Paris La Défense qui signe un acte de vente en vue de la réalisation du projet Altiplano, Benoît Quignon en short-list pour devenir DGS de la ville de Marseille, le plan de 11 transporteurs de gaz pour une dorsale hydrogène en Europe… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières et urbaines du 21 juillet 2020.

L’Etat dresse le bilan de l’appel à idées dédié à l’Abbaye de Clairvaux

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L’État a lancé en juillet 2019 un appel à idées à destination des acteurs nationaux et internationaux de l’économie, du tourisme et de la culture, pour la renaissance du site de l’Abbaye de Clairvaux. Ce dernier abrite notamment une maison centrale dont les activités devraient cesser en 2023. L’appel à idées a permis de recueillir plus de 70 idées à travers la « boite citoyenne » ainsi que dix propositions provenant à la fois de grandes entreprises, d’associations ou de personnes indépendantes. « Sur ces dix propositions, quatre se sont particulièrement distinguées », précise le communiqué de presse. Une idée venant de la société Soverency propose une cité-plateforme pour la recherche européenne, articulée autour de trois pôles culturel, écologique et numérique. L’idée de reconversion du site portée par l’association Renaissance de l’Abbaye de Clairvaux s’articule autour de dix pôles d’activités majoritairement axés sur l’Histoire. La société Eiffage structure son idée autour d’activités principales (musée et hôtellerie/restauration) et d’activités complémentaires (notamment domaine hippique). Le cabinet d’architecte Jacques Royer propose une idée combinant de la multi-activité culturelle, sportive et touristique.

Paris La Défense signe un acte de vente en vue de la réalisation du projet Altiplano

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(©D.R.)
Paris La Défense a signé avec AXA-IM Real Assets, agissant pour le compte de CDC Investissement Immobilier et d'un autre de ses clients, un acte de vente portant sur les volumes nécessaires à la réalisation d'Altiplano, qui se substituera à l'immeuble Île-de-France, ex-PB10. Surplombant la ville de Puteaux sur l'esplanade sud de Paris La Défense (quartier Villon), l'immeuble construit en 1982 fait l'objet d'un projet de restructuration totale dont les travaux viennent de débuter. Conçue par le cabinet B. Architecture, la requalification de l'immeuble pilotée par Orfeo Développement en tant que maître d'ouvrage délégué, doit donner vie à un ensemble tertiaire nouvelle génération, offrant 57 000 m² de bureaux, de services et de commerces « baignés de lumière naturelle, généreusement végétalisé, ouvert sur l'extérieur et... horizontal ». Altiplano proposera des patios et loggias, ainsi que des terrasses en plein ciel. Les abords d'Altiplano font l'objet d'une requalification, alors que son socle de commerces et services sera ouvert au public. Les travaux préliminaires de l'immeuble sont aujourd'hui terminés et les travaux de transformation structurelle démarrent. Altiplano vise les certifications et labels NF HQE Excellent, Effinergie+, Breeam Excellent, Well Gold, WiredScore Platinum et Ready2Service.

Keys REIM et Paris Society se positionnent sur l’Abbaye des Vaux de Cernay et la Citadelle Vauban de Belle-Ile en Mer

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La Citadelle Vauban de Belle-Ile en Mer (©D.R.)
Keys REIM, société de gestion du groupe Keys Asset Management s’est positionnée pour le compte de l’un de ses fonds, sur deux ensembles immobiliers historiques : l’Abbaye des Vaux de Cernay et la Citadelle Vauban de Belle-Ile-en-Mer. Deux opérations de rénovation distinctes seront menées en collaboration avec le groupe Paris Society qui sera l’exploitant des établissements et réalisera les travaux de rénovation pour transformer ces lieux « en luxueux hôtels de campagne ». « Ces actifs apporteront une réponse à un besoin d’hôtellerie de campagne différenciante, explique Pierre Mattei, président de Keys REIM. L’Abbaye sera un lieu qualitatif et récréatif à proximité de Paris ; la Citadelle de Belle Ile-en-Mer une possibilité de reconnexion à la nature pour une clientèle urbaine. »

Icade livre l’immeuble Lebon Lamartine à Villejuif

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Après la signature d’un BEFA avec Orange en février 2017, puis la vente en VEFA en mars 2018 pour un montant de 95 M€ hors droits, Icade a livré à la SCPI Elysées Pierre gérée par HSBC REIM un immeuble de bureaux de 18 196 m² situé à Villejuif. Orange regroupera sur cet immeuble de bureaux une partie de ses équipes en provenance de 6 sites du Sud Est Parisien. Conçu par les cabinets d’architectes Lehoux Phily Samaha et Lahyani, l’immeuble Lebon Lamartine bénéficie des certifications HQE Excellent, BREEAM Excellent et Effinergie+.

