La veille urbaine du 16 juillet 2020
Baisse historique de l’activité dans l’artisanat du bâtiment
Après la chute brutale en fin de premier trimestre occasionnée par les mesures du confinement (-12 %), l’activité de l’artisanat du bâtiment s’effondre au 2e trimestre avec un recul de 24 % en volume selon la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb). Alors que l’activité a pu redémarrer progressivement dès avril, grâce notamment la parution du guide OPPBTP, la reprise n’a été que partielle et graduelle. Ainsi, les entreprises artisanales déclarent que leur capacité de production n’est encore qu’à 85 % début juillet tandis qu’à la fin du premier trimestre, 80 % des entreprises de l’artisanat du bâtiment étaient à l’arrêt. « Si la reprise d’activité est effective début juillet, elle est pour autant subordonnée à la confiance des ménages et à l’évolution du taux de chômage qui pourraient impacter les travaux et le nombre des transactions, lesquelles pourraient chuter de 25 % en 2020 », selon le communiqué de presse. Jean-Christophe Repon, président de la Capeb, ajoute : « La crise du Covid-19 a provoqué un choc inédit bien supérieur à celui de la crise de 2009. La violence de cette pandémie se chiffre en effet à 24 % de perte d’activité. Cependant, cette période brutale et étrange que la France a traversé n’a pas été ressentie à l’identique sur le territoire : l’activité a moins baissé dans les zones rurales que dans les grandes villes. Pour le 2e semestre, les artisans se veulent optimistes et espèrent garder leurs salariés et maintenir toutes les compétences dans leurs entreprises. Cependant, la réalité que nous avons scénarisée fait état d’une baisse d’activité sur l’année 2020 comprise entre 15 et 17 %, soit une perte de 20 000 à 30 000 emplois. Mais deux inconnues majeures subsistent dans le cadre de la reprise de l’activité : le retour éventuel du virus et l’effet domino lié à la crise économique. »
Les promoteurs veulent mettre le logement neuf au cœur de la relance
La FPI, regroupant les promoteurs immobiliers de France en logement et en immobilier d’entreprise, a présenté ses propositions pour une relance par le logement neuf. Dans le but d’accélérer la délivrance des permis de construire et de faciliter le rattrapage du temps perdu sur les chantiers. La fédération propose mettre en place les régimes transitoires « PC Covid » et « chantier Covid ». Elle suggère aussi de soutenir la demande en maintenant et en développant le dispositif Pinel pour les investisseurs particuliers et le PTZ pour les primo-accédants, « mais au prix d’un verdissement rapide car ces outils peuvent devenir de puissants accélérateurs de croissance verte. » Enfin, la FPI milite pour une simplification administrative, par sa digitalisation et par une forme de régulation de la décentralisation. « Le gouvernement connaît le détail de nos propositions, mais les besoins de notre secteur vont au-delà des mesures réglementaires ou fiscales, explique Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI France. Dans une période troublée où les repères vacillent, il faut rappeler les vertus du logement neuf non seulement pour l’économie, mais aussi et surtout pour la vie des français. Pour la relance, il faut miser sur nos atouts, et la construction en est un ».
Nouveau projet pour Capelli à Luxembourg
Le groupe Capelli a signé un protocole d’accord avec Baltisse, le fonds d’investissement de la famille Balcaen, pour développer un projet à proximité du quartier Gasperich. Ce nouvel ensemble immobilier, dont le chiffre d’affaires potentiel atteint 183 M€, s’inscrit dans un programme plus global de réaménagement urbain. L’objectif est de le commercialiser à hauteur de 80 % auprès d’institutionnels sous forme de ventes en bloc. Les nouveaux bâtiments seront composés d’une centaine de logements, d’une résidence appart-hôtel, d’une crèche, d’espaces de coworking et de restaurants. Le projet intègre des espaces de convivialité et des voies de circulation douce dans un concept paysager alternant îlots d’eau et de plantation.
