La veille urbaine du 16 mars 2020
Eternam et Mont Thabor Investissement signent un parking au 66 Champs-Élysées
Le FPCI Phoenix Club Invest 2, conseillé par Eternam, et la foncière privée Mont Thabor Invest ont annoncé l’acquisition d’un parc de stationnement public souterrain composé de 411 places au 66 avenue des Champs-Élysées. L’ensemble développe 18 000 m² répartis sur 6 niveaux. Il fera l’objet d’une rénovation complète en s’appuyant sur des services et des solutions de « parking intelligent ». Celle-ci a été confiée au cabinet LBB Architecture accompagné par C&E Ingénierie et le bureau d’étude Batiss. Eternam et Mont Thabor Invest ont été accompagnés par Herbert Smith Freehills et l’étude notariale Rebérat et Associés sur l’opération.
Réalités émet un Euro PP de 15 M€
Réalités a finalisé l’émission d’une nouvelle émission obligataire sous format EURO PP d’un montant de 15 M€. Cette somme doit financer le développement et la croissance attendue des ses activités. Les obligations d'un nominal de 100 000 euros et d’une maturité de 4,5 ans porteront intérêt au taux annuel préférentiel de 2 % sur la première année, puis seront réévalués d’1 % par an tout au long du placement. Cette opération a été menée conjointement par les équipes finance de Réalités avec l’appui de Capelis en tant que conseiller en investissements financiers, Société Générale Securities Services en tant qu’agent financier, CMS Francis Lefebvre Avocats en tant que conseil juridique, Aether Financial Services en tant qu’agent de la masse, et Financière d’Uzès en tant que prestataire de services d’investissements.
Les annonces liées au coronavirus
URW fait le point sur l’impact des mesures prises pour contenir la propagation du virus
Les mesures prises par les gouvernements ces derniers jours pour contenir la propagation du coronavirus auront un impact sur les activités d’Unibail-Rodamco-Westfield selon un communiqué du groupe. « A cette date, les autorités locales ont exigé que tous les magasins non essentiels soient fermés en France, en Espagne, en Pologne, en Autriche, en République tchèque et en Slovaquie », poursuit la foncière. Les centres commerciaux du groupe dans ces marchés sont donc fermés (seuls les supermarchés, magasins d'alimentation et les pharmacies sont généralement autorisés à ouvrir). Certaines restrictions relatives aux heures d’ouverture sont également applicables au Danemark. D'autres centres commerciaux d’Unibail-Rodamco-Westfield continuent de fonctionner pour l'instant. Néanmoins, ils font face à une fréquentation réduite. Par ailleurs, la SIIC s’attend à ce que d'autres gouvernements adoptent des mesures similaires. Elle constate également un impact sur son activité congrès expositions, le gouvernement français ayant interdit les événements de plus de 100 personnes. L’activité bureaux du groupe n'est pas affectée pour l’instant selon le communiqué. « A ce stade, il est trop tôt pour déterminer l'impact de la situation sur les obligations contractuelles des enseignes et autres partenaires du groupe ou pour estimer l'effet de mesure de soutien au cas par cas que le groupe prendrait. URW a engagé un dialogue actif avec ses locataires pour relever ces défis sans précédent. » En outre, la foncière a réduit ses dépenses hors personnel, différé ses dépenses en capital non essentielles et aura recours à tous les mécanismes pertinents fournis par les différentes autorités nationales pour aider les entreprises à traverser la crise. Toutefois, la foncière indique ne pas pouvoir estimer à l’heure actuelle l'ampleur de l'impact sur ses résultats.
