La veille urbaine du 8 octobre 2020
Signature d’une convention BIM pour la conception des espaces publics du projet Grand Matabiau, quais d’Oc
Europolia, BAU-B Arquitectura i Urbanisme et EGIS Villes & Transports, maîtres d’œuvre des espaces publics du projet Grand Matabiau, quais d’Oc, viennent de signer une convention BIM (Building Information Modeling) pour la conception des espaces publics du projet Grand Matabiau, quais d’Oc. Cette méthodologie collaborative doit conforter le processus d’étude des espaces publics en renouvellement urbain. « En concevant des espaces publics en BIM, Europolia, BAU-B Arquitectura i Urbanisme et EGIS Villes & Transports s’inscrivent dans une dynamique de conception numérique particulièrement innovante pour un projet de renouvellement urbain, précise le communiqué de presse. La formalisation, par la signature d’une convention, de cette démarche collaborative BIM entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre, pour la conception des espaces publics est une première en Occitanie. » La convention porte sur les études avant-projet (AVP) de la future rue Raynal, de l’avenue de Lyon, du faubourg Bonnefoy et de la place Bories situés au cœur de la concession d’aménagement de Grand Matabiau, quais d’Oc. L’objectif d’Europolia est de généraliser la démarche collaborative BIM pour l’ensemble des études de Grand Matabiau, quais d’Oc et de l’étendre à celles du pôle économique du MEETT, l’autre projet que pilote la société publique locale pour Toulouse Métropole. A cet effet, Europolia a recruté un BIM Manager qui est chargé de structurer et animer cette démarche à l’échelle d’une opération d’aménagement. L’objectif de BAU-B Arquitectura i Urbanisme et d’EGIS Villes & Transports est de faire évoluer, puis d’uniformiser leurs méthodes de conception des espaces publics et de management en se basant sur une démarche BIM partagée.
Lancement de l’opération 45e Parallèle à Mérignac
(©Agence Lacrouts et Massicault)
Fin 2019, Nexity a signé un contrat de promotion immobilière (CPI) avec Naos Hôtel Groupe, investisseur exploitant du programme qui gérera l’hôtel sous contrat de franchise Sheraton du groupe Marriott, pour la réalisation d’un établissement 4* de 5 825 m² et d’un centre des congrès de 1 757 m² sur l’opération « 45ème Parallèle » située en bordure de l’aéroport Bordeaux-Mérignac (33). L’opération se concrétise désormais avec le lancement des travaux de l’hôtel. Le 45ème Parallèle est une opération de 40 000 m² qui développera à terme, en plus de cet hôtel et du centre des congrès, 28 600 m² de bureaux en 5 immeubles avec commerces, ainsi qu’un bâtiment végétal multifonctions intégrant un parking silo de 545 places, un restaurant, une conciergerie et une production de chaleur centralisée (géothermie) autour d’un mail central de 2 hectares, végétal, arboré et piéton.
Orange inaugure son nouveau campus lyonnais réalisé par Pitch Promotion
(©Renaud Araud)
Fabienne Dulac, directrice générale adjointe d’Orange et CEO d’Orange France, Valérie Thérond, directrice d’Orange Grand Sud-Est et Johan Paul, directeur général Rhône-Alpes de Pitch Promotion, ont inauguré le nouveau campus d’Orange à Lyon, en présence de Gregory Doucet, Maire de Lyon. Orange rassemble ses équipes lyonnaises, auparavant réparties sur dix-huit sites, sur son nouveau campus situé 131 avenue Felix Faure dans le 3e arrondissement. Orange Lumière s’étend sur 36 000 m² tertiaire (26 000 m² pour les nouveaux bâtiments et 10 000 m² pour l’ancien central) et accueille près de 3 000 salariés du déploiement et de l’exploitation des réseaux et services, de l’agence entreprise et des services informatiques. Ce campus, dont la maîtrise d’ouvrage a été déléguée à Pitch Promotion adjoint l’ancien central téléphonique de Lacassagne, construit en 1972 par André Gutton, et deux nouveaux bâtiments, selon le projet des agences HGA - Hubert Godet Architectes et Hardel Le Bihan Architectes. Le site est certifié haute qualité environnementale (HQE). Un maillage tout autour de Lyon a été réalisé avec 4 sites de télétravail (Isle d’Abeau, Saint-Etienne, Vienne, Villefranche) qui peuvent accueillir des collaborateurs pour leur éviter un trop long trajet. Ils peuvent ainsi alterner télétravail sur un site proche de leur domicile et travail sur le site Orange Lumière. Ces sites ont été rénovés dans un concept de coworking.