Coup d’envoi de la construction de la tour Mirabeau à Marseille
(©CMA CGM)
Le Groupe CMA CGM, et Bouygues Immobilier ont annoncé le coup d’envoi de la construction du Mirabeau. Cette tour est réalisée par l’architecte Hala Wardé et est construite autour de trois priorités : la qualité de vie, la sécurité et l’environnement. Sur une surface de 21 800 m², les 21 étages de bureaux ont été conçus pour répondre aux nouveaux usages et modes de travail. L’édifice bénéficie notamment d’espaces extérieurs et de fenêtres ouvrables à tous les étages, permettant une ventilation naturelle. Au sommet de la tour, un lieu évoquant la forme d’un conteneur maritime proposera des espaces partagés pour organiser des événements. La commercialisation de l’immeuble est assurée en co-exclusivité par BNP Paribas Real Estate et Cushman & Wakefield, et sera livré en 2023 pour accueillir de nouvelles entreprises au cœur de la Skyline de Marseille.
Pitch Promotion livre le Campus Orange à Lyon
(©Renaud Araud photographe)
Après 5 ans d’intervention, Pitch Promotion a livré le campus Orange à Lyon, en plein cœur du quartier d’affaires de la Part-Dieu. D’une surface totale de 26 000 m², ces espaces de travail permettront de regrouper à terme plus de 3 000 collaborateurs du groupe qui prendront possession des lieux à partir du mois de septembre 2020. Mené en partenariat avec le groupe Orange et la SPL Lyon Part-Dieu, le projet a été réalisé sur un site occupé avec le central téléphonique en activité 24h/24 et 7j/7. Il était concomitant d’une opération de 160 logements libres, intermédiaires et sociaux également réalisés par Pitch Promotion, ainsi que du redressement de la rue Maurice Flandin et de l’agrandissement de l’esplanade Nelson Mandela gérés par la SPL Lyon Part-Dieu. Le projet a en effet inclus la rétrocession à la Métropole de Lyon d’une parcelle pour l’agrandissement de l’esplanade Nelson Mandela, un espace vert qui s’étendra à terme sur 1,7 hectares. L’architecture « collinaire » a permis de dégager de grandes toitures végétalisées sur chaque bâtiment qui représentent une surface totale de 3 000 m². A partir du R+2, ces espaces verts sont prolongés par des terrasses accessibles (1 330 m²), aménagées et reliées entre elles par des escaliers extérieurs. Les façades des deux bâtiments en R+8, situés de part et d’autre du bâtiment technique historique, sont en aluminium extrudé thermo laqué et aux vitrages clairs et émaillés. L’opération s’ouvre sur un hall monumental donnant sur un nouveau parvis végétalisé. Ce porche est prolongé par une grande agora centrale qui relie les deux bâtiments et le central téléphonique, et qui se termine par plusieurs points de restauration dont le restaurant d’entreprise d’une capacité de 1 600 couverts par jour. Par ailleurs, le bâtiment a été pensé en lien avec les réflexions de la SPL Lyon Part-Dieu pour inclure également les espaces publics environnants. Des locaux réservés aux vélos sont directement accessibles depuis la nouvelle piste cyclable à double sens de la rue Maurice Flandin. Ces locaux aménagés, ventilés et sécurisés sont munis de vestiaires, de places électrifiées et de matériel d’entretien ou pour de petites réparations. Des vélos à assistance électrique sont en libre-service et des espaces sont également prévus pour les trottinettes.