Groupama Gan REIM acquiert en partenariat avec l’ANRU un ensemble tertiaire de 6 500 m² à Marseille

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Groupama Gan REIM, pour le compte de la SCPI Affinités Pierre, acquiert, en VEFA et en partenariat avec l’ANRU (en qualité d’opérateur pour le compte de l’Etat du PIA Ville Durable et Solidaire), un ensemble immobilier de bureaux de plus de 6 500 m² développé par Eiffage Immobilier et situé au cœur de l’écoquartier « Smartseille » à Marseille dont l’aménagement général est piloté par Euroméditerranée et la ville de Marseille. Loué pour partie sur la base d’un bail d’une durée ferme de 9 années, l’actif, imaginé par les agences d’architecture Carta et EGR, sera livré fin août 2022 et disposera de la certification HQE « Très Performant » selon la norme RT 2012-40 % avec un objectif de label « E2C1 ». Cet investissement s’élève à 20,1 M€ (droits inclus). « Cet investissement, réalisé en partenariat avec l’ANRU au sein d’un véhicule créé conjointement, est particulièrement structurant pour la SCPI Affinités Pierre puisqu’il permet de se positionner sur un marché marseillais très dynamique, d’acquérir un actif affichant des fondamentaux locatifs et techniques de première qualité, et de consolider davantage le taux d’occupation et la maturité des baux du portefeuille immobilier de la SCPI », souligne Alexandre Hamon, directeur des investissements de Groupama Gan REIM. Pour cette transaction, l’acquéreur a été conseillé par l’étude notariale Dauchez, le cabinet Archers pour les aspects juridiques et la société Theop pour les aspects techniques. Le vendeur a été conseillé par une étude notariale marseillaise et CBRE Agency.

Amundi Immobilier signe deux immeubles de bureaux en construction à Amsterdam

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Amundi Immobilier, pour le compte des fonds qu’elle gère, a acquis deux immeubles de bureaux à « Amsterdam-Noord », auprès des promoteurs Néerlandais Being et COD, dans le cadre d’une vente en état futur d’achèvement. La construction a débuté en juillet 2020 et la livraison est prévue en fin d’année 2021. L’ensemble immobilier développe 9 800 m² environ, répartis en 7 000 m² pour Max et 2 800 m² pour Moore. Les bâtiments seront partiellement connectés et offriront 90 places de parking extérieures et un garage à vélos intérieur. Ce programme vise une certification BREEAM Excellent. Les immeubles seront équipés de panneaux solaires sur les toits et les façades et le principe de géothermie sera utilisé pour chauffer et refroidir les bâtiments, en récupérant directement l’énergie du sol. « La végétation est un marqueur fort des deux bâtiments qui offriront des terrasses et des jardins d'hiver à double hauteur », précise le communiqué de presse. « Nous consolidons notre exposition aux Pays-Bas avec cette nouvelle acquisition à Amsterdam dans un secteur central et novateur sur le plan environnemental, explique Jean-Marc Coly, directeur général d’Amundi Immobilier. Elle s’inscrit pleinement dans notre stratégie de diversification européenne et répond à nos critères d’analyse ESG. » Dans le cadre de cette opération, Amundi Immobilier a été conseillée par L’Etoile Properties (conseil à l’acquisition), Rutgers&Posch (conseil juridique) et Drees&Sommer (auditeur technique).