6ème Sens Immobilier va développer une plateforme logistique de 36 000 m² à Villette d’Anthon
6ème Sens Immobilier a fait l’acquisition d’un ancien site du groupe AFTRAL de 166 000 m², dont plus de 8 hectares constructible, à Villette d’Anthon (38). Après les travaux de démolition et de désamiantage en phase d'achèvement, 6e Sens Immobilier va développer une plateforme logistique d’environ 36 000 m² divisible en trois cellules. La livraison est prévue en juin 2021. Dans cette opération, 6e Sens Immobilier a été conseillé par le cabinet notarial Alcaix & Associés. La transaction a été réalisée par Nexity Conseil et Transactions.
Le volume de demande placée de bureaux recule de 58 % au T3 en IDF
A la fin du mois de septembre 2020, la demande placée de bureaux en Ile-de-France s’élève à 913 200 m² selon le GIe Immostat, soit une baisse de 46 % par rapport au mois de septembre 2019. Le troisième trimestre 2020 totalise 246 200 m² s'inscrivant ainsi en baisse de 58 % par rapport au troisième trimestre 2019. L’offre immédiate de bureaux en Ile-de-France au 30 septembre 2020 s’établit à 3 295 000 m², en hausse de 18 % par rapport à son niveau il y a un an. Sur la base des transactions ayant eu lieu au cours du trimestre, le loyer facial des bureaux atteint en moyenne 410 € HT HC/m²/an pour les biens de seconde main (soit une hausse de 4 % sur un an) et 411 € HT HC/m²/an pour les biens neufs ou restructurés (soit une hausse de 3 % sur un an). En parallèle, le montant global des investissements en immobilier d’entreprise en France atteint 5,2 Mds€ au T3 2020, soit une baisse de 49 % par rapport au T3 2019. Le volume arrêté du montant de l’investissement depuis le début de 2020 s’établit ainsi à 16,5 Mds€, en baisse de 33 % par rapport au même cumul l’an dernier. En Ile-de-France, le montant global des investissements en immobilier d’entreprise pour le T3 2020 est de 3,9 Mds€, soit une baisse de 40 % par rapport au T3 2019. Le volume arrêté du montant de l’investissement depuis le début de 2020 s’établit ainsi à 11,6 Mds€ dans la région capitale, en baisse de 31 % par rapport au même cumul l’an dernier. Le prix moyen des bureaux achetés en Ile-de-France au cours du T3 2020, tous types confondus, s’élève à 8 010 €/m² (droits inclus), ce qui représente une hausse de 9 % sur un an.
Altixia Commerces signe un commerce alimentaire à Paris 16e
Altixia Reim a réalisé, pour le compte de la SCPI Altixia Commerces, l’acquisition d’un commerce alimentaire au 188 avenue Victor Hugo à Paris 16e. L’ensemble acquis pour un montant de 6,1 M€ AEM développe une surface carrez de 351,59 m² au rez-de-chaussée d'un immeuble haussmannien. L'ensemble est à usage de commerces et réserves et est classé ERP 5e catégorie. Il a été entièrement rénové à l'entrée du locataire et est loué à 100 % par ce dernier, la société Mikado, exploitant un commerce alimentaire sous enseigne Franprix, – Groupe Casino par l'intermédiaire d'un bail commercial 3/6/9 ans ayant pris effet le 1er octobre 2016. Dans cette transaction, Altixia Reim était conseillée par l’étude notariale LBMB et la société J2SI.