Finestate lance sa deuxième opération de co-living
Finestate vient d’acquérir à Issy-les-Moulineaux un immeuble de bureaux vacant en vue de le restructurer totalement pour créer une résidence de co-living de 1 850 m² dont elle sera à la fois propriétaire et opérateur. Cet immeuble proposera dans le cadre de contrats de longue durée (au moins trois mois) 46 studios et 2 pièces dotés d’une kitchenette, d’une salle d’eau, d’un dressing, et d’espaces communautaires tels que salon, espace de coworking, salle de sport, laverie, home cinéma, jardin, toit-terrasse. La résidence offrira également un local à vélos et quelques places de parking. Le ménage et la blanchisserie seront fournis chaque semaine. Destinée de façon prioritaire aux cadres des entreprises établies sur la commune, la résidence doit permettre d’allier la mise à disposition d’un espace personnel privatif et un cadre de vie convivial au sein des espaces communautaires. En outre les résidents bénéficieront d’un réseau de prestataires locaux (commerces, soins médicaux, etc), partenaires de Finestate. La résidence, à la lisière du quartier d’affaires « Pont d’Issy », sera desservie par les transports en commun : proche du métro Mairie d’Issy (ligne 12), de la station de RER Issy Val de Seine (RER C) et du tramway T2. Son ouverture est prévue pour la fin du premier semestre 2021. La transaction a été signée par l’étude Haussmann, la mission d’architecte est confiée à Brice Piechaczyk (agence ENIA) ; le financement est assuré par BNP Paribas, et divers partenariats ont été préparés avec les futurs prestataires de services du projet.
Colonies ouvre les portes d’une résidence de coliving à Lille
Colonies a annoncé l’ouverture prochaine, prévue pour fin août, d’une nouvelle résidence. Baptisée « Brooks », elle est située dans le centre de Lille - à 100 mètres du métro Palais des Beaux-Arts – et aménagée pour 10 locataires. En son sein, deux formats de logement seront disponibles pour les aspirants locataires : chambre avec salle de bain privée ou studio. Dans ces résidences, comme dans les autres, Colonies assurera à ses locataires un ensemble de services inclus dans le tarif : assurance logement, eau, chauffage, électricité, mais aussi petits consommables, internet haut débit, et ménage… ainsi qu’un « welcome kit » pour les nouveaux résidents. Colonies indique qu’elle ouvrira prochainement de nouvelles résidences en région, à Bordeaux, Lyon et Marseille.
DSI Pôle Emploi loue 6 600 m² de bureaux à Pessac
La société DSI Pôle Emploi, qui a comme principale activité le développement des applications traitant les dossiers des demandeurs d’emploi, vient de prendre à bail, 6 600 m² de bureaux au 34 avenue Gustave Eiffel à Pessac (33), sur l’opération « Cœur Bersol » réalisée en co-promotion par Redman Atlantique et Hervé Le Naour. Il s’agit d’un immeuble neuf certifié BREEAM VERY GOOD, situé au sein du nouveau quartier tertiaire de Pessac qui intègre à la fois des commerces, des immeubles de bureaux et des locaux d’activité. La transaction a été réalisée par BNP Paribas Real Estate, conseil des deux parties.
BNP Paribas REIM acquiert l’immeuble Okabé au Kremlin-Bicêtre
BNP Paribas REIM a acquis, pour le compte de la SCPI Accimmo Pierre, un immeuble de bureaux d’une surface totale de 25 404 m² situé au 57-77 avenue de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre. Baptisé Okabé, l’ensemble offre différents services à ses locataires, tels qu’un restaurant, une conciergerie, un salon lounge, un parking de 326 places, ou encore un espace de co-working. Il bénéficie également des offres proposées par le centre commercial situé juste en dessous. Cette transaction intervient alors que le bâtiment est entièrement loué à 12 locataires. « Nous sommes ravis de cette nouvelle acquisition qui illustre bien la stratégie d’Accimmo Pierre en ajoutant à notre portefeuille un immeuble moderne et multi-locataires, ce qui nous semble particulièrement pertinent dans le contexte actuel, explique Guillaume Delattre, Chief Investment Officer de BNP Paribas REIM France. Cet immeuble est très attractif pour les utilisateurs car il offre de nombreux services tout en maintenant un loyer compétitif et bénéficie d’une excellent désserte en transports en commun. » BNP Paribas REIM a été conseillé par l’étude Thibierge tandis que Primonial REIM était accompagné par l’étude Wargny Katz. Les parties ont été conseillées par JLL.
