La veille urbaine du 21 janvier 2020
The Babel Community s’implante à Montpellier
The Babel Community ouvre une nouvelle résidence de coliving à Montpellier. Situé au 954 avenue Jean Mermoz, le bâtiment de 3 700 m², d’inspiration néoclassique, a été fraîchement rénové et imaginé par Ricardo Bofill. Il se trouve à proximité des places du quartier Antigone. Le tramway aux pieds de la résidence dessert le centre commercial Odysseum, la gare Saint-Roch, le quartier d’affaires du Millénaire et le centre-ville historique vers la place de la Comédie. A l’intérieur, 75 logements en coliving sont proposés du R+2 au R+4, 120 postes de travail en coworking sont accessibles du rez-de-chaussée au premier étage, une salle de fitness a été aménagée au rez-de-chaussée ainsi qu’un restaurant au R+1 et R+2. Enfin, un parking de 70 places est disponible.
Le tandem Credit Suisse – Belvedere signe l’ensemble Inspira à Issy-les-Moulineaux
Credit Suisse, conseillé par Belvedere Capital, a acquis pour l’un de ses fonds immobiliers, l’immeuble « Inspira » situé avenue de Verdun à Issy-les-Moulineaux, dans le secteur « Bords de Seine ». L’immeuble à usage de bureaux développe 11 250 m² de surface utile et dispose de 298 places de stationnement en pleine propriété. Il est loué à 100 % à 7 locataires et est desservi par le tramway T2, le RER C et, à fin 2024, par la future ligne 15 du Grand Paris. Cette transaction constitue la seconde réalisée en 2019 par le tandem Credit Suisse – Belvedere. Credit Suisse a été conseillé par l’étude C&C Notaires, LPA-CGR avocats, EY, Knight Frank et Macogep. Le financement de la transaction a été réalisé par La Banque Postale. La transaction a été organisée par le département Capital Markets de JLL dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec Cushman &Wakefield.
Keys REIM acquiert en VEFA Skyhome sur l’île de Nantes
Keys REIM a annoncé l’acquisition en VEFA, auprès du groupe Arc, de l’immeuble de bureaux dénommé Skyhome, situé dans le secteur Est de l’Ile de Nantes. Conçu par l’agence internationale d’architecture Xaveer De Geyter, l’immeuble de 8 étages présentera une surface locative de 4 671 m², avec des plateaux traversants, divisibles de 400 à 600 m². Le vise la certification BREEAM niveau « Good ». Il sera livré au deuxième trimestre 2022. « Skyhome bénéficiera d’une excellente accessibilité en transports en commun (tramway, gare TGV, ligne de bus, stations de vélo) et d’une bonne desserte routière, à moins de 10 minutes du centre-ville de Nantes et du périphérique, selon le communiqué de presse. En outre, dans le cadre du développement de l’île de Nantes, plusieurs projets de transports complèteront l’offre existante, notamment deux nouvelles lignes de tramway prévues pour 2026. » Dans cette opération, le groupe Keys Asset Management était assisté par l’Etude Rochelois et Delpha Conseil pour les aspects techniques. Groupe Arc était conseillé par l’office notarial de l’Estuaire. Blot Immobilier a conseillé les deux parties. Le financement de l’opération a été assuré par CIC Ouest, accompagné par l’office notariale Victoires.
Valimmo finalise un refinancement de 100 M€ pour accompagner son développement
Valimmo a signé un refinancement avec Arkea, BPI, Crédit Agricole et CIC pour soutenir sa croissance en France. Ce refinancement en crédit-bail aura notamment pour objet de poursuivre la croissance organique des opérations de bureaux, de commerces ou de retail parks en cours de développement sur le bassin méditerranéen, où l’acteur de l’immobilier souhaite renforcer sa présence. En l’espace de 18 mois, la foncière est en effet passée de 60 à une centaine d’actifs répartis sur le territoire national, de l’arc méditerranéen à la façade ouest et s’est récemment implantée en Ile de France. Elle a ainsi multiplié par 2 la valeur de ses actifs pour atteindre 500M€. « Ce refinancement va nous permettre d’accélérer notre développement en IDF et dans la Région Sud, et d’asseoir notre positionnement d’acteur de l’immobilier responsable pour la croissance des territoires, en répondant aux besoins et aux nouveaux usages des chefs d’entreprise avec une offre clef en main », explique François Moison, président de Valimmo.