Hyundai Investments et La Française signent une joint-venture
Hyundai Investments et La Française viennent de créer une joint-venture et ont acquis leur premier immeuble de bureaux à Essen en Allemagne. Baptisée HILF Euro Office, la nouvelle structure entend investir dans « des bureaux modernes de taille moyenne dans les quartiers d'affaires établis de villes ciblées en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Irlande. » Le profil de risque du portefeuille est core / core +. La joint-venture, représentée par La Française Real Estate Managers, a acquis un immeuble de bureaux entièrement loué dans la ville d'Essen. L'accord porte sur une transaction de cession-bail avec RWE, un fournisseur d'énergie allemand. La durée du bail est de 17,5 ans. L’actif est situé Altenessener Str. 27 dans le nord du centre-ville d'Essen et fait partie du Campus RWE, qui comprend plusieurs immeubles de bureaux appartenant ou loués à RWE. L'immeuble de six étages, achevé en 2009, dont la surface de bureaux couvre 11 754 m², comprend également une salle de marché de 2 949 m² qui abrite les activités de trading d’énergie de RWE. Les plans des étages de l'immeuble permettent également une utilisation multi-locataires. Chaque étage peut être divisé pour aménager jusqu'à quatre unités de bureaux différentes. « Il s'agit d'une nouvelle stratégie qui vise à diversifier l'exposition des investisseurs coréens à des immeubles de bureaux modernes et bien loués tant dans les principales villes européennes que dans les villes de second rang (tier 2), conclut David Rendall, directeur général de La Française Real Estate Managers. Le plan d'affaires de la joint-venture permettra d'examiner les possibilités de gestion des actifs du portefeuille sur une période de détention pouvant aller jusqu'à 8 ans. D'autres acquisitions sont prévues au cours des 12 prochains mois. »
La SCA foncière solidaire Villages Vivants lève 1,8 M€
La SCA foncière solidaire Villages Vivants vient de lever 1,8 M€ en actions, prêts participatifs et billets à ordre auprès de la Banque des Territoires, France Active Investissement, Ecofi, la Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes et Mirova, une opération coordonnée par le Crédit Coopératif. Ces investisseurs rejoignent les associés fondateurs : Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes, Crédit Coopératif, Plateau Urbain, Grap (Groupement régional Alimentaire de Proximité), Sens de la Ville et la SCIC Villages Vivants. Café associatif, épicerie solidaire, tiers-lieu, atelier partagé, librairie coopérative… Les projets installés bénéficieront d’un accompagnement sur mesure, de locaux rénovés et aux normes, et d’un loyer adapté et progressif permettant leur démarrage. Pour l’instant implantée en Auvergne-Rhône-Alpes, la SCA Foncière Solidaire Villages Vivants vise un déploiement national avec 70 projets installés dans les 5 prochaines années.
Althos Patrimoine accélère son développement
Althos Patrimoine se rapproche du cabinet Patrimoine Premier. L’union permettra d’atteindre les 300 M€ d’encours conseillés et de totaliser une vingtaine de collaborateurs. La société va notamment étoffer son équipe d’ingénierie patrimoniale avec l’arrivée de 2 nouveaux ingénieurs patrimoniaux. Avec cette opération, Althos Patrimoine entend ainsi renforcer ses expertises dans l’investissement immobilier. Fondé en 1993 et dirigé par Catherine Bel et Yves Rougeaux, Patrimoine Premier compte une équipe de 5 personnes.
Trophaeum lance son activité de conseil pour mettre en relation les enseignes du luxe et les propriétaires
VISUEL OK
Trophaeum, société d’investissement londonienne spécialisée dans l’immobilier commercial et hôtelier de luxe, a lancé son activité de conseil pour mettre en relation les enseignes du luxe avec les propriétaires et développeurs d’immeubles situés au sein des meilleurs emplacements à Londres, Milan, Paris, Monaco et New-York. Pour enrichir et développer son activité, Trophaeum Advisers a fusionné avec un expert de l'immobilier de luxe à Paris, Franck Desnoyers. « Ce dernier a réalisé plus de transactions sur la rue Saint-Honoré que tout autre agent individuel », détaille le communiqué de presse. Saint-Laurent, Loewe, Moynat et Armani font partie des clients de Franck Desnoyers. Dernièrement, il a accompagné l’installation du nouveau flagship Versace à côté de l'Hôtel Costes à Paris. « Le positionnement unique des équipes de Trophaeum en tant que bailleur sur le marché du luxe ainsi que leur étroite connexion au monde de la mode italienne constituent un avantage stratégique qui viendra s’ajouter à plus de 25 années d’expérience sur le marché du luxe parisien », souligne précise Franck Desnoyers.