Unofi signe l’Olympe à Saint-Denis
Unofi-Gestion d’Actifs vient d’acquérir, pour le compte de Notapierre, auprès d’AEW, l’immeuble « Olympe » à Saint-Denis (93). L’actif, qui a été conçu par l’architecte Alexandre Ghiulamila, offre une façade en pierre et verre, un grand hall d’entrée, des espaces de vie lumineux, un patio intérieur dans lequel des circulations ont été abritées, ainsi que des balcons et terrasses dont bénéficient les utilisateurs. L’immeuble présente une surface locative globale de plus de 15 000 m² à usage principal de bureaux, avec des commerces en pied d’immeuble. Il est élevé sur quatre étages avec deux niveaux en sous-sol pour les stationnements intérieurs. Au rez-de-jardin, une cafétéria et un restaurant d’entreprise ont été récemment rénovés. Ils s’ouvrent sur une terrasse et un jardin dédiés. Sur le plan environnemental, l’immeuble est certifié BREEAM IN USE Very Good. Les commerces sont classés ERP. L’immeuble est loué en totalité à plusieurs locataires, parmi lesquels Engie et SNCF. Le groupe Unofi était accompagné par B&C France dans le cadre de cet investissement, et conseillé par Notaparc Notaires. La société AEW était conseillée dans cette transaction par l’office notarial Prud’homme & Baum.
Advenis REIM acquiert 5 actifs de bureaux en Allemagne
Advenis REIM a annoncé l’acquisition de 5 actifs de bureaux d’une valeur de 117 M€ pour le compte de la SCPI Eurovalys. Une partie porte sur un portefeuille de 4 actifs pour un montant de 82 M€ hors droits situés à Gelsenkirchen, Müllheim et Cologne (2 actifs). Cet investissement couvrer un ensemble immobilier construit entre 1991 et 2004 et qui développe une surface de 63 113 m² et 996 places de parking. En moyenne, le taux d’occupation est de 91 % pour un total de 30 locataires. La moyenne des baux résiduelle à l’acquisition est de 5,7 ans. Parmi les locataires du portefeuille figurent Aon, l’Etat allemand ou encore Aldi International. « Les études financières menées sur les locataires lors de l’acquisition n’ont révélé aucune difficulté de solvabilité sur l’ensemble des actifs », précise le communiqué de presse. Le montant d’acquisition de ce portefeuille a toutefois été « ajusté » durant la négociation afin de refléter l’impact de la Covid-19. Advenis REIM a également acquis, pour un montant de 33,2 M€ hors droits, 94,9 % des parts de la SCI Edmund Rumpler qui détient en direct un immeuble de bureaux à Cologne. L’actif a été construit en 1992 sur une surface de 14 611 m² avec 272 parkings. Le taux d’occupation financier est de 95 % pour un total de 12 locataires. La moyenne des baux résiduelle à l’acquisition est de 4,76 années. Les principaux locataires sont Eurowings (filiale de Lufthansa), Barmer GEK (établissement public, assureur allemand) et Andritz Separation (spécialiste des séparateurs mécaniques). Cet investissement se fait en partenariat avec le groupe Inovalis (qui détient les 5,1 % de parts restantes de la SCI).
Valeur & Capital signe une résidence étudiante de 122 logements à Dijon
Le groupe Valeur & Capital a acquis une résidence étudiante située à Dijon (écoquartier Heudelet). L’ensemble sera exploité par les Belles Années (groupe Valeur & Capital). Livrée en 2018 et d’une surface totale de 3 180 m², l’actif est composé de 122 logements. « La résidence étudiante se trouve à proximité immédiate du centre-ville et des grandes écoles (Burgundy School of Business, Sciences Po, …) », précise le communiqué de presse. Dans cette opération, Gouny & Starkley était conseil exclusif de groupe Fiminco (vendeur).