Icade acquiert auprès d’Orpea 9 établissements de santé en Allemagne et en France

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Icade et Orpea ont signé des promesses portant sur l’acquisition d’un portefeuille immobilier de 9 maisons de retraite, dont 8 en Allemagne et 1 en France pour un montant total de 145 M€ droits inclus. L’acquisition de ce portefeuille immobilier, constitué de 8 actifs de maisons médicalisées pour personnes âgées en Allemagne et d’1 Ehpad à Marseille (France), s’inscrit dans une opération de sale and lease back entre Icade et Orpea. Ce dernier a assuré le développement de la plupart de ces immeubles et deviendra locataire. Il continuera d’assurer l’exploitation de ces établissements. Le portefeuille, représentant un total de 906 lits et 143 appartements pour une surface totale de 55 043 m², est constitué principalement d’actifs neufs ou récents : 4 des 8 actifs situés en Allemagne sont en cours de construction et seront livrés au second semestre 2020. Les 5 autres actifs sont d’ores et déjà opérationnels. La durée moyenne des nouveaux baux qui seront mis en place au jour de l’acquisition est de 14 ans. Le Groupe Orpea et Icade resteront notamment co-investisseurs dans trois des actifs situés en Allemagne. La finalisation de ces acquisitions, soumise notamment à l’accord de l’autorité de la concurrence allemande est attendue pour le 3e et 4e trimestre 2020 selon les actifs. « Cette première transaction réalisée avec Orpea, un des leaders européens des soins aux personnes âgées, s’inscrit pleinement dans la stratégie d’Icade d’accompagner les grands opérateurs de santé dans leur stratégie de développement continentale, souligne Olivier Wigniolle, directeur général d’Icade. Elle marque la poursuite de la diversification internationale d’Icade en immobilier de santé et porte à près de 580 M€ l’investissement de la Foncière Santé à l’international à date, dont environ 390 M€ en Allemagne, l’un des 3 pays ciblés hors France. Le marché de l’investissement en immobilier de Santé reste actif et nous sommes confiants sur la poursuite de cette dynamique. » Yves Le Masne, directeur général d’Orpea, ajoute : « Cette première opération d’externalisation réalisée avec Icade, l’un des principaux acteurs de l’immobilier de santé en Europe, est parfaitement en ligne avec la stratégie immobilière d’ORPEA de maintenir son taux de détention immobilière à 50 %. De plus, Orpea reste co-investisseur avec Icade dans certains actifs, rendant le partenariat encore plus solide et attractif. Cette transaction s’inscrit dans le programme de cession de plus de 1,5 Md€ d’actifs sur la période 2020-2024. L’intérêt des investisseurs institutionnels pour l’immobilier de santé reste soutenu et démontre la solidité et la résilience du secteur de la prise en charge de la dépendance. » Freshfields Bruckhaus Deringer LLP (Freshfields) a conseillé Icade.

Icade Promotion vend 1 091 logements à CDC Habitat pour 208 M€

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Icade Promotion et CDC Habitat ont signé un accord pour la vente en l’etat futur d’achèvement de 1 091 logements en France : 805 logements abordables contractualisés (secteur libre) ; 198 logements locatifs intermédiaires ; 88 logements locatifs sociaux. Cet accord porte sur 40 programmes différents, et sur 25 % environ du stock commercial d’Icade Promotion. La signature des actes de vente interviendra à compter du 2e semestre 2020 et en 2021. « Cet accord, qui représente un chiffre d’affaires de plus de 208 M€, participe pleinement à la réalisation des objectifs de réservation annuels d’Icade Promotion, objectifs maintenus malgré le contexte de crise sanitaire, précise Olivier Wigniolle, directeur général d’Icade. Cette transaction renforce le partenariat déjà existant entre Icade et CDC Habitat. Cette transaction participe pleinement de la feuille de route de croissance d’Icade Promotion mise en œuvre depuis 2019 par Emmanuel Desmaizieres. »

Benoît Quignon en short-list pour devenir DGS de la ville de Marseille

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Benoît Quignon fait partie des candidats au poste de directeur général des services de la ville de Marseille désormais dirigée par Michèle Rubirola. Directeur général de SNCF Immobilier depuis le 1er février 2016, il a été directeur général des services de la Ville de Lyon et de la Communauté Urbaine de Lyon entre 2011 et 2009 puis 2011 et 2016. De 2009 à 2011, il a été directeur général du groupe Logement Français après avoir occupé le poste de directeur général des services du Conseil général de l’Aisne de 1998 à 2001. De 1986 à 1998, il a travaillé au sein du groupe Caisse des Dépôts et Consignation comme chef du service de l’habitat de la direction régionale puis comme directeur régional Basse – Normandie et enfin comme directeur régional Aquitaine. De 1982 à 1986, il a été secrétaire général adjoint de la Ville de Chartres après avoir occupé cette même fonction pour la ville de Bouguenais de 1981) 192. De 1980 à 1981, il a été assistant parlementaire de M. Autain, député de Loire Atlantique. Benoît Quignon est diplômé de HEC et ancien élève de l’IEP Paris.