Nominations croisées chez SNCF Gares & Connexions et AREP
Marlène Dolveck (©SNCF Gares & Connexions) et Raphaël Ménard (©Maxime Huriez)
SNCF Gares & Connexions et AREP font évoluer leur gouvernance respective pour croiser leurs ambitions. Marlène Dolveck, directrice générale de SNCF Gares & Connexions, devient présidente du conseil de surveillance d’AREP. Raphaël Ménard, président du directoire d’AREP, prend quant à lui la direction de l’architecture et de l’environnement de SNCF Gares & Connexions, tout récemment créée et qui complète les sept autres directions de la SA. Cette direction de l’architecture et de l’environnement sera garante de la cohérence et de la responsabilité globale de la maîtrise d’œuvre de SNCF Gares & Connexions. Elle devra faire le lien entre les équipes responsables de la maîtrise d’œuvre, de la signature des permis de construire, et les équipes d’AREP. Pour rappel, le directoire d’AREP a nommé Philippe Bihouix comme directeur général en juin de cette année. Marlène Dolveck, 44 ans, est titulaire d’un executive MBA à l’EDHEC et d’un master spécialisé CESB senior management bancaire à HEC. Elle a démarré sa carrière comme professeur d’économie avant de rejoindre le Crédit Agricole puis le groupe La Poste pendant 10 ans, où elle a occupé successivement plusieurs fonctions à responsabilités opérationnelles (direction des opérations, direction régionale...). Marlène Dolveck était depuis 2017 directrice omnicanal et membre du comex de la banque de détail d’HSBC France. Formé à Polytechnique, aux Ponts ParisTech et à l’école d’architecture de Paris-Belleville, Raphaël Ménard démarre pour sa part sa carrière chez RFR en tant qu’architecte-ingénieur. C’est ensuite chez Elioth qu’il fonde en 2013, puis au sein du groupe Egis lorsqu’Elioth rejoindra ce groupe qu’il a mis ses expertises au service des projets. Docteur en architecture, il enseigne depuis 2013 à l’École d’Architecture de la Ville et des Territoires (EAVT) de Marne-la-Vallée, dans le cadre du 3e cycle Post-Carbone (PoCa).
Aymeric Oudin intègre la direction d’Extendam
Extendam élargit son équipe de direction et nomme Aymeric Oudin, directeur général adjoint. Il contribuera au pilotage de la stratégie et du développement comme au déploiement des partenariats institutionnels de la société de gestion. Aymeric Oudin, 50 ans, est ingénieur des Mines, diplômé de l’Ecole Polytechnique, de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et de Sciences Po Paris. Il a débuté sa carrière à l’Inspection des finances puis à l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation, avant de rejoindre la direction générale du Trésor. En 2003, il intègre l’équipe de direction de SCOR puis entre au comité exécutif d’Aviva France. En 2010, il rejoint la direction générale de MACSF puis EY en tant que senior advisor pour les services financiers. Il a accompagné Extendam dans sa stratégie pendant deux ans en advisor avant de la rejoindre.
Lancement de l’European Council of Shopping Places
Une nouvelle association professionnelle européenne spécialisée dans l’immobilier commercial et les immeubles à usage mixte vient d’être lancée. Baptisée ECSP - European Council of Shopping Places, elle a été créée après la décision du Conseil international des centres commerciaux (ICSC) de cesser ses activités européennes à l’automne 2019. Les membres du ECSP incluront entreprises et associations nationales. L’ECSP est une association internationale sans but lucratif (AISBL) de droit belge, le statut particulier d'organisation internationale est en cours d'homologation. « Elle promouvra les objectifs et priorités de ses membres et se concentrera sur de nombreuses activités dont la représentation, l’organisation d’événements, la recherche, la création de récompenses, la gestion d’image et les activités promotionnelles », précise le communiqué de presse. La nouvelle association organisera également plusieurs comités et groupes de travail qui se focaliseront sur des domaines tels que le développement durable, la recherche, les politiques publiques, la sécurité, la gestion immobilière et leurs évolutions futures. Peter R. Wilhelm, CEO du Groupe Wilhelm & Co, assure la présidence du conseil d’administration de l’ESCP et Joost Koomen occupe le poste de secrétaire général. S'exprimant au sujet de son adhésion, Gontran Thuring, délégué général du Conseil national des centres commerciaux (CNCC) a déclaré au nom des différents conseils nationaux rejoignant l’ESCP : « Notre association est engagée dans un dialogue national mais aussi européen. Nous devons revêtir une dimension qui transcende les marchés nationaux et apporte une valeur collective en termes d’expertise, pour répondre à nos préoccupations et à nos aspirations futures. En travaillant aux côtés de nos collègues présents dans d'autres marchés, nous sommes mieux à même de comprendre et de partager les bonnes pratiques, les innovations et nouvelles tendances, d'influencer les politiques futures et d'accéder à l'aide financière et aux mesures de soutien désormais disponibles. » L’ESCP comptait 15 membres au moment de son lancement. Ses membres fondateurs comprennent notamment ECE, Sonae Sierra, Wilhelm & Co et Unibail-Rodamco-Westfield. L’ECSP a écrit à la Commission Européenne, lui demandant d’envisager trois actions pour aider le secteur de l’immobilier commercial pendant la pandémie. L’ESCP recommande notamment « de prendre en considération le secteur de l’immobilier commercial dans toutes mesures de soutien financier ou autre ; de créer un fonds européen de secours au secteur du commerce de détail (EU Retail Relief Fund) ; et de déterminer combien d’États Membres modifient les lois permettant d’annuler ou de reporter le paiement des loyers commerciaux. » L’ECSP a également annoncé publiquement sa volonté de travailler avec la Commission Européenne, ainsi qu’avec toute autre institution de l’UE ou autorité nationale, pour contribuer à la feuille de route et au plan d’action pour la relance.