Le CNCC adresse ses recommandations à ses adhérents bailleurs
Le Conseil national des centres commerciaux (CNCC) a pris acte de l’annonce du Premier Ministre faite le 14 mars. « Ses adhérents ont mis en œuvre sans délai les arrêtés pris par le Ministère des solidarités et de la santé procédant à la fermeture des magasins en centres commerciaux hors commerces exemptés jusqu’au 15 avril 2020, précise le communiqué de presse. Tous les acteurs de la filière des centres commerciaux (locataires, propriétaires, gestionnaires et prestataires ainsi que tous leurs salariés) comprennent cette décision de santé publique. Tous les moyens ont été mis en œuvre pour garantir l’accès aux commerces exemptés dans les centres commerciaux et ce, dans les meilleures conditions. » Le CNCC appelle l'ensemble des parties prenantes des centres commerciaux à la solidarité. Il recommande à ses adhérents bailleurs « qui rencontrent également de grandes difficultés » de prendre, à titre exceptionnel, la mensualisation des loyers et charges facturés au titre du deuxième trimestre ; la suspension temporaire de la mise en recouvrement des loyers et charges du mois d’avril, dans l‘attente des décisions qui seront prises par le gouvernement d’ici au 15 avril. Le CNCC appelle par ailleurs le gouvernement à confirmer les mesures de soutien déjà annoncées et à mettre en œuvre « dans les délais les plus brefs au bénéfice de l’ensemble des acteurs de la filière des centres commerciaux des mesures fortes d’ordre budgétaire, fiscal, social et bancaire ». Le CNCC souligne « la contribution économique et sociale majeure du commerce physique à la nation et à ses territoires et rappelle qu'il n'est pas traité de manière équitable avec les autres formes de commerce qui ne sauraient bénéficier d'un report des flux d'achat sans contribuer fortement à l’effort national demandé. »
La Compagnie de Phalsbourg annule les loyers des enseignes non-alimentaires pendant les fermetures administratives
Outre les mesures proposées par le CNCC dont elle partage l’initiative, comme la mensualisation loyers, la Compagnie de Phalsbourg a décidé d’aller plus loin. « Nous avons décidé d’annuler purement et simplement tous les loyers dus par nos clients enseignes non-alimentaires pendant les fermetures administratives, soit à ce jour entre le 15 mars et le 15 avril 2020 », précise Philippe Journo, président-fondateur de la Compagnie de Phalsbourg. Il ajoute que sa société maintiendra une surveillance de ses sites et assurera leur sécurité de façon à ce que les magasins, les outils de travail et les stocks qui y sont présents soient protégés et en sûreté.
La Société des Grands Magasins appelle les pouvoirs publics à soutenir le commerce de centre-ville
La Société des Grands Magasins, propriétaire de 6 centres commerciaux urbains dans 6 villes Françaises, a communiqué au nom de ses 250 locataires et alerté les pouvoirs publics sur les conséquences de la crise du coronavirus pour le commerce, et notamment le secteur de centre-ville. « Le commerce de centre-ville est un élément-clé de l’attractivité et de la revitalisation des communes et un facteur important de lien social, précise notamment Frédéric Merlin, président de la Société des grands Magasins. Une fermeture prolongée, du fait de la situation sanitaire, le fragiliserait en inversant la dynamique positive qui existe aujourd’hui dans de nombreux centres. A ce titre, nous nous devons de nous faire le porte-parole des commerçants, afin que les pouvoirs publics se mobilisent pour répondre à leurs interrogations et leur permettent de surmonter au mieux cette crise. Nous alertons donc en solidarité avec nos partenaires locataires, les autorités afin qu’elles prennent des mesures d’accompagnement, que ce soit sous la forme d’exonérations, de dédommagements ou tout autre dispositif. »
L’USH demande le décalage de la contemporanéisation des aides au logement
Les bailleurs HLM sont mobilisés avec leurs prestataires pour garantir que les interventions urgentes de sécurité et d’entretien pourront être menées sur les sites. Ils s’organisent également pour ne pas mettre un frein aux attributions en cours et risquer de priver de logements les demandeurs en attente. Ils ont parallèlement relayé les consignes sanitaires et encouragent leurs locataires à respecter ces consignes. « Les organismes Hlm examineront les situations personnelles des locataires et des accédants à la propriété que la crise actuelle affectera financièrement de manière brutale, assure l’Union sociale pour l’habitat. De même les expulsions locatives sont quant à elles repoussées. » Les organismes Hlm sont également propriétaires bailleurs de locaux commerciaux de proximité en pieds d'immeubles. Ils pourront, selon la situation des commerçants locataires, suspendre le paiement des loyers des commerçants qui sont contraints de fermer conformément aux mesures gouvernementales. Le mouvement Hlm appelle également les organismes à réduire les délais de paiement notamment aux PME et artisans. Enfin, l'USH demande que le gouvernement accepte le principe d'un décalage de la contemporanéisation des aides au logement, prévue le 1er avril prochain. « La situation que nous traversons actuellement fait peser un risque sur la conduite de cette réforme », ajoute le communiqué de presse.
