La veille urbaine du 30 janvier 2020
Nouveau record pour le marché des bureaux en régions
Avec près de 1 299 000 m² loués ou vendus en 2019, le marché des bureaux en régions dépasse pour la 6e année consécutive son record historique selon BNP Paribas Real Estate. Cette performance représente une hausse de 11% par rapport à 2018, due notamment à des résultats exceptionnels enregistrés à Lyon et Bordeaux. La hausse a autant touché les surfaces neuves, les plus recherchées par les utilisateurs, que les surfaces de seconde main. « Les transactions enregistrées dans les immeubles neufs lancés en blanc ou en gris représentent 506 000 m², un record, et progressent de 23 % en un an, ajoute Jean-Laurent de La Prade, directeur général adjoint de BNP Paribas Real Estate Transaction France. Ces succès valident les prises de risque locatif en régions, avec un bon taux de remplissage sur ce type d’opération. » En termes de créneaux de surfaces, c’est la tranche des opérations supérieures à 5 000 m² qui a été la plus dynamique avec une progression de 34 %. L’évolution reste stable pour les petites surfaces (< 1 000 m²) et en hausse pour les moyennes surfaces (+7%). Lyon domine le classement avec un nouveau record s’établissant à 442 000 m² commercialisés en 2019, du jamais-vu. Il s’agit d’une hausse de 33% par rapport à l’année 2018. Une autre ville a connu une année record en 2019 : il s’agit de Bordeaux qui dépasse pour la première fois la barre des 200 000 m² placés, ce qui lui permet de se hisser sur la 3e marche du podium. Elle ne parvient pas néanmoins à inquiéter Lille, qui conforte sa 2e place avec 264 000 m² placés, en légère contraction par rapport à 2018. L’offre à un an est restée particulièrement stable en fin d’année 2019, en s’établissant à 1,55 million de m². Les valeurs locatives top ont quant à elles progressé dans la plupart des métropoles : Lyon jusqu’à 325 €/m²/an (loyer le plus élevé enregistré en régions), Bordeaux, Lille et Nantes. De son côté, le loyer est resté stable à Toulouse et a baissé à Marseille, en l’absence de transactions majeures en IGH cette année. « La hausse globale des loyers top résulte de tensions à l’offre sur certains secteurs centraux pour les meilleurs immeubles. Cette tension pourrait continuer, car nous enregistrons toujours un volume soutenu de demandes exprimées », conclut Jean-Laurent de La Prade.
La Française REM acquiert une auberge / résidence étudiante à Bordeaux
La Française Real Estate Managers (REM) a acquis, auprès du groupe Legendre, un projet immobilier en VEFA d’un immeuble hybride, à la fois résidence étudiante et auberge de jeunesse. Situé à l’entrée des Bassins à flot, face à la cité du Vin, cet actif développe une surface de 5 860 m² et sera exploité sous l’enseigne Whoo Legendre XP. Il offrira des services mutualisés à ses clients et résidents tels qu’un espace de coworking, un fitness ou encore des emplacements de stationnement pour les vélos. Cette acquisition a été réalisée pour le compte de la SCPI Epargne Foncière. Dans cette opération, La Française REM était conseillée par l’office notarial Lexfair et le cabinet Jeantet ; le vendeur était conseillé par l’office notarial Dutour et Associés. Les deux parties étaient conseillées par Tourny Meyer.