Michèle Rabin Roche nommée directrice du territoire « Grand Paris Nord » de Grand Paris Aménagement

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Michèle Rabin Roche a été nommée directrice du territoire « Grand Paris Nord » de Grand Paris Aménagement par le directeur général de l’établissement public, Thierry Lajoie. Elle succède à Soraya Hamrioui nommée directrice générale adjointe en charge de l’aménagement depuis le 27 janvier 2020 et exerçant l’interim de cette fonction depuis lors. Agé de 50 ans, Michèle Rabin Roche a développé une expérience dans la conduite opérationnelle et le montage d’opérations en matière d’aménagement urbain. Après avoir conduit pendant 6 ans les réhabilitations de quartiers d’habitat social à Saint Ouen l’Aumône, Evry ou Grigny pour le groupe Opievoy, elle pilote comme directrice générale le syndicat mixte du site de la gare TGV de Valence. En 2016 elle rejoint Grand Paris Aménagement comme directrice de projet en charge du pilotage de la douzaine d’opérations de l’établissement situées en Essonne et en Seine et Marne. La direction du territoire « Grand Paris Nord » est une des cinq directions territoriales chargées de concevoir et mettre en œuvre la centaine d’opérations d’aménagement urbain actives ou à l’étude de Grand Paris Aménagement. Cette direction pilote une quinzaine d’opérations d’aménagement majeures en Seine-Saint-Denis et dans le Val d’Oise.

Schroders recrute Sophie van Oosterom en tant que responsable mondiale de l’immobilier

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Sophie van Oosterom rejoindra Schroders en janvier 2021 au poste de responsable mondiale de l'immobilier et supervisera le portefeuille immobilier direct et indirect. Avant de rejoindre Schroders, Sophie van Oosterom était CEO et CIO de la région EMEA pour CBRE Global Investors. À ce titre, elle était responsable de la supervision de toutes les opérations, de la stratégie et des performances d'investissement et du développement des programmes dans la région. Elle a également été membre du comité exécutif mondial et du comité d'investissement mondial et a présidé le comité exécutif européen et le comité d'investissement européen. Sophie van Oosterom a débuté sa carrière dans l'immobilier et la finance en 1996. Avant de rejoindre CBRE Global Investors, elle était managing director et responsable européenne de la gestion des actifs des fonds de private equity de Lehman Brothers Real Estate Partners (aujourd'hui Silverpeak Real Estate Partners), qui géraient à leur apogée environ 20 Mds$ d'actifs. Après presque 9 ans chez Schroders, Duncan Owen a décidé de quitter son poste de responsable mondial de l'immobilier à compter du 31 décembre 2020 et prendra un rôle de conseiller. La division immobilier a atteint 19,2 Mds€ d’encours (au 31/12/2019).

DIF Capital Partners entre au capital de Ielo

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Ielo, opérateur d’infrastructures fibre optique à destination du marché wholesale entreprise, a annoncé l’arrivée du fonds d’infrastructures européen DIF Capital Partners au sein de son capital afin de soutenir sa croissance et accélérer son développement sur l’ensemble du territoire français. Cette prise de participation minoritaire illustre également la volonté de DIF Capital Partners de poursuivre ses investissements dans le secteur des infrastructures de télécommunications en Europe. Né de la fusion entre les sociétés Ielo et Liazo en 2016, le groupe a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 13,5 M€ et compte aujourd’hui plus de 90 collaborateurs et 250 clients « partenaires actifs ». L’investissement de DIF Capital Partners – via son véhicule Core Infrastructure Fund II – s’inscrit selon une logique long terme et doit permettre au groupe « de devenir le troisième opérateur d’infrastructures fibre optique wholesale en France ». Cette prise de participation s’accompagne également d’un changement de nom, Ielo-Liazo devenant Ielo. Quant aux quatre co-fondateurs (Julien Ducros, Arthur Fernandez, Frédéric Motte et Bertrand Yvain), ils restent actionnaires majoritaires. Ielo entend poursuivre son développement sur le territoire français avec près de 160 M€ d’investissement prévu à 5 ans dont 90 M€ sur les deux prochaines années. Le groupe va également agrandir ses équipes, avec notamment la création de nouveaux centres techniques régionaux et le recrutement d’environ 220 collaborateurs supplémentaires sur les cinq prochaines années.

