau privilégié pour la construction dans le contexte de la future RE2020. C’est aussi la première source d’énergie renouvelable. Pour répondre à ces enjeux, le ministère de la Transition écologique a recruté un délégué ministériel forêt-bois, François Bonnet, qui a passé plus de vingt ans à l’Office National des Forêts, dont il était le directeur général adjoint depuis septembre 2018. Rattaché à la directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN), il contribuera à consolider une approche systémique et partagée de l’action conduite par l’ensemble des services du ministère sur tous les sujets relatifs à la forêt et au bois. Il agira en étroite interaction avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et l’ensemble des partenaires du domaine. Cela permettra de conforter la cohérence des politiques publiques concernées et d’accroître les synergies entre elles. Il participera aussi à l’animation et la coordination de l’agenda forêt national et international.
Foulques de Sainte Marie rejoint Mata Capital
(©Michel Blossier pour Atland)
Mata Capital a annoncé aujourd’hui la nomination de Foulques de Sainte Marie, 32 ans, pour prendre en charge la direction des fonds core plus. Ce dernier a commencé sa carrière chez Perial, en tant qu’analyste financier, avant de devenir Fund Manager de son Pôle Grand-Public et des trois SCPI du groupe. Il rejoint ensuite en 2017 le groupe Atland-Voisin en tant que Responsable Investissement, où il prend part à près d’une trentaine d’acquisitions. En parallèle, il a participé au développement d’une joint-venture entre Atland-Voisin et Drouot Estate, filiale d’AXA France : MyShareCompany. « Ce recrutement fait suite au partenariat noué en fin d’année avec Oddo-BHF et dans l’objectif d’investir 700 m€ de capital sur les 5 prochaines années sur nos fonds core plus », a déclaré Jean-Baptiste Pracca, fondateur de Mata Capital.
Les grandes banques mondiales accusées de trop financer le plastique
En amont du One Planet Summit, organisé en France la semaine prochaine, l’initiative portfolio.earth a publié un rapport dénonçant l’importance des financements accordés par les grandes banques mondiales à l’industrie du plastique. Ces derniers auraient atteint un total de 1 700 milliards de dollars entre janvier 2015 et septembre 2019, soit 790 millions de dollars (650 millions d’euros) chaque jour, principalement accordés à une quarantaine d’acteurs de la filière. Les acteurs clés pointés du doigt sont des producteurs de résines vierges, des fabricants d'emballages plastique, des fournisseurs de produits de grande consommation et des distributeurs. « Les banques contribuent à la crise de la pollution plastique. Elles ont développé des politiques sur les combustibles fossiles et les produits forestiers mais rien sur le plastique » déplore Liz Gallagher, de portfolio.earth. Trois demandes sont ainsi formulées : que les banques redirigent le financement du plastique à la mise en œuvre des meilleures pratiques dans le domaine ; que les gouvernements rendent les banques redevables des dommages environnementaux associés aux activités qu'elles financent ; et que les entreprises adoptent de meilleurs pratiques afin de réduire leur utilisation de plastique vierge et favoriser le réemploi des emballages plastique.