La Française et Crédit Agricole Assurances en passe d’acquérir 54,2 % d’une JV portant sur 5 centres commerciaux, Red Tree qui signe le siège de TBWA, l'obligation verte record de la Société du Grand Paris, … Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières et urbaines du 12 février 2020.


Pitch Promotion lance le programme Osmose à Combs-la-Ville

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Pitch Promotion lance la commercialisation de la seconde tranche d’un ensemble immobilier mixte de 392 logements et commerce, situé au sein du quartier République, dans la commune de Combs-la-Ville. La première tranche, de 163 logements dont 148 logements sociaux, 15 logements en accession et un commerce est intégralement livrée depuis décembre 2019. La seconde tranche, nommée « Osmose », sera commercialisée à compter du 28 février 2020. Elle comprend 229 logements en accession éligibles à la loi Pinel et au prêt à taux zéro. Sa livraison est prévue pour le 1er trimestre 2023. « Avec ce projet de constructions neuves, Pitch Promotion contribue activement à l’essor du quartier République, indique Stéphane Pons, directeur général Île-de-France de Pitch Promotion. Ce programme immobilier répond parfaitement aux ambitions de la ville, qui, dans le cadre de la requalification de ce secteur, souhaite offrir des logements de qualité et créer une biodiversité en milieu urbain. » Cette seconde tranche fera suite à la démolition des 11 bâtiments « en barre » existants. Répartis sur 9 bâtiments en R+4, les résidences développeront d’une part 175 logements réservés à l’accession et d’autre part 54 logements en accession vendus en bloc. Les appartements ont été conçus par un duo d'architectes, l'agence BDVA et le cabinet Dumas Studio. Le projet prévoit également une offre de stationnement de 470 places de parking sur 2 niveaux de sous-sols et 34 places à l’extérieur. Cette opération de requalification urbaine inclut une dimension environnementale importante. Les espaces verts ont été maintenus tels qu’ils étaient à l’origine, avec la mise en valeur de l’ilot déjà existant.

 

La Banque des Territoires accompagne le programme de développement de Seqens et Seqens Solidarités

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La Banque des Territoires, Seqens et Seqens Solidarités ont signé une convention de partenariat prévoyant un financement de 411 M€ pour l’année 2020 afin d’accompagner la construction et la réhabilitation de logement sociaux et de logements spécifiques en région Ile-de-France. Ce document s’inscrit dans le Plan Logement et traduit l’engagement de la Banque des Territoires à accompagner Seqens et Seqens Solidarités dans leur programme qui prévoit, pour l’année 2020, la réalisation de 4 300 logements sociaux et foyers, la réhabilitation d’une partie du patrimoine pour améliorer le cadre de vie des locataires et réduire la consommation énergétique de 2 000 logements. Filiales du groupe Action Logement en Ile-de-France, Seqens et Seqens Solidarités sont le fruit de la fusion de six sociétés HLM constituant un patrimoine de 100 000 logements. Elles prévoient 860 M€ d’investissements en 2020, dont 163 M€ pour la mise en valeur de leur parc.

 

Colonies ouvre deux résidences de coliving à Berlin

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Colonies accélère son développement en se tournant vers l’Europe. C’est à Berlin que la start-up ouvre les portes de ses premières résidences européennes de coliving. La résidence de Prenzl, située dans le quartier de Prenzlauer Berg, est aménagée pour 13 locataires. Celle de Pépin, dans le quartier de Berlin Mitte, a été de son côté pensée et conçue pour 5 locataires. Les deux résidences offrent à leurs locataires les avantages d’un appartement privatif (une cuisine et salle de bain propres à chaque studio) tout en leur permettant de profiter d’espaces communs. Dans ces résidences, Colonies assure par ailleurs un ensemble de services inclus dans le tarif : eau, chauffage, électricité, maintenance, mais aussi consommables, internet, et ménage. « Louer un logement à Paris, à Berlin, ou à Londres, est aujourd’hui devenu un calvaire, commente Alexandre Martin, co-fondateur de Colonies. Recherche impossible, lourdeurs administratives, biens vieillissants, prix délirants… De tous les produits immobiliers, le logement est bien celui qui n’a pas encore su se réinventer. Nous souhaitons tout simplement remettre le locataire au centre de l’expérience de logement. Après une première phase de lancement réussie en France, nous sommes très heureux de nous tourner désormais vers l’international. »

