Suite à la crise sanitaire, l'Ademe a publié différentes études dont l'une, consacrée au télétravail, donne des données chiffrées sur le potentiel de réduction des déplacements et des émissions de gaz à effet de serre.

Après la fin du confinement mis en place dans le cadre de l’épidémie mondiale de Covid-19, l’Ademe a présenté différentes études qui éclairent sur les modes de vie et les aspirations des Français suite à cette crise sanitaire et qui s’inscrivent dans le cycle « Diagnostic commun » lancé par le ministère de la Transition écologique et solidaire. L'étude « Le télétravail et les modes de vie en lien avec le confinement de 2020 » rend compte des impacts du télétravail sur le quotidien des Français en matière de consommation et de mobilité notamment.

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source : Ademe

En matière de mobilités, le télétravail permettrait de réduire le nombre de déplacements de 69% et les distances parcourues de 39%) passant de 9km à 5,5 km « grâce à la réduction des trajets pendulaires le jour de télétravail ». Le télétravail offre donc, selon l’Ademe, « un potentiel considérable de réduction de la mobilité avec des effets favorables sur la congestion et les émissions de gaz à effet de serre et polluants ». Le potentiel s’élèverait à 35 % des actifs en télétravail, dont 18 % des primo-télétravailleurs issus de la période du confinement. En France, le potentiel de réduction des déplacements serait évalué à 2,4 % soit 3,3 millions de déplacements évités par semaine : un gain de l’ordre de 3 200 tonnes de CO2 par semaine, et ce « en ne tenant compte que des trajets pendulaires en voiture ».

B.B.

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