La veille urbaine du 9 janvier 2020
Sogecap signe l’ensemble Sways pour 608 M€
(© Illustration L'autre Image - Agence d'Architecture Anthony Béchu & Associés - Architecture d'intérieur Volume ABC)
Sogecap a acquis lors du dernier trimestre 2019 l’ensemble Sways (ndlr : pour Smart ways to work) auprès de Bouygues Immobilier et Primonial REIM pour 608 M€. L’immeuble situé au 48-52 Rue Camille Desmoulins à Issy-les-Moulineaux développera 42 000 m² à l’issue du projet de restructuration-extension conçu par l’architecte Anthony Bechu. Le socle de l’immeuble sera ouvert et aménagé autour d’un living square, non loin de la nouvelle sortie de la gare Issy-Val-de-Seine. Wojo, joint-venture entre Accor et Bouygues Immobilier, va opérer le living square et ses services tandis que le chef Julien Duboué viendra avec ses équipes ouvrir un nouveau lieu entièrement dédié à la food. A noter que Bouygues Immobilier et Primonial REIM ont misé sur un modèle “pay-per-use” dans lequel les utilisateurs paient uniquement ce qui est effectivement consommé en supplément des surfaces prises à bail.
BNP Paribas Real Estate cède Metal 57
La Caisse des Dépôts et le Crédit Mutuel ont acquis fin 2019 l’ensemble Métal 57 auprès de BNP Paribas Real Estate Promotion pour 500 M€. Projet de 37 000 m² (SDP) de bureaux et services livrable courant 2022, l’immeuble sera le futur siège social de BNP Paribas Real Estate. Il est situé sur l’ancien site des usines Renault à Boulogne-Billancourt. Dans le cadre du programme, l’immeuble d’origine signé Claude Vasconi sera reconverti et un nouveau bâtiment sera ajouté pour créer un nouvel ensemble, imaginé par Dominique Perrault. Outre son architecture, le complexe proposera des services directement accessibles aux utilisateurs des bureaux, mais également avec une possibilité d’ouverture au public. Métal 57 proposera notamment un pôle de restauration diversifié type « food hall » (intégrant cafés, boulangerie, trattoria, etc.), une salle de sport, un auditorium et son pôle de conférence. La création de nouveaux espaces publics est également prévue avec l’objectif de créer une continuité d'espaces libres et d’offrir un accès direct aux transports et notamment à la future station «Ile Seguin – Pont de Sèvres » du Grand Paris Express (ligne15). Last but not least, le projet vise notamment l’obtention des labels et certifications HQE Passeport Exceptionnel et BREEAM Niveau Excellent.
Commerz Real arbitre Cap Sud à Montrouge
(©D.R.)
Commerz Real a vendu l’immeuble de bureaux Cap Sud, à Montrouge, à un fonds géré par Credit Suisse Asset Management. « Cap Sud ne s’intégrait plus stratégiquement dans notre portefeuille et, grâce au succès de la location intégrale, avait atteint la maturité nécessaire pour obtenir un prix de vente intéressant pour nos investisseurs », explique Henning Koch, responsable mondial des transactions au sein de Commerz Real. La location de la surface locative totale de 12 500 m² à douze locataires pour le bien immobilier construit en 2008 a été annoncée en juillet 2019. Cap Sud avait fait l’objet d’une modernisation et d’un repositionnement en tant que bien immobilier multi-locataire après la libération de 80 % de la surface par un locataire en 2017. Dans le cadre de la transformation, un nouveau concept de lobbying et de service a été développé et de nouvelles offres comme des salles de réunion communes, des espaces de coworking, des douches et des vestiaires, des emplacements de stationnement pour vélos ainsi que des bornes de recharge pour véhicules électriques ont été ajoutées. Le restaurant, la cafétéria et un patio ont en outre été rénovés et modernisés. Sur le plan architectural, la restructuration est principalement axée sur des éléments comme le bois, le béton et les éléments de verdure. Pour cette opération Commerz Real a été accompagné par le cabinet Fidal pour les aspects juridiques et l’étude notariale Office notarial de la Madeleine - Paris. La transaction a été réalisée par CBRE dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec Strategies and Corp.
Artea cède 4 immeubles pour 42 M€
Artea a signé la vente en VEFA de quatre immeubles situés dans les Arteparc de Lille-Lesquin et de Sophia-BIOT pour un montant total de 42 M€. Ces immeubles ont été vendus à des sociétés détenues à 60 % par Artea et 40 % par la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts) et financés à plus de 65% par de la dette. Tous bénéficieront du label Effinergie +. Les deux immeubles situés à BIOT obtiendront en outre le label BBC Effinergie 2017 associés à une démarche E+C- et certifiés HQE. Ils seront connectés via le premier smart-grid électrique du groupe Artea qui mutualisera centrale photovoltaïque, batteries et bornes de recharges de véhicules électriques. À noter que ces ventes ont été aménagées afin de permettre à Artea d’exploiter une partie de ces immeubles via son offre de coworking et de coliving. Artea a été conseillé par l’étude des Notaires du Quai Voltaire dans le cadre de la réalisation de ces transactions. Arte prévoit l’agrandissement dès le deuxième semestre 2020 de l’offre de coworking sur l’Arteparc de Lille-Lesquin avec de nouveaux bureaux privatifs disponibles sur 2 800 m², l’élargissement de l’offre sur l’Arteparc de Lille-Lesquin au premier semestre 2021 avec l’ouverture d’un premier espace de coliving d’une surface de 2 300 m² et l’ouverture fin 2020 d’un espace de coworking à BIOT dans l’Arteparc de Sophia Antipolis sur 2 400 m².