 

La Française et Crédit Agricole Assurances en passe d’acquérir 54,2 % d’une JV avec URW portant sur 5 centres commerciaux

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Unibail-Rodamco-Westfield a reçu l’engagement d’un consortium d’investisseurs français composé de Crédit Agricole Assurances et La Française en vue de l’acquisition de parts dans une nouvelle JV, dont le Consortium détiendra 54,2 % et URW 45,8 %. Le portefeuille de la JV sera composé de cinq centres commerciaux : Aéroville, So Ouest, Rennes Alma, Toison d’Or et Confluence. Ces cinq actifs représentent une surface totale GLA de 320 800 m² et ont accueilli 42,5 millions de visites en 2019. URW continuera à assurer l’exploitation de ces actifs pour le compte de la JV dans le cadre de contrats de long terme. « Ce portefeuille présente un potentiel significatif de croissance organique des loyers ainsi que des projets créateurs de valeur », précise le communiqué de presse. L’offre, d’un montant de 2, 037 Mds€ pour 100 % des actifs, « est en ligne avec les valeurs d’expertise externe » et correspond à un taux de rendement initial de 4,8 %. Dans le cadre de la transaction, un groupement de banques s’est engagé à financer la JV à hauteur de 1 Md€. Le produit net de la vente pour URW est estimé à 1,5 Md€. Ce montant augmentera à mesure que d’autres investisseurs rejoindront le consortium, la transaction étant désormais publique. Aux termes de l’accord, URW a accordé au consortium une période d’exclusivité jusqu’au 15 mai 2020. Durant cette période, le comité social et économique d’URW en France sera consulté. La transaction est également soumise à la réalisation des conditions usuelles, y compris l’obtention des autorisations réglementaires et relatives au droit de la concurrence, et devrait être finalisée à la fin du T2-2020. « Cette transaction s’inscrit pleinement dans la stratégie d’URW et est une étape essentielle du programme de cession d’actifs du groupe », souligne Christophe Cuvillier, président du directoire d’URW. Lacourte Raquin Tatar a conseillé URW en matière fiscale et sur la structuration de la JV et Adden avocats a conseillé la foncière en urbanisme et en urbanisme commercial. URW était également conseillé par Gide, l’office notarial Ginisty et associés et Accuracy. Crédit Agricole Assurance et La Française étaient conseillés par BDGS, White &Case, l’office notarial Allez & Associés et PWC Transaction Services.

 

RedTree Capital signe le siège de TBWA Corporate à Boulogne-Billancourt

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RedTree Capital, acteur spécialisé dans l’investissement immobilier dirigé par Eric Sasson, a acquis auprès d’Assurbail Patrimoine (gérée par AEW Ciloger) le siège de l’agence de communication TBWA Corporate situé à Boulogne-Billancourt. Il s’agit du deuxième investissement de l’année pour cet acteur. L’immeuble des années 1980 et situé 50-54 rue de Silly à Boulogne-Billancourt dispose d’une surface locative de plus de 6 000 m². RedTree Capital était conseillé par le cabinet UGGC Avocats sur les aspects corporate et transactionnels de l’opération. Le cabinet Clifford Chance est intervenu sur les aspects fiscaux. L’étude Alliance Notaires – Meudon est intervenue aux côtés des acquéreurs. Le vendeur était conseillé par Carole Groscaux, notaire à Paris. Il a également été représenté par AEW et conseillé par Cushman & Wakefield via un mandat coexclusif avec BNP Paribas Real Estate. 

