La veille urbaine du 19 février 2020
Hines vend Perspective Défense
Hines SGP, société de gestion du groupe Hines en France, a vendu l'immeuble Perspective Défense, acquis en 2013. L’actif a été signé par Partners Group, agissant au nom de ses clients, en partenariat avec Arax Properties. Cet immeuble est aujourd'hui occupé à 55% par la Société Générale et Sulo, la filiale du groupe Plastic Omnium, arrivé l'été dernier sur 2 400 m². « Nous sommes ravis de réaliser notre quatrième partenariat avec Partners Group, et de poursuivre notre stratégie d'acquisition d'immeubles de qualité, offrant du potentiel de création de valeur, précise Loïc Cohen, partner France chez Arax Properties. Cet investissement démontre notre volonté de poursuivre activement notre développement sur Paris. » BNP Paribas Real Estate et JLL ont accompagné Hines SGP au cours de cette transaction. Le cabinet Lacourte est intervenu pour la partie juridique tandis que l'étude Lasaygues a coordonné les questions notariales.
Nacarat signe une VEFA avec l’Institut Léonard de Vinci à Nanterre
Nacarat a signé la vente en état futur d’achèvement d’un projet immobilier à Nanterre. Cette signature intervient pour le compte de l’Institut Léonard de Vinci et prendra effet sous la forme d’un crédit-bail immobilier entre ce dernier et La Banque Postale. Cet immeuble d’une surface de 6 085 m² accueillera le futur campus de l’Institut Léonard de Vinci. Les travaux démarreront en ce début d’année pour une livraison au 2e trimestre 2021 et l’accueil des premiers étudiants dès la rentrée scolaire 2021. Le futur campus se situe au cœur du Croissant, nouveau quartier aménagé par Paris La Défense (accompagné notamment de l’agence TVK). Conçu par l’agence LAN Architecture, avec laquelle Nacarat travaille pour la 2ème fois, le bâtiment a fait l’objet d’une collaboration avec les équipes de Paris La Défense, de l’Institut Léonard de Vinci et son conseil technique Zebrandco, de Rabot Dutilleul Construction. L’établissement prend ainsi la forme d’un campus vertical s’élevant sur 8 niveaux, où le plein (salle de cours, auditorium,…), comme le vide des circulations (couloirs, escaliers, terrasses de la ville), participent à la vie du bâtiment. En dehors des salles de cours, le campus accueillera ainsi des espaces de coworking, un FabLab, un amphithéâtre de 170 places, des terrasses extérieures, une cafétéria, des espaces de détente, d’échange et de partage dédiés aux 2 000 étudiants que pourra accueillir le site. Une attention particulière a par ailleurs été portée à l’intégration du campus dans son environnement urbain. Enfin, le bâtiment vise la certification NF HQE Référentiel 2015. « Cette implantation s’inscrit dans une dynamique plus globale de relocalisation du Pôle Léonard de Vinci qui disposera à terme d’un campus d’une superficie de 24 000 m² composé de deux sites à proximité sur le secteur du parc départemental André Malraux », explique Driss Aït Youssef, président de l’Institut Léonard de Vinci. Dans cette opération, Les Notaires du Trocadéro ont conseillé Nacarat tandis que Victoires Notaires Associés – Latournerie-Wolfrom, Rochelois-Besins & Associés ont conseillé La Banque Postale.
La filialisation du portefeuille résidentiel de Gecina se précise
Gecina a lancé fin 2019 le projet de filialisation de son portefeuille résidentiel afin de « se donner les moyens de pouvoir saisir des opportunités éventuelles de croissance et de création de valeur, tout en se donnant la possibilité d’ouvrir le capital du véhicule ». Le groupe conserverait ainsi le contrôle de la filiale nouvellement créée, « et préserverait l’allocation cible de son capital inchangée (avec environ 80 % dédiés aux bureaux) ». Ce faisant, la foncière estime qu’elle serait en mesure de capturer d’éventuelles opportunités d’investissements, « afin de matérialiser des synergies de taille et d’engager de nouveaux investissements sur les secteurs à fort potentiel de création de valeur de la région parisienne ou de certaines métropoles françaises qui sauraient satisfaire les exigences de Gecina en matière de performance financière et de risque opérationnel. » Le projet de traité d’apport permettant la filialisation du portefeuille résidentiel a été arrêté par le conseil d’administration de Gecina et par le président de la filiale bénéficiaire de l’apport ce 19 février. L’apport sera soumis à l’approbation de l’assemblée générale des actionnaires Gecina et de l’associé unique de la filiale bénéficiaire de l’apport qui se tiendront le 23 avril. En amont, Gecina projette de convoquer en assemblée générale les porteurs d’obligations concernées aux fins de délibérer sur le projet d’apport. Les coûts non récurrents de mise en oeuvre de cette opération (fiscalité, frais notariaux, conseils juridiques etc.) devraient s’élever à environ 12 M€ dont 2,6 M€ déjà comptabilisés en 2019.