La Société du Grand Paris a sécurisé la moitié du financement du Grand Paris Express
La Société du Grand Paris a émis ses cinquième et sixième obligations vertes de référence de son programme « Green Euro Medium Term note », pour un montant de 6 Mds€ à double échéance : 3 Mds€ à 10 ans (coupon de 0 %) et 3 Mds€ à 40 ans (coupon de 0,7 %). « Cette opération représente la plus importante levée d’obligations vertes jamais réalisée (hors émetteur souverain) », précise le communiqué de presse. La Société du Grand Paris a rassemblé 230 investisseurs à 40 ans, 185 à 10 ans pour un total de 18 Mds€ de manifestation d’intérêt. Depuis la mise en place du tout premier programme EMTN d’obligations vertes en 2018, la Société du Grand Paris a levé 16 Mds€, soit presque la moitié du financement du Grand Paris Express. « Deux ans seulement après avoir lancé le premier programme d’émissions 100 % vertes sur les marchés internationaux, la Société du Grand Paris a désormais sécurisé 50 % du financement du Grand Paris Express, se félicite Thierry Dallard, président du directoire de la Société du Grand Paris. Cette confiance renouvelée des marchés conforte la Société du Grand Paris dans sa dynamique d’investissement au profit des entreprises, TPE, PME ou majors, engagées dans la réalisation du Grand Paris Express. Le rythme annuel d’investissement se maintiendra ainsi à un niveau de 4,5 Mds€ par an, en moyenne, jusqu’en 2023. La trajectoire reste donc claire, stable et lisible et participe pleinement à la relance verte de l’économie française. » La Société du Grand Paris a été accompagnée par les banques Barclays, Crédit Agricole CIB, HSBC, J.P. Morgan, Natixis, Nomura, BNP Paribas, Deutsche Bank, Goldman Sachs Bank Europe, NatWest Markets et Société Générale.
Les acteurs des chaînes logistiques françaises ratifient une charte d'engagement
Les acteurs des chaînes logistiques françaises ont signé aujourd’hui une charte d’engagement visant à favoriser le passage des marchandises par les ports français, « maillons stratégiques indispensables à la performance des chaînes logistiques ». Cette charte consiste en quatre engagements : privilégier le passage des marchandises par les ports français tout en encourageant le recours aux modes massifiés et en favorisant le développement de filières stratégiques maritime, fluvial et ferroviaire capables de répondre aux attentes des donneurs d’ordre ; garantir un niveau d’excellence opérationnelle et mettre en place un outil d’évaluation de la performance portuaire ; renforcer la compétitivité des ports par la volonté de privilégier systématiquement le dialogue social pour assurer un climat social apaisé ; et enfin contribuer à la relance de l’activité économique de la France en consolidant l’attractivité des ports français. Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, a souhaité que « cette charte d’engagement constitue une première étape concrète d’une nouvelle stratégie en faveur de l’attractivité et de la compétitivité des ports français au service de notre économie et de l’emploi en France ».