Corum L’Épargne lance une nouvelle SCPI
Environ 8 ans après avoir lancé une solution d’épargne immobilière investie en zone euro avec Corum Origin et 3 ans après le lancement de Corum XL, solution d’épargne immobilière qui investit en Europe y compris hors zone euro, Corum L’Épargne complète son offre et lance Eurion, une solution d’épargne immobilière avec un objectif de rendement de 4,5 % (non garanti). Avec ses SCPI, Corum L’Épargne a suivi une stratégie d’investissement consistant à utiliser le marché, en alternant opportunisme stratégique et tactique. L’Espagne en 2013, les Pays Bas de 2015 et le Royaume Uni depuis 2018 illustrent cet opportunisme stratégique. Ce dernier consiste à saisir des accidents de marché, c’est-à-dire des immeubles en vente à un prix en-dessous de ceux du marché. Indépendamment de l’opportunité qu’ils représentent, ces investissements doivent rester compatibles avec les objectifs de rendement annuel de Corum Origin (6 %) et de Corum XL (5 %) et de potentiel en termes d’appréciation de valeur. Compte tenu de la taille des deux SCPI et de leur niveau de rentabilité, Corum L’Épargne saisit « très ponctuellement certaines opérations à des rendements inférieurs aux objectifs et écarte régulièrement des investissements qui représentent de réelles opportunités de marché ». Depuis 2012, des dizaines d'immeubles ont ainsi été identifiés selon Corum L’Épargne. « Avec Eurion, ce sont ces opportunités que nous proposons de capter », conclut le communiqué de presse.
La Banque des Territoires devient partenaire de Fiminco dans Paddock Paris et le parc Biocitech à Romainville
La Banque des Territoires et Groupe Fiminco ont signé un double partenariat pour le développement de deux projets : le village de marques Paddock Paris et le site de biotechnologies Biocitech, tous deux situés au cœur de la ZAC de l’Horloge à Romainville. Ce partenariat consiste en un accord entre la Banque des Territoires et Groupe Fiminco pour s’associer au sein de deux sociétés civiles immobilières (SCI), qui porteront ces projets. Le village de marques Paddock Paris, outlet accessible en métro qui a été inauguré le 26 novembre dernier, prévoit le développement d’environ 20 000 m², 60 commerces, 10 restaurants et un food hall. « Son impact économique pour le territoire sera majeur car, au-delà de son attractivité commerciale et de la richesse de l’offre de restauration proposée, près de 400 emplois seront créés, précise le communiqué de la Banque des Territoires. L’objectif de ce projet est de créer un lieu de commerces, d’activités et d’emplois au sein d’un territoire en mutation. » Le site Biocitech, limitrophe du village de marques, compte pour sa part d’ores et déjà 19 000 m² d’immeubles tertiaires et de recherches, accueillant une trentaine d’entreprises dédiées à la biotechnologie, dont certaines dans des phases de développement extrêmement importantes. Biocitech compte également une réserve foncière qui permettra de développer des opérations tertiaires et commerciales. « Ces deux projets contribuent donc fortement à l’attractivité du territoire d’Est Ensemble et à la centralité en voie d’émergence dans le quartier de l’Horloge, à Romainville, desservi par la station Raymond Queneau (L5), ajoute la Banque des Territoires. Celui-ci accueillera à terme près de 4 000 logements (15 000 habitants) et a vu, depuis octobre dernier, l’installation de l’un des plus grands quartiers culturels d’Europe développé par la Fondation Fiminco. Ce lieu regroupe notamment la résidence internationale d’artistes de la Fondation, des espaces d’exposition et de médiation, des galeries d’art (Air de Paris, Jocelyn Wolff, Sator, In Situ Fabienne Leclerc), l’association Jeune Création et le nouveau bâtiment des réserves actives du Fonds régional d’art contemporain - FRAC Ile-de- France. » Prochainement, la Fondation accueillera d’autres acteurs de la création contemporaine, des artisans d’art, des galeries, ainsi que des structures culturelles du spectacle vivant et de l’audiovisuel. Parsons Paris, campus européen de Parsons School of Design et The New School, prestigieuse université́ new-yorkaise d’art et de design, rejoindra le site courant 2020. « Voir une institution telle que la Banque des Territoires, investir à nos côtés dans des opérations aussi importantes est une réelle marque de confiance en notre groupe et en son développement, une responsabilité aussi, se félicite Gérald Azancot, président de Groupe Fiminco. Nous développerons donc ensemble ces deux projets et comptons bien, au regard de nos convergences de vue, élargir notre partenariat à d’autres territoires, dès 2020 ».
