La veille urbaine du 10 mars 2020
Mouvements d’entreprises liés au Brexit : Paris double Luxembourg
Dublin reste solidement installée à la première place des métropoles ayant attiré le plus de mouvements liés au Brexit depuis 2016 selon Knight Frank, devant un quatuor formé de Paris, Luxembourg, Amsterdam et Francfort. Deux villes se distinguent par leur attractivité croissante : Amsterdam, qui a bâti son succès sur sa capacité à attirer les entreprises de profils variés, et Paris. « Avec 82 mouvements certains ou potentiels recensés depuis 2016, Paris dépasse Luxembourg et se hisse donc au deuxième rang derrière Dublin, explique David Bourla, directeur études et recherche chez Knight Frank France. Cette progression est révélatrice de l’amélioration de l’image de la France, confirmant, plus généralement, que les efforts menés pour restaurer l’attractivité de l’Hexagone portent leurs fruits. » Si les activités bancaires et d’asset management représentent encore la majorité des mouvements liés au Brexit à Paris (30 % et 20 % respectivement), la hausse de la part des Fintech est l’une des évolutions les plus marquantes des douze derniers mois. Peu représentées jusqu’à la fin de 2018, celles-ci comptent désormais pour 15 % du nombre total de projets de relocalisation enregistrés dans la capitale française. Elles pourraient voir leur part encore augmenter du fait du potentiel de croissance élevé du secteur et de la politique volontariste menée pour promouvoir l’écosystème de la French Tech selon le conseil. « Sur les 82 mouvements liés au Brexit recensés depuis 2016 en Ile-de-France, les deux tiers sont d’ores et déjà effectifs pour des gains estimés à près de 1 500 emplois. Les mouvements potentiels et non encore réalisés représenteraient 1 800 à 2 000 postes supplémentaires, soit environ 3 500 postes pour la totalité des gains d’emplois liés au Brexit » détaille David Bourla. Ce chiffre pourrait être revu à la hausse dans les prochains mois, mais restera néanmoins assez modeste par rapport au poids économique de l’Ile-de-France. De fait, la très grande majorité des projets liés au Brexit ne portent que sur un nombre relativement faible d’employés, 69 % des mouvements recensés ne concernant pas plus d’une trentaine de collaborateurs. En outre, une dizaine seulement concernent plus de 100 collaborateurs.
Angelo Gordon acquiert deux centres de distribution en Allemagne et en France
Kramp a vendu dans le cadre d’un sale & lease back deux actifs logistiques à Strullendorf en Allemagne et Poitiers en France, à Angelo Gordon dans le cadre de sa stratégie « net lease ». « C’est la première fois que le néerlandais Kramp réalise ce type de cession qui s’inscrit dans sa volonté d’accélérer sa stratégie de développement en Europe, et d’y accroître sa part de marché », selon le communiqué de presse. Basé à Varsseveld, aux Pays-Bas, Kramp est un fournisseur de pièces détachées et d'accessoires pour l’agriculture et la motoculture, avec 11 centres de distribution et 24 bureaux en Europe. Les deux sites sont intégralement occupés par Kramp sur la base d'un bail de 15 ans, et développent plus de 77 000 m². Le centre de distribution de Strullendorf développe 49 000 m². Le site de Poitiers qui totalise 28 000 m², est implanté en limite de ville, sur le pôle République de Poitiers. Kramp Groep B.V était conseillé par Cushman & Wakefield. Angelo Gordon était conseillé par Reius, Latham et Watkins, PWC et CBRE. « Ce projet immobilier démontre notre capacité à mener à bien, en étroite collaboration avec notre équipe Capital Markets EMEA basée à Londres, des transactions cross-border, et à identifier des nouveaux entrants sur notre marché comme Angelo Gordon dont c’était la première acquisition logistique en France », analyse Romain Nicolle, head of logistics capital markets France de Cushman & Wakefield.