Extendam lance un indicateur de suivi de l’hôtellerie d’affaires
Extendam a mis en place un indicateur pour mesurer et suivre les impacts du coronavirus sur l’hôtellerie d’affaires. Cet indicateur fera l’objet de mises à jour et de communications régulières au cours des prochaines semaines. Extendam compte 210 hôtels en portefeuille (murs & fonds). Fondé sur « un échantillon représentatif », l’indicateur a été construit à partir des données d’exploitation issues des hôtels du portefeuille. En parallèle, Extendam indique avoir mis en place des plans d’actions dédiés à chaque actif. Au niveau des ressources humaines, les principales actions sont le recours à l’activité partielle, la récupération des heures supplémentaires et activation de certains congés, le gel des nouvelles embauches et la mise en place d’une charte de mobilité et de polyvalence des équipes. Au niveau financier, Extendam a instauré le report des charges sociales (part patronale) et fiscales, le report des échéances de prêts et allongement de la durée desdits prêts (avec le soutien de Bpifrance), le remboursement de la taxe de séjour. Au niveau opérationnel, les actions sont la gestion active de la relation client notamment avec les « bons clients » corporate, la mise en place d’un « yield management » dynamique, la suspension des investissements/travaux importants ou au contraire l’accélération de certains travaux immobilisation d’étages complets pour économiser l’énergie, l’entretien et le déplacement du personnel, l’optimisation du pilotage des charges d’exploitation et la limitation du recours à la sous-traitance, le redimensionnement des offres Food & Beverage. Enfin, Extendam poursuit sa politique d’acquisition d’actifs hôteliers et « instruit actuellement, tout en prenant le temps et le recul nécessaire, plusieurs opportunités d’investissement en France et en Europe ».
Paris La Défense active son plan de continuité de l’activité
Suite au passage en stade 3 du plan de lutte contre le coronavirus et aux directives données par le Premier ministre, Paris La Défense, établissement public en charge de l’aménagement, de la gestion et de la promotion du quartier d’affaires de La Défense, a activé son plan de continuité de l’activité. L’établissement met la majorité de ses collaborateurs en télétravail. Seuls les agents du pôle Sécurité, et en particulier du PC sécurité, continueront d’assurer leur mission sur le site. « Nous encourageons toutes les entreprises agissant sur l’espace public de La Défense (chantiers non urgents, opérations d’entretien, …) à limiter leurs interventions aux activités strictement nécessaires afin de permettre aux équipes de Paris La Défense de se concentrer sur leurs missions essentielles, indique Marie-Célie Guillaume, directrice générale de Paris La Défense. Pour ce faire, les accès à la dalle vont être fortement réduits. J’invite également toutes les entreprises du territoire à favoriser au maximum le télétravail de leurs collaborateurs pour répondre elles aussi à la demande de confinement du gouvernement, et réduire les interventions de nos équipes opérationnelles. » Par ailleurs, toutes les animations et opérations commerciales sur l’espace public sont annulées. Jusqu’à nouvel ordre, les food-trucks sont autorisés à poursuivre leur activité de vente alimentaire à emporter.