L’indice de référence des loyers augmente de 0,66 % au T2
Au deuxième trimestre 2020, l’indice de référence des loyers s’établit à 130,57 selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Sur un an, il augmente de 0,66 %, après +0,92 % au trimestre précédent.
Les taux de crédit immobilier sont repassés au-dessus de l’inflation
Depuis 3 mois, le taux moyen des crédits immobiliers a augmenté de 14 points selon l’Observatoire Crédit Logement / CSA. L’essentiel de la hausse est intervenu en mai (+ 8 points), en réponse à la montée des risques de défaut des emprunteurs et à l’incertitude sur les évolutions macroéconomiques et financières associés à la crise économique (montée du chômage et perte de pouvoir d’achat) déclenchée par l’épidémie de la Covid 19 et la mise en œuvre du confinement. La remontée des taux a cependant commencé à ralentir en juin (1,29 %). Le ralentissement cède maintenant la place à l'atténuation des tensions : en juillet, le taux moyen se replie (1,26 % à mi-juillet). Désormais, quelle que soit la durée à l’octroi, 15, 20 ou 25 ans, les taux moyens ont repassé la barre des 1 %, mettant ainsi un terme aux deux années durant lesquelles le taux moyen s’était maintenu sous l’inflation. Les conséquences économiques et sociales de la crise de la Covid 19 pèsent également fortement sur la production de crédits. À la baisse déjà constatée les deux premiers mois de 2020, suite à la mise en œuvre des recommandations du HCSF (nombre de prêts accordés en recul de 6,6 % en glissement annuel) se sont ajoutés les conséquences du confinement sur l’activité (abandon ou report d’une grande partie des projets envisagés). La production de crédits a donc chuté brutalement sur les trois derniers mois écoulés durant lesquels la crise s’est déroulée, et tout particulièrement en mai. En dépit d’un effet de rattrapage post confinement, la reprise observée en juin n’a pas permis de retrouver le niveau d’activité de février 2020, et encore moins celui de juin 2019 et le nombre de prêts accordés en juin 2020 marque un recul par rapport à juin 2019 : · - 9,8 % pour l'ensemble du marché ; -10,1 % pour le marché du neuf ; -18,7 % pour le marché de l'ancien.
BNP Paribas REPM, représenté par Csongor Csukas, prend la présidence de l’APROMA
L’association des property managers (APROMA) a élu, à l’unanimité, son nouveau président : BNP Paribas REPM, représentée par Csongor Csukás. Il succède à Septime, représenté par Paul-André Pelloux qui n’a pas souhaité briguer un 3e mandat. Csongor Csukás est Président de BNP Paribas Real Estate Property Management France depuis décembre 2018. Il a rejoint le groupe en 2010 en tant que directeur général pour la Hongrie et la République Tchèque et devient head of international property management en 2014. « Je considère que c’est un enjeu collectif de changer l’image de notre métier par des preuves de nos compétences et par notre capacité d’accompagner nos clients, explique Csongor Csukás. Nous sommes capables de produire des résultats remarquables, mais paradoxalement non reconnus ou sous-valorisés. Je crois intimement que ce changement ne peut pas se faire séparément « un par un », mais qu’il est nécessaire que les efforts de nous tous soient réunis et représentés de façon unifiée et cohérente au niveau global de notre métier. » L’Assemblée Générale a également procédé au renouvellement du bureau qui se compose ainsi : président – BNP Paribas REPM (représenté par Csongor Csukas) ; vice-président – Septime (représenté par Paul-André Pelloux) ; trésorier – Solaris Gestion (représenté par Patrice Cailly) ; secrétaire – Perial (représenté par Christian Bertrand) ; membres – Nexity (représenté par Sébastien Durand) et Telmma (représenté par Eric Juhe).