Mobilité électrique : la Région et les syndicats d'énergie franciliens se mobilisent pour installer et mettre à niveau les bornes de recharge électrique
En conclusion de la COP régionale des 16 et 17 septembre, la Région a réaffirmé l'objectif d'installer 12 000 bornes de recharge électrique en accès public d'ici 2023 (proposition n°16). Cet objectif correspond au triplement par rapport à l'état actuel. Les financements régionaux s'adressent en particulier aux communes et à leurs groupements franciliens, y compris les syndicats d'énergie. En tant que maîtres d'ouvrage, ces derniers apportent en effet une expertise et un appui à la réussite du plan régional. Le Sigeif a déjà obtenu une aide de la Région pour l'installation de 50 premiers points de charge sur quatre communes et des études stratégiques complémentaires, le SIPPEREC pour un premier déploiement de 80 points de charge, et le SIARCE a entamé l'élaboration d'un « schéma directeur » sur son territoire. Un label qualité est par ailleurs attribué par la Région. Il est décerné aux bornes qui sont géolocalisées, supervisées et régulièrement maintenues. Le SDESM a obtenu le label qualité régional pour 134 bornes, et d'autres acteurs suivront. La Région va enfin déployer une plateforme en ligne pour centraliser et mettre à disposition l'ensemble des données relatives à l'électromobilité en Île-de-France. À terme, elle doit fournir une information en temps réel sur la disponibilité des bornes, qui pourra être utilisée librement par les outils de guidage utilisés par les particuliers et les professionnels. La première version de cette plateforme sera disponible fin 2020. Cette ambition est inscrite dans une charte intitulée « En route pour l'électromobilité en Île-de-France » associant l'État, la Région Île-de-France, Enedis, l'ADEME, l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique et Île-de-France Mobilités. Les signataires se sont engagés à coordonner leurs efforts afin de favoriser le développement de la mobilité électrique en Île-de-France. La Région s'est par ailleurs entourée d’autres partenaires publics et privés pour définir et mettre en œuvre sa stratégie (la Banque des territoires, l'institut Paris Région, Renault, Peugeot SA, Vedecom, Gireve, EDF, Total, Shell, l'AFIREV, la Fédération nationale des transports de voyageurs, la Fédération nationale du transport routier, Here, Google).
Paris classée au 9e rang des grandes villes mondiales en matière de mobilité urbaine
Le Olivier Wyman Forum, en partenariat avec l'Université de Californie à Berkeley, a dévoilé l’édition 2020 de son indice sur la mobilité urbaine. Paris y est classée neuvième. La densité de ses stations de transports en commun y est mise à l’honneur, permettant aux Parisiens de limiter la longueur de leurs déplacements à pieds. Le système de transport en commun de la ville bénéficie également d'un taux d'utilisation élevé. D’autre part, le Olivier Wyman Forum considère que la ville est un environnement propice à l’innovation dans le domaine de la mobilité proche et intelligente, grâce à un « secteur universitaire de premier plan », des investissements publics importants et une concentration d’entreprises actrices de la mobilité. Toutefois, il pointe du doigt les niveaux élevés de pollutions sonores et lumineuses, ainsi qu’une gestion de trafic « à la traîne », à cause d’investissements insuffisants dans les infrastructures.
L’Afhypac devient France Hydrogène
Les près de 200 membres de l’Afhypac (Association Française pour l'hydrogène et les piles à combustible) se sont exprimés aujourd’hui en assemblée générale extraordinaire pour annoncer un changement de nom : l’association s’appellera dorénavant France Hydrogène. « Le Lancement de la Stratégie française le 8 septembre dernier annonce une ère nouvelle pour l'hydrogène en France et en Europe. L'hydrogène va devenir une industrie stratégique pour notre pays. Notre association se doit de refléter cette nouvelle dimension. Et le premier pas pour accompagner cette évolution, c'est un nouveau nom clair, lisible et immédiatement compréhensible par tous les publics. Ainsi, nous réaffirmons nos ambitions : porter haut et fort les couleurs de l'hydrogène, refléter cette puissante dynamique et la faire rayonner en France comme à l'international » a déclaré Philippe Boucly, Président de France Hydrogène. Lors de cette Assemblée générale, la création de Délégations Régionales a également été inscrite dans les statuts de l'association. Ces Délégations vont ainsi se mettre en place dans toutes les régions métropolitaines.
Par François Perrigault (@fperrigault), Boris Beltran (@bobobeltran) et Thomas Gutperle