Foncière Inea conclut une nouvelle VEFA à Rennes
Foncière Inea a annoncé l’acquisition, auprès d’Eiffage Immobilier Grand Ouest, d’un ensemble immobilier de bureaux sur la technopole Atalante, dans le quartier Champeaux de la métropole rennaise. Il s’agit d’une VEFA offrant 5 140 m² de surface locative répartis entre deux bâtiments – l’un en R+4, l’autre en R+2 – avec 102 places de parking, dont 53 couvertes. Certifié BREEAM Construction niveau Very Good, le programme répondra à la norme technique RT 2012. Sa livraison est prévue au deuxième trimestre 2021. L’opération présente la caractéristique d’être menée en recourant au BIM (Building Information Modeling). « En acquérant ce programme qui bénéficie d’une excellente visibilité depuis la rocade ouest, nous saisissons l’une des dernières opportunités d’investissement sur la technopole, indique Arline Gaujal-Kempler, directrice générale déléguée de Foncière Inea. Nous étoffons ainsi notre présence à Rennes, où nous ne comptions jusqu’à présent un seul immeuble. Cette opération est divisible par bâtiment ou en lots de 200 m². Elle est déjà partiellement sécurisée via un bail de neuf ans fermes avec Eiffage Immobilier. »
Vinci Immobilier cède en VEFA une résidence services seniors à Saint-Etienne
Sham vient d’acquérir en VEFA, auprès de Vinci Immobilier, une résidence services seniors à Saint-Etienne. Celle-ci sera exploitée par la société Ovelia, filiale de Vinci Immobilier. Cette résidence de 8 801 m², située rue de la Montat dans le quartier de Châteaucreux, comprendra 122 logements. Sa livraison est prévue en mai 2022. Le bâtiment principal, ancien siège de la société Casino libéré de ses activités en 2010, sera réhabilité. Cette résidence services seniors, développée en collaboration avec la Ville de Saint-Etienne et l’Etablissement public d’aménagement (EPASE), s’inscrit dans le projet de transformation du quartier de Châteaucreux. « Cette nouvelle transaction à Saint-Etienne fait suite à celle des bureaux de l’opération « Poste Weiss » dans le même quartier », souligne Olivier de la Roussière, président de Vinci Immobilier. Dominique Godet, directeur général de Relyens, dont Sham est la société de tête, conclut : « Ce projet immobilier nous a convaincu compte tenu de ses caractéristiques intrinsèques : un lieu chargé d’histoire permettant aux seniors de vivre leur vie avec sérénité dans une ville qui rayonne par son dynamisme sur le plan du renouvellement urbain. »
Principal signe l’actif Cour des Loges Hotel à Lyon
Principal Real Estate Europe a acquis l’hôtel Cour des Loges à Lyon pour 24,5 M€ au nom de son véhicule Principal Hotel Real Estate Fund II. Le vendeur est un investisseur immobilier local. L’établissement 5* compte 60 chambres, deux restaurants, un bar, un spa, plusieurs de réunion et un jardin caché. Dans le cadre de la transaction, Principal a signé un bail long terme avec Radisson Hotel Group et repositionnera l’hôtel après une rénovation sous la marque Radisson Collection.
Le groupe Madar s’offre le l’hôtel Port-Palace à Monaco
Le groupe Madar, qui a récemment pris une participation de 50 % dans le Palm-Beach à Cannes, vient de réaliser un nouvel investissement sur la Côte d’Azur. En effet, après plusieurs mois de négociation, il a finalisé l’acquisition des murs et du fonds de commerce de l’hôtel Port-Palace à Monaco. Situé au 7 avenue du Président J.F. Kennedy, l’établissement est un hôtel 4* donnant sur la Marina de Monaco et possédant 50 chambres et suites. Le périmètre d’acquisition comprend également le fonds de commerce du restaurant « La Marée », installé sur le toit terrasse, ainsi que le fonds de commerce d’un Spa. Cet ensemble immobilier qui est détenu en pleine propriété développe une surface totale d’un peu moins de 7 000 m². A court terme, le groupe Madar entend repositionner l’actif en réalisant des travaux. Ainsi, les chambres et les parties communes seront repensées, et la réalisation de terrasses/balcons sera un des objectifs du programme de travaux qui sera réalisé. « Le groupe qui réalise ainsi sa première opération dans l’Etat princier, confirme être très attentif aux opportunités qui pourraient s’y présenter », précise le communiqué de presse. Dans cette transaction, le groupe Madar a été accompagné dans le financement par la Caisse d’Epargne Cote d’Azur et par le cabinet d’avocats Giaccardi-Brezzo dans l’acquisition.