La Française mandatée par PFA pour un portefeuille de résidences seniors
(©Wikipedia - Les Martres-de-Veyre [CC BY-SA 4.0])
La Française a récemment signé un mandat avec PFA, un fonds de pension danois, pour constituer et gérer un portefeuille de résidences seniors. Le mandat prévoit un engagement de 100 M€ de fonds propres. Les ensembles seront acquis neufs en VEFA et investis sur le territoire Français. La Française gère plus de 330 M€ d'actifs dans ce secteur par l'intermédiaire de mandats de gestion ou fonds collectifs détenant 18 résidences seniors. « Ce partenariat avec un acteur institutionnel de premier plan tel que PFA, permet à La Française d'accélérer son positionnement stratégique dans le secteur des résidences seniors en plein essor, répondant non seulement à une demande sociétale structurelle, mais aussi à notre démarche d'investissement durable », se félicite Marc Bertrand, président de La Française Immobilier Managers.
Paref Gestion lance la SCPI Novapierre Italie
Paref Gestion a annoncé le lancement de Novapierre Italie, SCPI à capital variable investie dans l’immobilier de tourisme en Italie. L’objectif de Novapierre Italie est de constituer un patrimoine immobilier composé de murs d’hôtels et de résidences touristiques situés dans les villes culturelles ou de villégiatures dans des régions telles que la Lombardie, la Sicile, les Pouilles, la Sardaigne ou la Toscane. Destinée tant aux investisseurs particuliers qu’institutionnels, Novapierre Italie vise un rendement autour de 5 %. « Fidèle à son ADN de précurseur et après avoir été pionnier sur l’immobilier commercial en Allemagne, nous sommes fiers de proposer aux investisseurs un nouveau produit dédié à un secteur économique en pleine essor : l’immobilier de tourisme en Italie, se félicite Anne Schwartz, directrice générale de Paref Gestion. L’expertise de Paref Gestion, combinée à la connaissance approfondie du marché de l’équipe Paref présente localement, nous permettent d‘offrir à nos associés un placement créateur de valeur à long terme.» Face à l’afflux de visiteurs et au besoin de montée en gamme des actifs, Paref Gestion a identifié un potentiel de développement « significatif ». La SCPI Novapierre Italie vise à constituer un patrimoine immobilier diversifié sur les thématiques mer, culture, lacs et montagne. Elle entend sélectionner des actifs actuellement sous-exploités qui offrent des perspectives de valorisation liées à un changement d’exploitant et à des opérations de rénovation permettant une montée en gamme des établissements. La SCPI souhaite également mettre en place des baux de longue durée sur chacun des actifs, « afin de réaliser des travaux et maintenir la pérennité des revenus. »
Closing initial de 300 M€ pour le premier fonds opérationnel paneuropéen de Schroder Real Estate Hotels
Schroders a annoncé le closing initial de son premier fonds hôtelier, le Schroder European Operating Hotels Fund I, avec 305 M€ d'engagements en fonds propres de la part d'investisseurs institutionnels et de family offices européens. La stratégie d'investissement repose sur l'acquisition, la rénovation et l'amélioration opérationnelle d'hôtels 3-5 étoiles existants, dans les destinations d'affaires et de tourisme d'Europe occidentale. La stratégie combine la détention des biens immobiliers et les activités d'exploitation sous-jacentes de chaque hôtel, pour créer un portefeuille de 10 à 15 hôtels européens. Deux actifs représentant une taille globale de l’ordre de 110 millions € sont d’ores et déjà sous exclusivité. Pour chaque actif, la gestion opérationnelle sera réalisée soit de manière indépendante par Schroder Real Estate Hotels soit par des opérateurs en franchise ou en contrat de management. Le fonds aura une période d'investissement de trois ans et une durée de vie de huit ans. « Avec 60 % de la taille cible du fonds de 500 M€ déjà levés, et plusieurs autres investisseurs en cours de discussion, nous prévoyons de clôturer le fonds dans quelques mois avec environ 800 M€ de capital (y compris un effet de levier de 40 %) et un solide pipeline d’investissements comprenant deux actifs déjà en exclusivité », souligne Frédéric de Brem, head of Schroder Real Estate Hotels.