AXA IM - Real Assets lève plus d’1 Md€ pour son deuxième fonds de dette d'infrastructure

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AXA Investment Managers - Real Assets a annoncé le closing final de son deuxième fonds de dette dédiée aux infrastructures (EIS 2). Environ 1,05 Md€ ont été levés. L’objectif initial a ainsi été dépassé. Depuis son lancement en décembre 2018, EIS 2 a déjà investi dans six transactions dans les secteurs des infrastructures numériques, des énergies renouvelables et du transport ferroviaire en France, en Espagne et en Allemagne. En plus de co-investir aux côtés d'EIS 1, le fonds s’engagera aux côtés de mandats existants et de tiers capital géré par l'équipe infrastructure finance d'AXA IM - Real Assets. EIS 2 recherchera des opportunités sur les marchés primaire et secondaire.

Schroders collecte plus de 300 M€ pour son dernier fonds de dette infrastructure Euro

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Schroders a finalisé le premier closing du fonds Schroder Euro Enhanced Infrastructure Debt Fund1 (Julie II), pour un montant de 312 M€. Le fonds, géré par Schroder Aida, la société de gestion française du groupe spécialisée sur le financement d’infrastructures, a été lancé au 1er trimestre 2020. Il cible les opportunités sur la dette infrastructure sub- investment grade en Europe, et vise un total de 750 M€. Il s’agit du deuxième fonds lancé sur cette stratégie, le premier ayant été lancé en 2017 avec près de 350 M€ qui ont été quasiment intégralement déployés en 2 ans. Le portefeuille se concentrera sur des actifs « core » brownfield, avec une exposition diversifiée en termes de type de dette, pays et secteurs. Il recherchera des actifs offrant « des services essentiels aux communautés, à forte intensité capitalistique, avec des barrières à l’entrée élevées, une longue durée de vie économique, des cash flows pérennes sur le long terme, avec un faible risque technologique et dans des marchés régulés. » Les opportunités pourront ainsi provenir des secteurs de l’eau, de l’énergie et notamment des renouvelables, des réseaux d’électricité, des routes et du secteur ferroviaire. Le fonds intègre les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans son processus d’investissement. Le premier closing a attiré des investisseurs européens et asiatiques avec un soutien des investisseurs présents dans le premier fonds, notamment des clients assureurs.

Engie et EDP Renováveis créent Ocean Winds

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Le groupe Engie et EDP Renováveis ont annoncé la création d'Ocean Winds (OW), une joint-venture détenue à parts égales par les deux entreprises et spécialisée dans l'éolien en mer posé et flottant. La nouvelle-née sera « l'investisseur exclusif chargé de saisir toutes les occasions qui se présentent au niveau mondial en matière d'éolien offshore et ambitionne de devenir l'un des cinq plus grands opérateurs de parcs éoliens en mer du monde en s'appuyant sur les compétences industrielles et la capacité de développement de ses deux entreprises mères ». Basée à Madrid, l’entreprise compte actuellement 200 salariés et prévoit d’atteindre les 300 d’ici la fin de l’année. Spyros Martinis, directeur général d'OW, s'est exprimé à l'occasion : « OW a été créée pour capitaliser sous une seule et même bannière l'expérience et le savoir-faire de deux entreprises reconnues du secteur des énergies renouvelables, dans le but de devenir un leader de l'éolien en mer. Nous partageons la même vision du rôle des énergies renouvelables en général, et de l'éolien offshore en particulier, dans le modèle énergétique émergent. La création d'une entreprise qui combine l'expérience et les ressources de deux acteurs nous permettra de renforcer notre position de leader sur le marché, à un moment où la transition devient de plus en plus nécessaire. »