Patrizia finalise la levée de fonds pour TEP VII
Patrizia AG a annoncé 384 M€ supplémentaires d'engagements en fonds propres pour son fonds phare value added discrétionnaire, TransEuropean VII LP (TEP VII), ce qui, combiné aux 250 M€ annoncés précédemment, porte le total levé à ce jour à 634 M€. Soutenu par des investisseurs du Royaume-Uni, du Moyen-Orient, d'Europe, des États-Unis et d'Asie, le fonds est le plus important de la série Patrizia transeuropéenne. Ciblant à l'origine 500 M€ d’augmentation de capital et avec un plafond ferme de 750 M€, la levée de fonds devrait se poursuivre tout au long du premier trimestre 2020, jusqu'à la clôture finale prévue début avril. TEP VII poursuivra « une gestion optimisée » du cash-flow et une stratégie value-added, principalement déployées dans l’immobilier de bureaux, industriel et résidentiel en Europe continentale et au Royaume-Uni, en adoptant une approche de type plus « opérateur ». Avec une force de frappe de 1,5 Md€, un peu plus de 550 M€ ont déjà été engagés dans 11 transactions distinctes dans de grandes villes européennes, notamment Madrid, Paris, Barcelone, Londres et Berlin. La série de fonds transeuropéens a été lancée pour la première fois en 1992 et a depuis investi dans 13 pays européens, générant un taux de rentabilité interne de 12,6 % par an.
Vinci et ParisTech lancent le lab recherche environnement
Vinci et ParisTech réaffirment leur partenariat en fondant le lab recherche environnement. L’objectif est de multiplier les passerelles entre science et industrie. Vinci finance la Fondation ParisTech à hauteur de 5 M€ jusqu’en 2023 pour lui permettre de développer ses programmes de recherche. Par ailleurs, le groupe, à travers ses projets de bâtiments et d’infrastructures, offre aux scientifiques un terrain de recherche sur trois thématiques : l’efficacité énergétique des bâtiments (MINES ParisTech), la biodiversité (AgroParisTech) et la mobilité durable (École des Ponts ParisTech). La nouvelle feuille de route du lab recherche environnement porte sur trois ambitions, à savoir limiter les impacts environnementaux des bâtiments et des quartiers en maîtrisant les coûts ; intégrer la dimension environnementale dans la digitalisation des métiers (notamment à travers l’intégration de la simulation énergétique dans le BIM) ; améliorer le bien-être, le confort et la santé des usagers, notamment en réduisant les îlots de chaleur urbains. Le partenariat a déjà permis de nourrir des solutions environnementales portées par les métiers de Vinci telles que Urbalia (biodiversité urbaine), Equo Vivo (génie écologique) ou encore Power Road (route productrice d’énergie). Les outils développés ont également vocation à être mis en œuvre sur des projets démonstrateurs, comme à Saint-Denis dans le cadre de Rêve de scènes urbaines : « L’analyse du cycle de vie du quartier des Lumières y permet une évaluation précise des impacts environnementaux », conclut le communiqué de presse.