 

CBRE accompagne L’Oreal dans la transformation de l’ensemble RIO à Clichy

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CBRE a remporté le concours d’idées lancé par L’Oréal pour réaménager les espaces de travail de l’Immeuble RIO, l’un des deux immeubles du campus Charles Zviak à Clichy. D’une surface de 35 000 m², RIO accueille depuis 2016 les divisions monde de la recherche et innovation et des opérations du groupe L’Oréal. Face à l’évolution des modes de travail, le groupe a sollicité les équipes Design & Project de CBRE pour repenser les aménagements actuels et assurer le suivi de la réalisation des travaux. Le projet de transformation intègre un concept d’aménagement s’articulant autour de « places des villages » - espaces de rencontre, et des « Villages » - espaces privés dédiés aux différents métiers. La première phase du projet a porté sur le 2e étage du bâtiment totalisant environ 4 000 m² et a concerné deux des directions aux activités différentes. D’une part, les directions des opérations des « produits professionnels » et « cosmétique active » aux besoins spécifiques nécessitant entre autres la consultation et manipulation d’un grand nombre de produits et échantillons au sein des espaces tertiaires. D’autre part, la direction technologique de la recherche et innovation travaillant sur le développement d’innovations digitales pour le groupe. CBRE a initié une démarche de co-conception avec les utilisateurs basée sur deux axes. Un cadrage stratégique a été réalisé avec les directions concernées a permis de définir les ambitions de transformation et les principes directeurs de l’aménagement. Des ateliers thématiques ont été conduits avec des ambassadeurs pour affiner le projet en intégrant leurs spécificités métiers. S’agissant des Villages, l’idée retenue fut d’articuler le nouvel environnement de travail autour, d’une part, d’espaces métiers dédiés aux équipes transverses et, d’autre part, de « maisons », espaces projets. La Place du Village, quant à elle, a été conçue comme un noyau central offrant une multitude d’espaces alternatifs hybrides : Chat Plaza, Plug & Work, meeting lounge, silence room, agora, face-to-face, … Par ailleurs, un travail décoratif spécifique via des objets, produits, divers supports visuels a été mené. CBRE a également mis en œuvre des actions de conduite du changement ciblées auprès des instances représentatives du personnel, des collaborateurs et des managers. CBRE décline désormais le concept sur d’autres étages. La livraison de la prochaine phase est prévue courant 2020.

 

Amundi Private Equity et Société Générale Capital Partners entrent au capital de Vivalto Vie

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(©Wikipedia - Les Martres-de-Veyre [CC BY-SA 4.0])

Amundi Private Equity et Société Générale Capital Partners sont entrés au capital de l’opérateur d’Etablissements d’hébergement pour personnes agées dépendantes (EHPAD) Vivalto Vie. Cette opération intervient dans le cadre d’une nouvelle étape dans le développement de Vivalto Vie qui a annoncé concomitamment son entrée sur le marché espagnol grâce à l’acquisition de Solimar, acteur fort de 7 établissements (930 lits) dans la région de Valence. Ce rapprochement est la première étape dans la mise en œuvre d’une stratégie qui vise à créer « un acteur régional paneuropéen de référence ». Fondé en 2015 par Daniel Caille, Vivalto Vie est un opérateur de maisons de retraite qui gérait jusque-là 19 établissements pour 1 275 lits, majoritairement dans l’Ouest de la France (Charente, Charente-Maritime, Vienne et Vendée). Accompagné par Azulis, Arkéa, MACSF et BNP Paribas Développement le groupe s’est développé par acquisitions et est propriétaire des murs de 15 de ses établissements. Pour poursuivre son développement, et particulièrement les acquisitions envisagées en France et en Europe, Vivalto Vie a souhaité réorganiser son capital avec Amundi PEF et Société Générale Capital Partners. A cette occasion, les investisseurs financiers historiques, à l’exception d’Azulis, réinvestissement dans Vivalto Vie pour soutenir son développement. Natixis Partners, Desfilis, Hogan Lovells, KPMG et Cushman & Wakefield ont conseillé les vendeurs. Alantra, Archers, 8Advisory, McDermott Will & Emery et CBRE ont accompagné les acquéreurs. Callisto est intervenu comme conseil management. Le financement unitranche a été apporté par Ardian Private Debt et celui PIK par CIC Private Debt et BNP Paribas Principal Investments.