Jérôme Brunel proposé pour devenir président du conseil d’administration de Gecina
(©Thomas Laisné)
Le conseil d’administration de Gecina a décidé de proposer à l’assemblée générale annuelle du 23 avril 2020 la nomination en tant qu’administrateur, pour une durée de quatre années, Jérôme Brunel. S’il est nommé administrateur par l’assemblée générale des actionnaires, le conseil d’administration proposera à l’issue de cette assemblée la nomination de Jérôme Brunel en tant que président du conseil d’administration, en remplacement de Bernard Carayon dont le mandat de président arrive à échéance. Bernard Carayon conservera ses fonctions d’administrateur au sein du Conseil. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, titulaire d’une maîtrise de droit public obtenue à l’Université de Paris-Assas, ancien élève de l’ENA (1980) et de l’INSEAD (AMP -1990), Jérôme Brunel entre au Crédit Lyonnais fin 1990. Il occupe successivement plusieurs postes de directions opérationnelles en France puis à l’International en Asie et en Amérique du Nord avant d’en devenir directeur des ressources humaines en 2001. Il est ensuite nommé directeur des ressources humaines du Groupe Crédit Agricole lors de la fusion entre le Crédit Agricole et le Crédit Lyonnais en 2003. Il occupe par la suite successivement les postes de directeur du pôle caisses régionales et responsable du capital investissement de Crédit Agricole S.A., de directeur de la banque privée et de directeur des affaires publiques de Crédit Agricole S.A. Il était secrétaire général du groupe jusqu’à son départ à la retraite au 31 décembre 2019. « Jérôme Brunel, s’il est nommé administrateur par l’Assemblée Générale des actionnaires, sera qualifié d’indépendant au regard des critères d’indépendance du code AFEP-MEDEF », précise le foncière.
Alain Resplandy-Bernard prend la tête de la direction de l’immobilier de l’Etat
Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, a nommé Alain Resplandy-Bernard à la tête de la direction de l’immobilier de l’Etat, décision entérinée par le Conseil des ministres du 5 février 2020. Magistrat à la Cour des comptes depuis sa sortie de l’École nationale d’administration en 1998, Alain Resplandy-Bernard a également occupé, pendant trois ans, les fonctions de commissaire aux comptes de l’ONU et de l’UNICEF à New-York. A son retour en France, il est nommé conseiller du Premier ministre, en charge des sports, du tourisme et du logement. Il exerce ensuite les fonctions de directeur général délégué du CNRS. Il y pilote les finances, les ressources humaines, les systèmes d’information, l’immobilier et les achats. Également ancien directeur général de la Fédération française de football et vice-président audit, finance et évaluations de la conformité et des risques de Thales, Alain Resplandy-Bernard a été directeur général délégué puis PDG par intérim du Pari mutuel urbain (« PMU ») de 2015 à 2018. Il est parallèlement membre de la Commission nationale d’évaluation des politiques d’innovation. Il prendra ses fonctions à la direction de l’immobilier de l’Etat le 24 février prochain. Le parc immobilier de l’Etat représente 99 millions de m² bâtis occupés, une dépense annuelle de plus de 7 Mds€ et un patrimoine évalué à près de 63 Mds€. « Les enjeux liés à la modernisation de la gestion de son immobilier par l’Etat sont clefs tant pour la maîtrise des dépenses publiques que pour la réussite de la feuille de route environnementale du gouvernement, souligne Gérald Darmanin. L’Etat doit s’inspirer de ce qui se fait de mieux dans les entreprises les plus innovantes dans la gestion de leur parc immobilier pour atteindre ces objectifs et en même temps offrir aux agents des services publics un cadre de travail modernisé, facteur d’épanouissement et d’efficacité. Je suis sûr qu’Alain Resplandy-Bernard, fort d’une expérience de plus de 20 ans de pilotage de projets stratégiques et de transformation au sein de grandes entreprises internationales et d’institutions publiques, saura conduire cette transformation avec les équipes de la direction de l’immobilier de l’Etat. »
Eric de Balincourt devient DG de Spie batignolles valérian
Eric de Balincourt est nommé directeur général de Spie batignolles valérian, filiale du groupe spécialisée dans les grands travaux d'infrastructures routières, autoroutières, ferroviaires, aéroportuaires et les travaux de proximité associés. Ingénieur des Ponts et Chaussées, Eric de Balincourt est titulaire d'un MBA obtenu au Collège des ingénieurs. Il débute sa carrière professionnelle en 1988 à la direction régionale de l'équipement d'Ile-de-France où il s'occupe du déploiement du projet Sirius, système d'exploitation des voies rapides de la région, puis assure la maitrise d'œuvre de grands travaux sur l'autoroute A86 à la direction départementale de l'équipement des Hauts-de-Seine. En 1996, il est conseiller technique auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports. Eric de Balincourt est ensuite nommé ingénieur d'arrondissement au sein de la direction départementale de l'équipement du Nord. En 2000, il devient directeur adjoint à la direction départementale du Pas-de-Calais, une fonction qu'il assure jusqu'en 2003 avant de se voir confier la responsabilité de la direction départementale de l'équipement de l'Allier entre 2003 et 2005. Eric de Balincourt réalise ensuite une mission confiée par l'Etat consistant à créer et diriger une nouvelle direction interdépartementale des routes pour 12 départements de la région EST. En 2008, il choisit de rejoindre le secteur privé en intégrant Spie batignolles et participe au montage de projets d'infrastructures en PPP (partenariat public privé) et en concession. A cette époque, il préside ou est administrateur de diverses sociétés concessionnaire ou sociétés de projet de route ou d'autoroute. En juillet 2018, Eric de Balincourt devient directeur général de Spie batignolles international et directeur du développement international. Eric de Balincourt est membre du comité exécutif de Spie batignolles.