Firce Capital acquiert le centre commercial Belval Plaza au Luxembourg
Firce Capital a réalisé l’acquisition du centre commercial Belval Plaza, au Luxembourg. L’opération a été réalisée avec des partenaires investisseurs, dont Savile Capital et Rebus. Elle a été financée par Banque Internationale à Luxembourg (BIL), en qualité d’arrangeur, et aussi SCOR Investment Partners SE, China Construction Bank Europe SA et Bank of China Limited. Belval Plaza attire 6,5 millions de visiteurs par an, développe 37 150 m² et compte 1 200 places de parking. Situé à Esch-sur-Alzette, la seconde ville du Luxembourg, le centre commercial est connecté à la gare ferroviaire et se situe à près de 20 min de Luxembourg-Ville par l'A4 et à quelques minutes de la France par la D16. Il offre une sélection de marques internationales comme Action, Alain Afflelou, Camaieu, Chaussea, Delhaize, Esprit, Etam, Grand Optical, H&M, Leonidas, New Yorker, Saturn, Tally Weijl, Tamaris, Trafic … « Situé au coeur d’une zone de chalandise de 225 000 personnes, dotée d’un haut pouvoir d’achat (29 000 euros par an), le centre commercial Belval Plaza dispose d’un énorme potentiel de développement et d’évolution », précise Christophe Fournage, président de Firce Capital. Dans le cadre d’un process de vente organisé par JLL, les conseils de la transaction étaient Clifford Chance et Schroeder & Associés.
Allianz veut combiner les expertises de Pimco et Allianz Real Estate
Allianz a annoncé son intention de combiner les expertises de Pimco, un des principaux gestionnaires de placements obligataires au monde, et d'Allianz Real Estate, le gestionnaire immobilier captif de Allianz avec plus de 70 Mds€ d'actifs sous gestion. Cette décision de transfert interne est proposée pour renforcer sa capacité en gestion alternatives. Le nouvel ensemble gérera plus de 100 Mds€ de biens immobiliers « core », « value-add » et « opportunistes » en Europe, aux États-Unis et dans la région Asie-Pacifique. En mettant côte à côte la taille et le réseau de partenaires spécialisés d’Allianz Real Estate avec l’approche « top down » des investissements de Pimco et son expertise pour compte de tiers, « cela permettra à l'entreprise de se positionner parmi les plus grands gestionnaires d'investissements immobiliers dans les années à venir », selon le communiqué de presse. La plateforme immobilière de Pimco se concentre sur les investissements et les crédits opportunistes aux États-Unis et en Europe. Allianz Real Estate apporte son expertise mondiale en matière d'acquisition et de gestion des investissements immobiliers « core » et « core+ » et des investissements indirects « core » et « value-add » en Europe, en Asie et aux États-Unis, ainsi que son activité de prêts immobiliers « senior/enhanced » en Europe et aux États-Unis. Dans le cadre de la transaction, Allianz Real Estate sera transférée à Pimco et fera ainsi partie de la division de gestion d'actifs d'Allianz SE. La proposition est encore soumise à la finalisation d'accords juridiques, à l’obtention des approbations règlementaires standards et la consultation des instances représentatives du personnel en Europe continentale. Les équipes de direction d'Allianz Real Estate et de PIMCO travailleront ensemble dans les mois à venir « pour aligner plus étroitement leurs compétences tout en s'assurant que les deux organisations restent pleinement engagées dans la réalisation des divers investissements de fonds et des mandats institutionnels de leurs configurations actuelles ». François Trausch, directeur général et CIO d'Allianz Real Estate, conclut : « Lorsque nous pourrons réunir l'empreinte mondiale d'Allianz Real Estate et l’appétit d'Allianz pour l’immobilier avec l'accès inégalé aux ressources de PIMCO en termes de recherches, d’analyses, de performance et bien sûr l’accès à sa distribution mondiale, nous serons destinés à devenir l'un des spécialistes de l'immobilier et des « Alternatives » les plus complets au monde. »
AXA Investments Managers en passe de se réorganiser et de créer un nouveau pôle incluant l’immobilier
AXA Investment Managers a annoncé son intention de créer une nouvelle entité qui gérera 137 Mds€. Baptisée AXA IM Alts, elle s’inscrirait dans la réorganisation de l’entreprise en deux pôles distincts. La première structure serait pilotée par Isabelle Scemama, qui resterait en parallèle CEO d’AXA IM – Real Assets, et rassemblerait les 87 Mds€ gérés par AXA IM – Real Assets, les 48 Mds€ de la plateforme de financements structurés et son activité d’hedge fund. AXA IM Core, la deuxième entité, regrouperait pour sa part les activités de Fixed Income, soit 536 Mds€ d’actifs gérés.