 

Baltis Capital obtient l’agrément de CIP auprès de l’AMF

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Baltis Capital, plateforme de crowdfunding immobilier spécialisée dans l’immobilier commercial et hôtelier en cœur de ville, vient d’obtenir l’agrément de conseiller en investissements participatifs (CIP) par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Depuis 2016, 13 M€ ont été investis par l’intermédiaire de Baltis Capital pour l’acquisition d’une trentaine de locaux commerciaux, à Paris et en région, regroupant près de 250 investisseurs. En ce début d’année 2020, trois nouveaux projets seront proposés sur la plateforme pour des investissements dans les villes de Bordeaux, Le Mans et Paris. Le projet de Bordeaux est d’ailleurs actuellement déjà en collecte, à partir de 1 000€, et concerne l’acquisition des murs d’une boulangerie dans le centre de la ville.

 

La Banque des Territoires et Cœur d’Essonne Agglomération ratifient une convention de partenariat

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La convention a été signée par Marianne Louradour, directrice régionale Île-de-France de la Banque des Territoires, et Eric Braive, président de Cœur d’Essonne Agglomération (©D.R.)

La Banque des Territoires et Cœur d’Essonne Agglomération ont signé une convention partenariale portant sur l’aménagement et le développement de l’attractivité des communes du territoire. Le document identifie les axes de partenariat, à savoir l’aménagement de La Base 217 dans l’objectif d’accroître la compétitivité économique et industrielle du territoire ; le développement du projet Sésame dans le but d’affirmer l’ambition de Cœur d’Essonne de devenir un territoire d’innovation dans le secteur de la transition agricole et alimentaire ; le développement des mobilités alternatives, la gestion de l’eau potable et l’assainissement pour favoriser la transition écologique et énergétique ; - le déploiement de la fibre en Très Haut Débit ; la mise en œuvre du programme Action Cœur de Ville (ACV) à Saint-Michel-sur-Orge et Arpajon.

 

EuraTechnologies ouvre un nouvel incubateur dédié aux start-up de la PropTech

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Dans le cadre de la verticalisation de ses activités amorcée en 2015, le pôle d’excellence et d’innovation EuraTechnologies ouvrira en mai 2020 sur son campus de Roubaix les portes d’un nouveau programme d’incubation pour les startups du secteur des PropTech. « Ce nouvel incubateur PropTech s’appuiera sur la capacité d’EuraTechnologies à rassembler une mixité d’expertises et de compétences au sein du programme d’incubation, à sourcer les acteurs de l’innovation ainsi qu’à mobiliser des investissements humains et financiers des partenaires corporate qui seront impliqués dans le programme », précise le communiqué de presse. Vinci Energies et Vinci Immobilier, filiales du groupe Vinci ainsi que les groupes Sergic, Nacarat et Dalkia – parties prenantes du cluster PropTech Maille’Immo déjà implantés sur le campus EuraTechnologies de Roubaix - ont d’ores et déjà confirmé leur volonté d’intégrer le consortium de partenaires privés de l’incubateur. D’autres partenaires ont vocation à rejoindre le programme PropTech. L’appel à projets pour le recrutement de startups PropTech est en cours. Le programme est ouvert aux porteurs de projets et aux startups early stage de moins d’un an dont le chiffre d’affaires n’est pas encore significatif. Son accès est gratuit.

 

La Chambre des notaires de Paris dévoile son projet en intelligence artificelle

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La Chambre des notaires de Paris, en partenariat avec la société Hyperlex et accompagné par La Banque des Territoires, a présenté son projet en intelligence artificielle « VictorIA ». Le premier chantier concernera les milliers de datarooms électroniques constituées par les notaires pour gérer les cessions d’actifs immobiliers. Le recours aux algorithmes de l’IA doit permettre l’identification puis la classification des documents. De même, l’extraction automatique des contenus pertinents et les contrôles de cohérence associés devraient permettre aux notaires de gagner en efficacité. La Chambre des notaires de Paris s’est associée à la société Hyperlex, experte dans les technologies d’intelligence artificielle. Elle a déjà collaboré avec cette société pour l’application VIDOC qui permet l’accès et la consultation d’une base de données immobilière référençant l’usage de tous les biens immobiliers localisés à Paris. La Banque des Territoires soutient cette opération avec un financement à hauteur du tiers du coût de l’opération ; elle apporte également son aide et son expertise pour le développement de ce projet qui s’inscrit dans le partenariat pour l’innovation établi en avril 2019 pour 3 ans avec la Chambre des notaires de Paris.