13 associations taclent les arbitrages du gouvernement favorisant l’électricité dans la RE 2020
Suite à l’annonce par le gouvernement d’une nouvelle étape dans la future réglementation énergétique des bâtiments neufs, dite RE2020, treize organisations (l’AFG, Amorce, Comité français butane propre, Coenove, Energies et avenir, Enerplan, Fedene, FFB-UMGCCP, Synasav, Uniclima, Uprigaz, Via Séya) ont signé une lettre ouverte au Premier ministre au sujet des arbitrages favorisant l'électricité. « Paradoxalement, le gouvernement annonce comme un élément positif la modification de deux critères qui caractérisent et permettent d’évaluer le contenu carbone de l’électricité utilisée pour le chauffage électrique, détaille la lettre. Concrètement, il s’agit d’une modification très substantielle du fait que le facteur d’émission de l’usage chauffage de l’électricité passerait, artificiellement, d’une valeur actuellement de 210 grammes CO2/kWh à 79 grammes CO2/kWh. La valeur actuelle de 210 grammes du facteur d’émission repose sur la réalité du mix énergétique de la pointe d’hiver liée au chauffage, alors que la nouvelle valeur proposée, bien que dénommée, à tort, « par usage » ne représente que la moyenne totale en hiver de l’impact carbone, tous usages confondus ». Et d’ajouter : « En parallèle, le gouvernement propose l’ajustement d’un autre facteur dit « coefficient d’énergie primaire », en se fondant sur une projection hypothétique du mix énergétique français moyen sur les 50 prochaines années plutôt que sur la réalité actuelle ». Selon les signataires, la modification de ces critères « présente des conséquences concrètes tout à fait négatives : le gouvernement favoriserait, de fait, le chauffage électrique, au détriment des autres énergies, et en particulier des solutions de chauffage par des énergies renouvelables (bois, géothermie, solaire, biogaz). Elle réduirait artificiellement le bénéfice environnemental de la rénovation énergétique des logements alors qu’il s’agit d’une priorité annoncée du gouvernement et alors que la réduction de la pointe électrique d’hiver carbonée est identifiée dans le projet de Programmation Pluriannuelle de l’Énergie comme un enjeu important. […] C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de revoir les calculs du facteur d’énergie primaire et du contenu carbone de l’électricité avec les données existantes les plus récentes, en s’appuyant sur les méthodes de calcul pertinentes et éprouvées actuelles. » La balle est dans le camp du Premier ministre à qui les treize associations proposent une rencontre.
L’expérimentation d’Effinergie Patrimoine démarre
Dans le but de valoriser les opérations associant réhabilitation énergétique et préservation des bâtiments à caractère patrimonial, le collectif Effinergie a collaboré avec des experts des deux volets ciblés, afin d’élaborer un nouveau label expérimental Effinergie Patrimoine. Présentée lors du salon BePositive en février 2019, l’expérimentation, soutenue par l’ADEME, la DHUP et le ministère de la Culture, est désormais lancée pour une durée de 2 ans. La première commission aura lieu le 10 février 2020 afin d’étudier les premiers dossiers de candidature. L’Observatoire BBC accompagne aussi cette expérimentation avec la création d’un module patrimoine. Ce dernier se compose de projets labellisés BBC-Effinergie Rénovation, ou issus d’appels à projet de collectivités, ayant préservé le patrimoine bâti. Les projets issus de l’expérimentation seront intégrés au sein de l’Observatoire BBC au fil de l’eau. Enfin, une convention avec le CREBA permettra notamment de valoriser les éléments de préservation architecturale de ces projets.
Patricia Rouger Le Coq rejoint B&C France
Patricia Rouger Le Coq rejoint la direction du pôle résidentiel de B&C en tant que directrice opérationnelle. Elle sera en charge de monter les programmes de promotion immobilière, de la conception à la livraison des immeubles. « En effet, B&C France a l’ambition de donner une nouvelle impulsion libre et novatrice à la promotion immobilière résidentielle », précise le communiqué de presse. Titulaire d’un diplôme d’architecte DENSAIS, elle débute en tant que dessinateur projeteur au sein de l’agence Beguin Machini, puis rejoint 5 années la direction technique de La Française AM. Par la suite, elle intègre en 2003 les équipes de Marignan en tant que responsable, puis directrice de programmes.