FundRock étend son activité sur les marchés français de l´immobilier et du capital investissement
FundRock, une société de gestion OPCVM et AIFM pour gestionnaires tiers, va débuter une nouvelle activité en France. Elle assistera des investisseurs internationaux pour accéder à des actifs français comprenant l´immobilier et le capital investissement. FundRock offre déjà des services en libre prestation de services à des fonds français grâce à son passeport et a décidé de renforcer sa présence en créant une nouvelle société de gestion de portefeuille basée à Paris dédiée à la gestion de fonds FIA, nommée FundRock France AM, sous condition d´autorisation préalable de l´Autorité des marchés financiers. Jean Edouard Mazery qui a récemment rejoint FundRock après avoir passé 5 ans chez Twenty First Capital, va participer à cette stratégie en France. Il sera initialement basé à Luxembourg, et se relocalisera à Paris une fois l´autorisation de l´AMF reçue. Jean Edouard était managing director et head of real estate chez Twenty First Capital, où il a créé et développé l´activité de gestion de fonds immobiliers du gestionnaire d´actifs, qui gérait près de 2 Mds€ d'actifs immobiliers fin 2019. « Le calendrier de notre expansion reflète la demande croissante des investisseurs internationaux qui souhaitent mettre le capital au service des actifs français, où des fondamentaux économiques solides et un cadre juridique et réglementaire favorable ouvrent une gamme d'opportunités dans le capital-investissement et l'immobilier », souligne Xavier Parain, CEO de FundRock.
Gowling WLG redéploye son pôle immobilier avec l’arrivée de Sylvain Canard-Volland
Le bureau parisien du cabinet d’avocats d’affaires Gowling WLG annonce l'arrivée de Sylvain Canard-Volland en qualité d’associé au sein du pôle immobilier. Cette arrivée s’inscrit comme une nouvelle étape dans le redéploiement engagé à Paris par Gowling WLG. Sylvain Canard-Volland conseille des investisseurs français et internationaux (foncières, fonds d’investissements, etc.) sur les aspects de leurs opérations immobilières en France, ainsi que dans un contexte pan-Européen. Il intervient dans le cadre d'opérations complexes d'acquisition ou de cession d'immeubles ou de sociétés à prépondérance immobilière, dans la négociation ou renégociation de baux (pour le compte de propriétaires et d'occupants), ainsi qu'en matière de construction et de contentieux immobilier. « Notre board international a identifié le secteur immobilier comme une priorité pour l'ensemble de la firme », explique le nouvel associé. Il aura pour rôle de redéployer l'offre de Gowling WLG en droit immobilier. Son ambition « est de proposer aux clients une offre transversale et complètement intégrée avec l'ensemble des services délivrés par la firme et tout particulièrement en coordination avec le département financement dirigé par Danhoe Reddy-Girard et Antoine Pampouille à Paris et avec les équipes anglaises dirigées par Richard Bate, head of read estate et Sally Pinkenton, head of international real estate. « Nous cherchions depuis de nombreux mois notre nouvel associé pour le département immobilier, mission rendue difficile en raison de la crise interne que nous traversions, aujourd'hui derrière nous, et des départs successifs, notamment en immobilier, dont nous avons appris, souligne Frédéric Dereux, associé gérant du bureau de Paris. Par son positionnement, son âge, sa vision et sa démarche notamment entrepreneuriale, l'arrivée de Sylvain s’inscrit pleinement dans le redéploiement engagé plus globalement par notre bureau, et unanimement soutenu à Paris, au Royaume Uni et au Canada. »
Frank Hovorka prend la présidence de la RICS en France