Les consommations énergétiques réelles des bureaux continuent à baisser mais la tendance reste insuffisante
La consommation moyenne des bâtiments de bureaux est de 179 kWhEF/m².an, soit en réduction de 2 % en un an selon l’édition 2019 du baromètre de la performance énergétique et environnementale. Toutefois, les objectifs du décret tertiaire impliquent une diminution des consommations de 118 kWhEF/m².an, soit 40 % à 2030 pour une année de référence en 2013. Le recours aux certifications en construction et rénovation (HQE, BREEAM et LEED) et aux certifications en exploitation reste une tendance marquée pour les bureaux en Île-de-France, plus modérée en régions. Les consommations énergétiques représentent 20 à 35 % des émissions de gaz à effet de serre totales sur le cycle de vie du bâtiment. Les émissions de gaz à effet de serre liées aux consommations énergétiques connaissent également une légère diminution, liée notamment au verdissement des réseaux de chaud et de froid. Le recours aux énergies renouvelables reste néanmoins limité : si 8 % des bâtiments de bureaux font l’objet d’un contrat d’électricité verte pour tout ou partie des consommations énergétiques, seuls 2 % ont une production renouvelable sur site. « Cette dernière semble limitée pour l’instant à des opérations pilotes et ne passe pas le stade de la généralisation », conclut le communiqué de presse.
Gecina obtient la note maximale de A au classement CDP sur le changement climatique
L’ONG CDP (Carbon Disclosure Project) évalue chaque année la transparence, l’engagement et la performance des grandes sociétés cotées dans le domaine de la lutte contre le changement climatique. Gecina fait ainsi partie des 22 entreprises françaises qui figurent cette année dans la liste des leaders climatiques du CDP. Les émissions de gaz à effet de serre de la foncière ont diminué de 32 % en moyenne par rapport à 2008. « Obtenir la note maximale à ce classement de référence en matière de changement climatique est un réel encouragement pour une foncière comme Gecina qui a fait du bas carbone l’une des quatre priorités de sa politique RSE, commente Méka Brunel, directrice générale de Gecina. Elle illustre la pertinence de notre engagement à réduire de 60% nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 2008 et de viser la neutralité carbone d’ici 2050. »
Les entreprises demandent plus d’aides aux pouvoirs publics pour « verdir » leurs déplacements
(©Wikipedia Cobber17 CC BY-SA 3.0)
La loi LOM a été votée et les entreprises sont conscientes de l’importance de réduire l’impact environnemental des déplacements de leurs salariés. Pourtant, les entreprises françaises attendent des aides financières et plus d’investissements dans les réseaux de transport et de recharge par les pouvoirs publics. Tel est le premier enseignement de la troisième édition du baromètre de la mobilité durable en entreprise, réalisé par Opinion Way pour les Clés de la Mobilité by Athlon, société de location de longue durée. Dans le détail, 39 % des dirigeants interrogés souhaitent des aides financières pour réduire le coût de la mise en place de moyens de déplacement plus écologiques : proposer aux salariés l’autopartage, le covoiturage, des véhicules d’entreprise hybrides et électriques, leur mettre à disposition des abonnements SNCF et transports en commun, etc. En effet, le coût de la mise en œuvre de solutions de mobilité plus écologiques est perçu comme un obstacle par 2 7% des chefs d’entreprise, en nette augmentation depuis 2016 (17 % lors de l’édition précédente du baromètre). En parallèle, 38 % des dirigeants interrogés attendent des pouvoirs publics qu’ils renforcent les infrastructures de transport, de connexion et de recharge : parking relais à proximité des gares, bornes de vélo en libre-service, bornes de recharges pour véhicules électriques, etc. Le manque d’infrastructures est vécu comme un frein à une mobilité plus propre par 34 % des chefs d’entreprise. Pour leur permettre de réduire l’impact environnemental de la mobilité de leurs salariés, les chefs d’entreprises souhaitent également « bénéficier d’aides pour choisir les bonnes solutions pour leur entreprise (27 %), bénéficier de retours d’expérience d’autres entreprises (21 %) et bénéficier d’aides à la conception de moyens et plans de déplacement sur-mesure (15 %) ».