Marina Lavrov nommée directrice du département A&T Retail de CBRE
(©Nick Youngson Alpha Stock Images [CC BY-SA 3.0])
CBRE a annoncé la nomination de Marina Lavrov en tant que directrice du département A&T Retail, supervisant à ce titre, l’action et le développement des équipes en charge de high street Paris/IDF, des régions, et du tenant rep. Elle sera directement rattachée à Jérôme Le Grelle, executive director CBRE Retail. « Son excellente connaissance du groupe, l’expertise acquise au travers son accompagnement de grands deals, associée à une personnalité entreprenante et exigeante, sont autant d’atouts pour lui permettre de relever le défi et permettre aux équipes du leasing au sein de CBRE, confrontées à un marché en plein renouvellement, de prendre le leadership en France !» indique Jérôme Le Grelle. Diplômée d’une licence de sciences en mathématique et gestion obtenue au King’s College de Londres, Marina Lavrov a débuté sa carrière à Londres en tant qu’analyste à la Société Générale puis chez RAB Capital Plc. Elle a ensuite intégré le monde de l’immobilier commercial et de la transaction. En 2012, elle rejoint les équipes de CBRE France au sein des équipes retail dans lesquelles elle s’investit comme associate director en charge de l’accompagnement des enseignes, notamment internationales au sein de l’équipe tenant rep, qu’elle dirige.
59 nouvelles collectivités reconnues pour leur politique « climat - air – énergie »
Grenoble
A l’occasion des Assises européennes de la Transition énergétique, l’ADEME a labellisé 59 nouvelles collectivités pour leur engagement. Cette année, le Cit’ergie GOLD revient à la ville de Grenoble qui a atteint 80 % de son potentiel grâce notamment aux actions menées dans le domaine de la mobilité et de la planification territoriale. Elle rejoint ainsi les deux autres collectivités labellisées à ce niveau en France : la ville de Besançon et la Communauté Urbaine de Dunkerque. Par ailleurs, 24 collectivités ont obtenu ou renouvelé le label Cit’ergie en 2019 (Grenoble-Alpes Métropole ; la Métropole de Lyon ; la ville de Lyon ; la ville de Montmélian ; la ville de Vénissieux ; la Communauté d'agglomération Grand Chambéry ; la ville de Rillieux-la-Pape ; la ville de Dijon ; Dijon métropole ; le Grand Chalon Agglomération ; Quimperlé Communauté ; la communauté d'agglomération du Centre de la Martinique ; Le Havre ; Caux Seine agglo ; la ville de Bordeaux ; Bordeaux Métropole ; la communauté urbaine de Grand Poitiers ; la ville de Perpignan ; Montpellier Méditerranée Métropole ; la ville de Montpellier ; Toulouse Métropole ; la ville de Saint-Nazaire ; la ville d’Angers ; la Communauté urbaine d’Angers Loire Métropole) et 34 ont accédé au label CAP Cit’ergie en 2019 (la Communauté d'agglomération Vienne Condrieu ; la Communauté de Communes Coeur de Savoie ; la communauté d'agglomération de l'Ouest Rhodanien ; la ville de Clermont-Ferrand ; Clermont Auvergne Métropole ; la communauté de communes Pays du Mont-Blanc ; la communauté de communes de Puisaye-Forterre ; la communauté d'agglomération Concarneau Cornouaille ; la communauté d'agglomération Vitré ; la ville de Vitré ; la ville de Blois ; Agglopolys, Communauté d'agglomération de Blois ; l’agglomération Montargoise Et rives du Loing (A.M.E.) ; la ville d’Épinal ; la ville de Saint-Louis ; la communauté de communes du Pays Haut Val d'Alzette ; la ville d’Epernay ; la communauté d'agglomération Epernay, Coteaux et Plaine de Champagne ; la communauté de Communes Sarrebourg Moselle Sud ; la ville de Baie-Mahault ; la ville de Tourcoing ; l’établissement public territorial Est Ensemble ; la communauté d'agglomération Paris-Saclay ; la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise ; la communauté d'agglomération Saint-Quentin-en-Yvelines ; la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart ; la ville de Cherbourg-en-Cotentin ; la communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie ; la ville de Buxerolles ; la ville de Rochefort ; la communauté d'agglomération du Grand Dax ; la communauté d'agglomération du Pays de l'Or ; la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée ; la ville de Vitrolles).