 

Foncière Forestière et le Groupement Forestier Vatel acquièrent la forêt de Kerdrouaguer

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Foncière Forestière et le GFF Vatel ont acquis la forêt de Kerdrouaguer pour un montant de 725 000 €. Situé dans le Finistère sur la commune de Loperec, la forêt de Kerdrouaguer comporte 56 ha et se trouve à environ quarante kilomètres au sud-est de Brest. L’ensemble du massif de Kerdrouaguer a fait l’objet d’un boisement en Epicéa de Sitka dans les années 1970. Aucune intervention en éclaircie n’a été réalisée sur ces plantations. Par conséquent, les peuplements sont denses et des coupes sont à prévoir à court terme. L’ensemble des peuplements de futaie résineuse de plus de 15 ans ont d’ailleurs été inventoriés. Les parcelles sont desservies par deux accès principaux. Le premier, situé au nord-ouest se fait par la D 342 qui borde la propriété sur environ 300 m. Le second est situé au sud, par un chemin privé cadastré desservant le village de Kerdrouaguer. Les parcelles cadastrales B 11 et 12 attenantes à ce chemin peuvent être utilisées comme place de dépôt. La propriété dispose d’un plan simple de gestion établi pour la période 2019-2029. Par ailleurs, la chasse est louée par bail annuel pour la saison cynégétique 2019-2020. Cette acquisition porte le parc de massifs forestiers gérés par Foncière Forestière et GFF Vatel en France à 1 830 ha répartis sur 7 massifs différents.

 

La consommation d’électricité française a atteint son plus bas niveau depuis 10 ans

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Avec 473 TWh consommés en 2019, la consommation d’électricité française, corrigée de l’aléa météorologique, connait un léger recul (-0,5%) et se situe à son plus bas niveau depuis 10 ans selon les chiffres dévoilés par RTE. Ce recul de la consommation s’explique par les efforts engagés en matière d’efficacité énergétique et la tertiarisation de l’économie. L’année 2019 a également été marquée par une baisse de la production d’électricité de 2 % par rapport à 2018 (537,7TWh produits en France), due à une production d’électricité d’origine nucléaire en baisse de 3,5% du fait d’une moins bonne disponibilité du parc ; une production hydraulique en retrait de 12,1% en raison de conditions météorologiques défavorables ; un net recul de la production d’électricité à partir de charbon (-71,9 %). En parallèle, la hausse des productions d’origines éolienne (+21,2 %) et solaire (+7,8 %), associée au recul de la production thermique à partir de combustible charbon au profit du gaz (+24 %), a entraîné une nouvelle baisse des émissions de CO2 (-6 %). Celles-ci se situent désormais à un niveau proche de celui de 2015, niveau le plus bas depuis 5 ans. Malgré le recul de sa production, la France reste le premier exportateur européen en 2019 : 84 TWh ont ainsi été exportés contre 28,3 TWh importés. RTE a mobilité 1 456 M€ d’investissement en 2019. L’année a été marquée par les travaux sur les interconnexions avec l’Angleterre et l’Italie (IFA 2 et Savoie-Piémont), par la sécurisation de l’alimentation électrique des Hauts-de-France avec les travaux d’Avelin-Gavrelle ainsi que par le lancement des travaux de raccordement du premier parc éolien en mer de St Nazaire (Loire Atlantique). Avec 213 kilomètres de lignes souterraines construites et 128 kilomètres de lignes aériennes supprimées, le réseau comprend désormais 105 942 kilomètres de lignes électriques.