Le baromètre 2019 montre par ailleurs que la multiplication des modes de transport disponibles et utilisés par les salariés rend complexe la tâche des entreprises. En moyenne, un salarié français utilise 4 moyens de transport différents pour ses déplacements professionnels. Les plus utilisés sont la voiture de fonction (68 % des salariés l’utilisent), la voiture personnelle (58 %) et les transports urbains (41 %). Les nouvelles mobilités sont loin derrière : les vélos et voitures en libre-service sont respectivement utilisés par 7 % et 4 % des salariés lors de leur mobilité professionnelle. Plus de 53 % des chefs d’entreprise interrogés misent uniquement ou en partie sur l’optimisation des déplacements, selon le baromètre. Les entreprises ont mis en place des moyens pour limiter les déplacements : les outils numériques (smartphones, tablettes, ordinateurs portables), la visioconférence et le contact téléphonique sont ainsi plébiscités. Dans 70% des entreprises interrogées, déjà moins d’un salarié sur deux doit se déplacer pour assister à des RDV, réunions, prospections, etc. C’est pourquoi les entreprises qui ne comptent que sur la réduction du nombre de déplacements pour réduire leur impact écologique chute à 16%. C’est le plus bas depuis la première édition du Baromètre en 2013. L’aide aux salariés pour trouver un logement à proximité de l’entreprise (accompagnement à la recherche, 1 % logement) arrivent donc logiquement en tête des moyens désormais privilégiés par les entreprises pour optimiser les déplacements de leurs salariés.
Nexity intègre l’indice Bloomberg Gender-Equality
Nexity fait partie des 325 entreprises mondiales, dont 12 françaises, sélectionnées pour l’édition 2020 de l’indice Bloomberg Gender-Equality (GEI - sur l’équité femmes-hommes). Cet indice permet de distinguer les entreprises engagées dans la transparence des rapports sur l’égalité des sexes et la promotion de l’équité femmes-hommes dans les cinq domaines suivants : leadership féminin et vivier de talents, égalité salariale femmes-hommes, culture inclusive, politiques contre le harcèlement sexuel, et orientation de la marque envers les femmes. « Le capital humain est la première richesse de Nexity. La diversité, la mixité et l’inclusion sont l’affaire de tous et contribuent à la performance du Groupe. Nous rejetons radicalement toute forme de discrimination (qu’elle soit fondée sur le genre, sur l’âge, sur l’orientation sexuelle, sur l’origine sociale...), qui est en contradiction absolue avec nos valeurs, explique Alain Dinin, président. Nous sommes fiers d’intégrer l’indice Bloomberg « gender equality » reconnaissant la justesse de notre démarche. »
SFL renforce son organisation
Emilie Germane (à gauche) et Virginie Krafft (©BusinessWire)
Emilie Germane, directrice juridique intègre le comité de direction de SFL. Rattachée au secrétaire général François Sebillotte, elle a rejoint la foncière en 2016. Diplômée de l’ESSEC et avocate de formation, Emilie Germane a exercé dans les départements immobiliers des cabinets Lacourte Balas & Associés, puis Lefevre Pelletier & Associés. Elle a rejoint en 2009 la direction juridique développement, patrimoine et construction du Club Méditerranée. En parallèle, Virginie Krafft est nommée directrice commerciale de SFL. Rattachée à directrice générale adjointe asset management et investissements Aude Grant, elle est en charge de la commercialisation de l'ensemble des surfaces de bureaux de la foncière, en exploitation et en développement, notamment actuellement des projets du 83 Marceau et de Biome. Cette nomination intervient 4 ans après son arrivée chez SFL, où Virginie Krafft a occupé le poste de directrice commerciale adjointe. Avocate de formation, elle avait notamment exercé pendant 8 ans le métier de consultante en immobilier d'entreprise chez Knight Frank.
L’Anah dépasse ses objectifs d’aides à la rénovation en 2019
En 2019, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a permis la rénovation de 155 765 logements, soit une augmentation de 65% de rapport à 2018, alors que l’objectif initial était de 120 000 logements rénovés. Dans le détail, 116 995 logements ont été rénovés dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique ; 22 837 dans le cadre de l’intervention sur les copropriétés dégradées ; 20 353 dans le cadre de l’adaptation des logements à la perte d’autonomie ; 10 725 dans le cadre de la lutte contre l’habitat indigne. En parallèle, 8 227 logements ont été conventionnés dont 3 969 ont bénéficié d’aides aux travaux. Au total, 970,2 M€ ont été mobilisés par l’Anah. En 2020, l’agence dispose d’un budget supérieur à 1 Md€. Le gouvernement lui a fixé un objectif de 136 000 logements aidés et de 200 000 primes versées.