GRTgaz et dix autres transporteurs de gaz présentent leur plan pour une dorsale hydrogène en Europe

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Une semaine après la publication par la Commission européenne de sa stratégie hydrogène pour une Europe neutre pour le climat, GRTgaz et dix autres gestionnaires d’infrastructures gazières, opérant dans neuf États membres, ont exposé leur vision du développement de cette « dorsale hydrogène » européenne. Pour Thierry Trouvé, Directeur Général de GRTgaz, « dans un contexte de transition énergétique, GRTgaz place la neutralité carbone au cœur de sa stratégie de long terme et oriente durablement son infrastructure vers le transport de gaz et d’hydrogène bas-carbone et renouvelables. » Les travaux menés par GRTgaz avec Enagás, Energinet, Fluxys Belgium, Gasunie, NET4GAS, OGE, ONTRAS, Snam, Swedegas et Teréga, soutenus par Guidehouse, montrent que leurs réseaux gaz existants peuvent être adaptés pour transporter l’hydrogène à un coût abordable. Pour GRTgaz et ses homologues en Europe, « l’émergence graduelle d’un réseau hydrogène dès le milieu de la décennie est possible, pour atteindre d’ici 2030 un premier ensemble totalisant 6 800 km reliant les différentes vallées européennes de l’hydrogène (Hydrogen Valleys). » Pour 2040, un réseau d’hydrogène de 23 000 km est envisagé, la « dorsale hydrogène » européenne, constitué à 75 % de canalisations existantes de gaz naturel converties et complété par 25% de nouvelles canalisations hydrogène. À terme, deux réseaux de transport de gaz parallèles et complémentaires coexisteraient et participeraient à la neutralité climatique : un réseau dédié à l’hydrogène et un réseau dédié au (bio)méthane. Le coût de création de ce réseau est estimé entre 27 et 64 Mds€, « bien inférieur à celui d’un réseau entièrement neuf et raisonnable au regard des coûts globaux à consentir pour le développement de la production et des usages de l’hydrogène bas-carbone et renouvelable ». Le coût moyen de transport est estimé entre 0,09 et 0,17 € par kg d’hydrogène par 1 000 km, « à comparer au coût de production de l’hydrogène renouvelable de 2,5 à 5,5 euros par kg visé par la stratégie européenne. » L’estimation reste à ce stade relativement large, principalement du fait de l’incertitude liée au coût des compresseurs dépendant des lieux de leur implantation. Le groupe de gestionnaires d’infrastructure est convaincu « que la dorsale hydrogène européenne pourra couvrir l’ensemble de l’Union européenne ». Le groupe invite les autres gestionnaires d’infrastructures gazières à les rejoindre dans le développement de ce plan pour une infrastructure dédiée à l’hydrogène.

Le Port du Havre et LHTE signent un contrat de concession

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Début juillet, Haropa – Port du Havre et la société Le Havre Terminal d’Exploitation (LHTE) ont signé un contrat de concession de service public pour l’exploitation du terminal multimodal et la gestion des services associés, créant ainsi les conditions nécessaires au développement de l’activité du terminal multimodal (TMM). Mis en service en 2015, le TMM est « l’outil essentiel de consolidation et de massification des flux de conteneurs des différents terminaux maritimes ». Le contrat de concession de service public, signé le 6 juillet 2020, vise à insuffler « une nouvelle dynamique qui permet de développer des services à valeur ajoutée pour la clientèle ». Celle-ci se fera grâce à un pilotage unifié de l’exploitation du terminal et de sa navette ferroviaire, des engagements pris en termes de performance, flexibilité, adaptabilité, capacité et qualité du service, et la mise en place de nouveaux services à la marchandise et de nouvelles fonctionnalités numériques visant à optimiser les process et le passage de la marchandise. En parallèle, Haropa– Port du Havre est entré au capital de la société LHTE à hauteur de 31%, en lieu et place du groupe CMA CGM. « Cette étape décisive pour le Terminal Multimodal s’inscrit pleinement dans l’action de l’Etat pour le développement du transport combiné et des mode décarbonnés » s’est félicité Baptiste Maurand, directeur général du port du Havre.

Par François Perrigault (@fperrigault) et Boris Beltran (@bobobeltran)

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