La veille urbaine du 21 février 2020
Atland Voisin acquiert L’Archer à Pusignan
La SCPI Immo Placement, gérée par Atland Voisin a acquis auprès d’un propriétaire privé, « l’Archer », un immeuble de bureaux situé dans la Zac de Satolas Green, à proximité de l’aéroport de Lyon Saint Exupéry, à Pusignan. L’immeuble, livré en 2006, développe 2 500 m² sur 2 niveaux et dispose de 164 emplacements de stationnement. L’ensemble immobilier est entièrement loué à plusieurs locataires. Cette transaction a été réalisée par Arthur Loyd Brice Robert dans le cadre d’un mandat exclusif, l’acquéreur étant conseillé par C&C Notaires.
Olivier Petreschi quitte GDG Investissements
(©D.R.)
Olivier Petreschi a quitté la société GDG Investissements, dans laquelle il exerçait les fonctions de directeur général associé le 11 février dernier. Cette décision a été prise de longue date selon la société. « Nous lui souhaitons toute la réussite dans la concrétisation de ses nouveaux projets », commente Rémi Gaston-Dreyfus, président-fondateur de GDG Investissements.
La FFB fait 20 propositions à l’occasion des élections municipales
A l’occasion des élections municipales des 15 et 22 mars prochain, la Fédération française du bâtiment adresse vingt propositions aux futurs maires bâtisseurs. Quatre grandes thématiques sont ainsi mises en avant. La première concerne l’aménagement du territoire : « ne pas céder au totem du « zéro artificialisation nette », densifier les zones urbaines, encourager la rénovation des centres-bourgs via « Action cœur de ville », améliorer la couverture numérique de l’ensemble du territoire, alléger la fiscalité de l’urbanisme ». Le deuxième axe concerne le parc de logements et les bâtiments moins énergivores. Une ambition qui doit se concrétiser en « luttant contre la précarité énergétique en accompagnant les aides d’État, en accompagnant les particuliers dans la rénovation énergétique de leur logement, en autorisant la publicité pour financer la rénovation énergétique ». Le FFB milite également pour un recyclage optimisé des déchets de chantiers en « renforçant le maillage territorial des déchetteries, en luttant contre les décharges sauvages avec le concours de la police municipale, en permettant le stockage temporaire des déchets sur la voirie, en favorisant l’économie circulaire dans les marchés publics de travaux ». Enfin, elle fait des propositions pour un environnement propice au développement économique : « alléger et simplifier la fiscalité locale, lutter contre les offres anormalement basses (OAB) dans les marchés publics, alléger les coûts de stationnement payants pour les professionnels, valoriser l’apprentissage en le comptabilisant au titre des clauses d’insertion, réduire les frais de voirie, ouvrir plus systématiquement la consultation aux variantes en marchés publics, autoriser les travaux tôt le matin en cas de canicule, mettre en place des dérogations aux mesures de restriction de circulation ».
Un plan de relance pour le Port de Marseille-Fos
En réponse au mouvement social national qui a affecté les activités du Port de Marseille-Fos depuis plus de deux mois, la Région Sud et les professionnels de la place portuaire, avec le soutien du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) et de l’Union Maritime et Fluviale de Marseille-Fos (UMF), déploient deux dispositifs d’urgence complémentaires : un plan d’investissement régional incarné par un soutien financier accordé aux entreprises de la place portuaire et un pacte d’engagement Marseille-Fos porté par le Grand Port Maritime de Marseille, l’Union maritime fluviale et l’ensemble des acteurs de la place portuaire. D’un montant supérieur à 5 M€, le déploiement des mesures de soutien doit permettre de relancer immédiatement l’activité du port Marseille-Fos et de préserver la compétitivité portuaire sur le transport de marchandises diverses sur lignes régulières internationales. Au total, l’impact financier du mouvement social national pour le Port Maritime de Marseille Fos et pour les professionnels de la place portuaire s’élève à plus de 200 M€ selon le communiqué de presse.
La procédure de mise en concession de la liaison autoroutière entre Castres et Toulouse démarre
Le gouvernement a lancé la procédure de mise en concession de la liaison autoroutière entre Castres et Toulouse. Cette infrastructure, d’une longueur d’environ 54 km majoritairement en tracé neuf, a vocation à répondre « à un besoin de transports efficients permettant de relier Castres-Mazamet au reste du territoire national, notamment à Toulouse ». Déclarée d’utilité publique en juillet 2018 pour la section à construire entre Castres et Verfeil, elle doit permettre notamment de faciliter l’accès aux grands équipements régionaux, de développer l’attractivité du bassin d’emplois et de simplifier les exports-imports depuis les industries sud-tarnaises. Des mesures de protection et d’insertion sont prévues lorsque le projet passera à proximité des bâtis (protection contre le bruit, aménagement paysager, etc.).
Le gouvernement lance un appel à expérimentations pour développer des solutions innovantes de mobilité dans les territoires ruraux
(©Wikipedia Cobber17 CC BY-SA 3.0)
Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat chargé des Transports, ont lancé un appel à expérimentations dans les territoires ruraux afin d’identifier des projets de mobilité innovants qui n’entreraient pas dans le cadre légal actuel. Elles doivent prendre en compte tous les publics présentant des difficultés d’accès à la mobilité (personnes à mobilité réduite, demandeurs d’emploi, …). Les projets sélectionnés feront l’objet d’une dérogation législative temporaire leur permettant de se mettre en place. « Après une évaluation positive, une modification pérenne de la loi sera proposée au Parlement », précise le communiqué de presse.
L’Etat mobilise 280 M€ pour généraliser la fibre optique sur tout le territoire à horizon 2025
Un nouveau cahier des charges pour le financement des réseaux d’initiative publique, dans le cadre du Plan France Très Haut Débit, a été lancé. En 2022, 100 % des Français doivent être éligibles au très haut débit, dont 80 % grâce à la fibre optique. Le gouvernement veut aller plus loin et fixe un nouvel objectif : la généralisation de la fibre optique jusqu’à l’abonné sur l’ensemble du territoire, à l’horizon 2025. Dans le cadre du plan France très haut débit, 75 % des départements ont déjà prévu la généralisation de la fibre optique sur leur territoire d’ici 2025. Pour permettre la généralisation de la fibre optique dans les 25 départements restants, l’État a décidé de mobiliser 280 M€, en appui aux collectivités territoriales. Celles-ci peuvent désormais solliciter l’aide de l’Etat dans le cadre du nouveau cahier des charges mis en ligne ce 21 février, après une consultation publique qui a permis de recueillir plus d’une vingtaine de contributions des acteurs du secteur.