ADP engage un plan d’optimisation opérationnel et financier
Alors que l’impact de l'épidémie de coronavirus sur le trafic restait mesuré fin février mais s'amplifiait à Paris et sur certaines plates-formes du groupe Aéroports de Paris à l'international, la baisse estimée du trafic passagers et du nombre de mouvements avions s'est accélérée sur les plates-formes parisiennes entre le 1er et le 14 mars, avec une évolution respective estimée de -29 % et de -10 %. « À date, nos hypothèses de trafic 2020 ne sont plus pertinentes, ajoute le communiqué de presse. Le groupe ADP considère qu'il ne sera pas possible d'atteindre les prévisions d'EBITDA 2020 si la tendance observée sur les 14 premiers jours de mars se poursuivait et, a fortiori, si elle devait s'amplifier. Il est par ailleurs trop tôt pour estimer les impacts de la situation sur les objectifs 2016-2020 du plan Connect 2020. » Le groupe ADP engage donc un plan d'optimisation opérationnel et financier. Celui-ci prend tout d'abord la forme de fermetures d'infrastructures sur les plates-formes parisiennes et internationales qui devraient intervenir dans les prochains jours. Il s'agira de concentrer l'activité sur certains terminaux pour réduire les coûts d'exploitation du groupe ADP et des compagnies aériennes. S'agissant de Paris-Charles de Gaulle, les fermetures envisagées concernent certaines salles d'embarquement du périmètre du Hub et certains autres terminaux (notamment le hall M du terminal 2E, le terminal 2G et le terminal 3). S'agissant de Paris-Orly, les premières fermetures envisagées sont celles d'Orly 2. S'agissant des plates-formes du Groupe ADP à l'international, une fermeture totale est envisagée sur les aéroports d'Amman en Jordanie, d'Ohrid en Macédoine et de Riga en Lettonie. Une exploitation avec un trafic très faible est attendue sur les aéroports du groupe en Tunisie, en Arabie-Saoudite et à Madagascar. Les aéroports du groupe en Turquie et en Géorgie restent à ce stade ouverts même si des optimisations d'installations sont envisagées pour accompagner la décroissance du trafic. Dans ce cadre, le groupe ADP s'engage dans un plan d'économies avec un objectif de réduction des charges courantes de l'année 2020 de l'ordre de 180 M€ dont 120 M€ à Paris. Ce plan d'économies ne tient pas compte à ce stade d'un recours à l'activité partielle que l'entreprise envisage. Enfin, ce plan inclura des mesures d'accompagnement en faveur des compagnies aériennes et des contreparties du groupe. Ainsi, ADP suspend les redevances de stationnement pour les avions immobilisés sur les plates-formes parisiennes du fait de la crise. Les loyers et charges locatives des locaux situés dans les terminaux fermés ne seront pas dus pendant la période de fermeture de ces derniers. « Dans la mesure de ses possibilités et en tenant compte de sa propre situation de trésorerie, le groupe ADP prendra en compte les difficultés rencontrées par ses clients affectés par les effets de l'épidémie pour adapter les conditions de paiement qui leur sont applicables », conclut le communiqué de presse.
L’IATA demande aux gouvernements des exemptions pour le fret aérien
L'Association internationale du transport aérien (IATA) appelle les gouvernements à prendre des mesures urgentes pour faire en sorte que le fret aérien soit disponible dans la lutte mondiale contre le coronavirus. L’organisation propose d’exclure les opérations de fret aérien de toute restriction de voyage liées au virus, de veiller à ce que les mesures nécessaires soient en place pour permettre au fret aérien de continuer son activité au niveau mondial avec un minimum de perturbations, d’exempter les membres d'équipage de fret aérien qui n’interagissent pas avec le public des exigences de quarantaine de 14 jours, de soutenir les droits de trafic temporaires pour les opérations de fret où les restrictions peuvent s'appliquer, de supprimer les obstacles économiques.