PPE : moins de nucléaire, plus d'EnR
A cette occasion, le gouvernement a dévoilé la version quasi-définitive de cette PPE. Elle précise notamment les modalités de réduction du nucléaire à 50 % de la production électrique française en 2035 ( 72% aujourd'hui). Pour ce faire, le gouvernement va fermer de manière anticipée entre 12 et 14 réacteurs nucléaires, sur les 58 actuellement en service. Outre les deux réacteurs de Fessenheim (Haut-Rhin), dont le calendrier de fermeture est déjà connu, « EDF a proposé au gouvernement d’étudier la mise à l’arrêt de paires de réacteurs sur les sites de Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Chinon (Indre-et-Loire), Cruas (Ardèche), Dampierre (Loiret), Gravelines (Nord) et Tricastin (Drôme) ». Il s'agit des réacteurs les plus anciens du parc nucléaire français, tous situés dans des centrales de quatre réacteurs et plus. Ainsi, aucun site ne devrait être intégralement arrêté. Quatre de ces fermetures devraient s'étaler entre 2025 et 2028.
Côté énergies renouvelables, le texte prévoit un gros effort sur l'éolien en mer avec une augmentation des capacités allouées aux appels d'offres. Le soutien financier à la filière hydrogène a également été porté à 50 millions d'euros par an, tandis que les objectifs restent les mêmes pour l'hydroélectricité et la méthanisation. Les ambitions en matière d'éolien terrestre et de photovoltaïque ont quand à elles été revues à la baisse.