 

Le ministère des Armées choisit Photosol pour l’installation d’une ferme photovoltaïque à Creil

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Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, a annoncé le nom de l’entreprise ayant remporté l’appel à manifestation d’intérêt lancé en juillet dernier pour la mise en place de projets de production d’électricité d’origine photovoltaïque sur la base aérienne (BA) 110 de Creil. 6e producteur photovoltaïque français et 2e producteur indépendant français, c’est l’entreprise Photosol qui assurera l’installation de 547 000 panneaux solaires sur 180 hectares de la BA 110, pour une surface totale prise en charge de 253 hectares. A l’issue de la mise en service prévue fin 2022, la production annuelle d’électricité doit atteindre 241 000 MWh, soit la consommation hors chauffage de 185 000 personnes. Ce projet, l’un des premiers à se concrétiser au sein des armées, fait partie du plan gouvernemental « Place au soleil » qui vise à augmenter les capacités de production d’énergie électrique d’origine solaire en France. Au printemps 2018, Geneviève Darrieussecq avait annoncé la contribution du ministère des Armées aux objectifs de développement durable et de transition écologique du gouvernement, et notamment la volonté de mettre à disposition plus de 2 000 ha de terrains du ministère d’ici à la fin de l’année 2022 pour y développer des projets de production d’électricité d’origine photovoltaïque. Outre Creil, trois autre sites expérimentaux ont été choisis par le ministère pour développer des projets de production d’électricité d’origine photovoltaïque, à savoir Querqueville (50) à hauteur de 4 ha, Saint-Christol (84) pour 5,5 ha et la Valbonne (01) à hauteur de 4,5 ha. Geneviève Darrieussecq a conclu en rappelant que « c'est donc un contrat de confiance que nous passons, un contrat de 30 ans. »

 

Le gouvernement va créer un nouveau permis de construire pour les espaces menacés du littoral

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« Accélérer l’adaptation de notre société aux conséquences du dérèglement climatique, c’est aussi faire face au recul du trait de côte. D’ici la fin du siècle, près de 50 000 logements pourraient être menacés. » Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé une série de mesures à l’occasion du 4e Conseil de défense écologique dans l’objectif d’éviter une telle situation. Dans les espaces menacés d’ici 30 ans, les nouvelles constructions seront notamment interdites et certaines seront relocalisées. « A plus long terme, nous devons adapter les règles de construction, précise la ministre. C’est pourquoi nous créons un nouveau permis de construire pour ces espaces menacés. Il autorisera seulement les constructions non pérennes et démontables. » Par ailleurs, une obligation d’information sera créée « pour que les acheteurs ou locataires soient informés du risque d’érosion, comme ils le sont aujourd’hui pour les inondations ».

 

La Société du Grand Paris réalise une émission verte de 2,5 Mds€ avec une échéance de 50 ans

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La Société du Grand Paris a émis sa quatrième obligation verte de référérence de son programme « Green Euro Medium Term note », d’un montant de 2,5 Mds€ et d’échéance 18 février 2070. « Cette nouvelle émission représente l’obligation senior verte syndiquée et de taille benchmark la plus longue jamais émise dans l’histoire », précise le communiqué de presse. Thierry Dallard, président du directoire de la Société du Grand Paris, analyse : « Cette nouvelle émission obligataire confirme la très bonne compréhension, par les marchés financiers, du modèle de financement du Grand Paris Express, un modèle basé sur une fiscalisté locale dédiée permettant de rembourser une dette à long terme. Le succès de cette émission conforte ainsi le statut de la Société du Grand Paris comme société de projet dédiée à la réalisation du Grand Paris Express, autant que sa crédibilité comme émetteur. La forte demande pour une maturité à 50 ans confirme la pertinence et le réalisme de la stratégie de l’entreprise d’amortir le Grand Paris Express jusqu’en 2070. Nous nous félicitons de cette reconnaissance de la dimension écologique accordée par les acteurs financiers au Grand Paris Express, premier projet de lutte contre le réchauffement climatique en Europe. » La répartition géographique met en évidence la présence des investisseurs allemands, autrichiens et suisses (36 %) et français (32 %). La demande des gestionnaires d’actifs (58 %) et des assureurs et fonds de pension (29 %) s’est montrée importante. Barclays, BNP Paribas, Crédit Agricole CIB, J.P. Morgan et Société Générale ont agit en tant que chefs de file de l’obligation verte.

Par François Perrigault (@fperrigault)

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