La FNTP satisfaite du discours de Jean Castex
La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) s'est montrée très satisfaite du discours de politique générale prononcé par Jean Castex le 15 juillet. Selon la fédération, « les annonces du Premier ministre ont donné une large place au soutien à l’investissement des collectivités territoriales orienté vers le développement durable et l’aménagement du territoire et sont donc aujourd’hui accueillies très favorablement par la profession ». En effet, convertir l’éclairage public, développer massivement les pistes cyclables, promouvoir les énergies renouvelables, déployer des bornes de recharges électriques, engager la remise en état du patrimoine d’infrastructures et notamment des canalisations d’eau et des petites lignes ferroviaires, finaliser le déploiement du THD et de la fibre optique sont autant d’exemples qui ont été mis en avant par le nouveau premier ministre. Toutefois, la FNTP n'a pas manqué de souligner que « la question du financement reste en suspens », alors que, selon elle, « les besoins sont clairement identifiés et représentent à eux seuls près de 10 Mds€ de financement complémentaires par an ». En détails, la FNTP évoque 2,5 MDs€ de besoin de financements complémentaires, chaque année, pour les grands projets, et 7,5 Mds€ pour les projets de transition écologique dans les territoires.
Systovi et Voltec Solar sur le pont pour lancer un projet photovoltaïque
Les ETI industrielles familiales CETIH (Machecoul, Pays de la Loire) et Alspan-STRUB (Dinsheim-sur-Bruche, Bas-Rhin), avec leurs activités respectives Systovi et Voltec Solar dans la fabrication de panneaux photovoltaïques, ont entamé des discussions en vue de la création d'une entreprise française du solaire. Le projet, baptisé Belenos, ambitionne d'atteindre une capacité de production d'électricité de 1GW par an, et un volume d’affaire d’environ 250 M€ d’ici à 5 ans. « L’objectif fixé par la PPE est d’augmenter la production de 10GW actuellement à 44GW à horizon 2028, ce qui représente 4GW installés par an », rappelle François Guérin, Directeur général de CETIH. Le projet devrait démarrer en 2021.
Une plateforme d'échange pour réduire les émissions du transport routier
L’Ademe, le ministère de la Transition écologique et les organisations professionnelles du secteur ont annoncé le lancement de la plateforme d’échange de données environnementales pour le secteur du transport routier et de la logistique. Cette plateforme commune, initiée dans le cadre du Programme d’engagements volontaires pour l’environnement (EVE), doit faciliter le partage des informations environnementales entre transporteurs et leurs clients donneurs d’ordre. En « apportant une standardisation des données et des modalités d’échange », elle doit constituer un nouvel outil pour accompagner les entreprises dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, dans leurs activités de transport et de logistique. Ainsi, « par le calcul et la transmission des indicateurs de performance environnementale, la plateforme EVE permet aux transporteurs de s’évaluer, de comparer leur performance avec celle d’entreprises similaires, de façon anonyme, et de valoriser leurs efforts en matière de réduction d’émissions de GES vis-à-vis de leurs clients. Ils peuvent également en retour recevoir des informations statistiques et indicateurs clés de la part de leurs clients ».
La Région Île-de-France lance une pétition contre l'État
Le Conseil régional d'Île-de-France, accompagné de plusieurs associations d'usagers des transports en commun, ont lancé une pétition sur le site Change.org, intitulée « Ce n'est pas aux usagers de payer mais à l'État ! ». Celle-ci a pour objectif "d'interpeller le Président de la République et le Premier Ministre et demander à l'Etat de payer les pertes de recettes dans les transports franciliens qui s'élèvent à 2,6 Mds€ à cause du Covid. Pour rappel, le 8 juillet dernier, Île-de-France Mobilités s'est déclaré en cessation de paiements, ne pouvant ainsi plus payer les opérateurs de transports dont la RATP et la SNCF. La Région appelle ainsi à l'Etat, qui s'est pour l'instant engagé à verser 425 M€, à « mettre en place un plan de sauvegarde des transports publics franciliens » qui passe par « une compensation intégrale des pertes de recettes dues à la crise sanitaire ».
Par François Perrigault (@fperrigault), Boris Beltran (@bobobeltran) et Thomas Gutperle