Frank Hovorka devient président du conseil de la RICS en France pour une durée de 3 ans. Il succède à Philippe Pelletier, associé co-fondateur de LPA-CGR, qui exerçait cette responsabilité depuis décembre 2016. Frank Hovorka a débuté sa carrière en 1990 au sein du groupe Vinci où il a occupé différents postes opérationnels sur des chantiers en Europe de l’Est. Entré dans le groupe Caisse des Dépôts et Consignations en 1997 en qualité de directeur technique de la filiale de gestion immobilière basée à Prague, il participe également à la création de sa filiale de facility management. En 2000, il rejoint les EMGP en tant que directeur d’opérations tertiaires, avant de rejoindre en 2007, le département international d’Icade, en tant que responsable du développement des immeubles commerciaux, notamment en Allemagne. Il rejoindra par la suite en 2011, l’équipe du pilotage stratégique de la Caisse des Dépôts et Consignations puis prendra la direction de la stratégie du groupe Quartus. « Tout au long de l’année 2020, nous nous concentrerons sur la révision et la promotion de nos normes éthiques et de nos codes de bonne pratique afin de garantir la confiance envers notre profession en France et en Europe, détaille Frank Hovorka. Nous proposerons des actions stratégiques dans trois domaines : les données et la technologie, les talents et les compétences ainsi que le développement durable, en veillant à ce que nos normes fondamentales soient en cohérence avec les progrès acquis et les évolutions à venir dans ces domaines. » En parallèle, la RICS a dévoilé la nouvelle composition de son conseil en France. Il est désormais constitué de Frank Hovorka (directeur technique et innovation à la fédération des promoteurs immobiliers) ; Olivier Boussard ; Hélène Cloëz (avocate associée chez LPA-CGR Avocats) ; Corinne Colson-Lafon (directrice générale fondatrice de Steam’O) ; Hervé Di Rosa (head of business development de Vinci Construction France) ; Patrick Dugué (dirigeant de Dugué) ; Hélène-Claire Duplat (associée chez Catella Valuation) ; Bertrand Prodel (directeur de BPCE Lease) ; Alexandra Emery (country manager - RICS France). En parallèle, « Aujourd’hui, nous sommes fiers d’annoncer la composition d’un conseil représentatif de l’ensemble des acteurs qui agissent en faveur de notre industrie, tout en incarnant notre volonté d’inclusion, commente Alexandra Emery. Ainsi, ce sont huit membres et non-membre, hommes et femmes, travaillant tant à Paris qu’en régions, qui rejoignent le Conseil de la RICS en France. »
Hervé Lefebvre succède à Coralie Couvret à la tête de l’IEIF
A l’occasion de son assemblée générale, l’institut français de l’expertise immobilière a élu à sa présidence Hervé Lefebvre. Ce dernier prend la succession de Coralie Couvret. Expert près de la Cour d’appel d’Amiens, il est spécialiste de la propriété commerciale. Il a fondé en 1990 le cabinet LH & Associés. Hervé Lefebvre est également membre de la CNEJI et chargé d'enseignement à l'Université Panthéon-Assas (Paris II). Le nouveau comité directeur de l’IEIF est constitué de José Martins (vice-président), Virginie Vicomte (secrétaire général) et Philippe Guillerm (trésorier). Cinq chargés de missions seront par ailleurs prochainement désignés par le conseil supérieur. Marc Fasquelle reste quant à lui président des régions.
LE CNCC donne sa position face aux impacts de l’épidémie de coronavirus
Face à l’épidémie de coronavirus, le CNCC (Conseil national des centres commerciaux) indique demeurer ouvert au dialogue avec les autres fédérations et associations représentatives du commerce (bailleurs et/ou locataires). Il a demandé à ses adhérents, en concertation avec les ministères de la santé et de l’intérieur, d’assurer aux consommateurs qui fréquentent les centres commerciaux l’application des mesures de protection « indispensables » en renforçant notamment les mesures dites « barrières ». D’autre part, le CNCC précise suivre au jour le jour l’évolution de l’activité des centres commerciaux. Depuis le premier cas de contamination observé en France le 25 février dernier, la baisse de fréquentation enregistrée au niveau national a été de -3,6 % par rapport à la même période de l’année dernière selon l’indice Quantaflow/CNCC avec des disparités géographiques liées au niveau épidémique. Il recommande donc à ses adhérents bailleurs de « faire preuve de vigilance et de discernement afin d’étudier, au cas par cas, les mesures appropriées, en fonction de la situation de leurs locataires ». Il demande également au ministère de l’économie et des finances « de mettre en place des mesures de soutien en matière sociale et fiscale ainsi que l’intervention de Bpifrance et de veiller à ce que ces mesures soient effectivement mises en œuvre ». Enfin, le CNCC s’associe au souhait des autres associations représentatives du commerce « d’une intervention de l’Etat pour soutenir l’économie en général et le commerce physique en particulier en cette période de grande incertitude ».