Foncière Magellan acquiert Tecparc à Créteil
Foncière Magellan a acquis auprès de La Française Tecparc, un parc tertiaire de 11 677 m² situé sur l’Europarc de Créteil. Cet ensemble multilocataire, constitué de sept bâtiments, est occupé à 90 %. « Après plusieurs acquisitions en région, cette transaction illustre notre capacité à nous positionner sur des parcs d’activité mixtes en Ile-de-France, précise Steven Perron, président de Foncière Magellan. Nous confirmons ainsi notre volonté de développer nos investissements dans cette typologie d’actif. Répondant à une logique de création de valeur avec une détention long terme, ce parc offre un revenu locatif mutualisé, au sein d’un parc tertiaire reconnu et bien desservi, notamment par la ligne 8 du métro parisien. » L’acquéreur et le vendeur ont été conseillés par Evolis, dans le cadre d’un mandat triexclusif de vente avec Catella et Advenis RES. L’étude Prud’homme& Baum pour Foncière Magellan et l’étude Cartier pour La Française ont accompagné cette acquisition.
La Française REM s’offre 5 166 m² en VEFA à Wasquehal
La Française Real Estate Managers (REM) a acquis auprès d’Aventim un immeuble de bureaux en VEFA à Wasquehal. L’actif est situé au sein du Parc du Verseau le long des Grands Boulevards reliant le parc au centre de Lille. L’immeuble, qui développe une surface utile de 5 166 m², est entièrement pré-loué à un monolocataire dans le cadre d’un BEFA de 9 ans fermes. Livrable au troisième trimestre 2021, cet immeuble vise la certification BREEAM Very Good. Cette acquisition a été réalisée pour le compte de l’OPCI LF OPSIS Patrimoine. Dans cette opération, La Française REM était conseillée par l’office notarial Graf et le cabinet Jeantet. Aventim était conseillée par l’office notarial TSD Notaires. Les deux parties étaient conseillées par le cabinet Tostain et Laffineur.
Terrot signe 5 000 m² rue d’Aubervilliers à Paris 19e
Le groupe Terrot a acquis un ensemble immobilier de presque 5 000 m² rue d’Aubervilliers à Paris 19e. L’actif, en cœur d’îlot, est composé de 1 741 m² de locaux d’activité, 557 m² de locaux commerciaux, 369 m de logements et 2 226 m² pour 80 places de stationnement. L’objectif de la foncière familiale est de repositionner l’actif après une lourde réhabilitation. « Cette nouvelle acquisition entre parfaitement dans notre stratégie d’investissement sur des immeubles à repositionner dans des localisations à fort potentiel », précise David Chidiac, directeur des investissements du groupe Terrot. Ce dernier ainsi que ses partenaires ont été conseillés par Paris Invest Immobilier et Petrus Capital. L’étude Boulevard Leclerc Notaires a accompagné cette transaction.
Le volume d’investissement en immobilier d’entreprise bondit de 14 % en IDF en 2019
Le montant global des investissements en immobilier d’entreprise en Île-de-France pour l’année 2019 s’élève à 26,9 Mds€ selon le GIE ImmoStat, en hausse de 14 % par rapport à 2018. Le quatrième trimestre 2019 s’inscrit en baisse de 1 % par rapport au T4 2018 en atteignant 10,3 Mds€. « En 2020, la politique monétaire de la BCE devrait rester accommodante et maintenir les taux à un niveau bas, prédit Stephan von Barczy, directeur du département investissement de JLL. L’immobilier restera donc une classe d’actif attractive pour les investisseurs et continuera de capter des volumes de capitaux élevés. Nous anticipons un volume d’investissement élevé pour l’année 2020, de l’ordre de 25 Mds€ en Ile-de-France et de 9 Mds€ en régions. Un léger recul pourrait toutefois être observé en raison de la taille très importante des transactions constatées en 2019 ou si les produits mis sur le marché venaient à être insuffisants. »
La demande placée de bureaux en Ile-de-France a atteint pour sa part 2 316 500 m² selon le GIE ImmoStat, soit une baisse de 10 % par rapport à 2018. Le quatrième trimestre 2019 totalise 639 800 m², s'inscrivant ainsi en baisse de 9 % par rapport au quatrième trimestre 2018. « Le marché des surfaces de moins de 5 000 m², socle de l’activité du marché tertiaire en Ile-de-France, s’est montré résilient sur l’année 2019, détaille Grégoire de La Ferté, executive director bureaux Île-de-France de CBRE. Le segment des surfaces de plus de 5 000 m² a, quant à lui, affiché une forte progression sur le second semestre grâce au retour des méga-deals (+30 000 m²), qui a permis de compenser en partie les résultats plus mitigés du premier semestre. » L’offre immédiate de bureaux en Ile-de-France au 31 décembre 2019 atteint 2 717 000 m², en baisse de 8 % par rapport à son niveau il y a un an. « Les taux de vacance historiquement bas, combinés au bon niveau des précommercialisations et au renouvellement de la demande exprimée dans la Capitale permettront de maintenir une progression des valeurs locatives au cours des prochains mois » analyse Eric Siesse, directeur général adjoint en charge du pôle bureaux location Île-de-France de BNP Paribas Real Estate Transaction France. Et Magali Marton, directrice des études de Cushman & Wakefield, d’ajouter : « Côté valeurs prime, de nouveaux records ont été battus à Paris QCA, qui termine l'année avec plusieurs prises à bail à des valeurs locatives supérieures à 870 €/m²/an et des projections à 900 €/m²/an au 1er trimestre 2020. Ce mouvement haussier touche désormais pleinement les arrondissements limitrophes, que ce soit à l'est (750 €/m²/an dans le 11e) ou au sud (entre 550-570 €/m²/an). » Selon ImmoStat, le loyer facial des bureaux atteint en moyenne 400 € HT HC/m²/an pour les biens de seconde main (soit une hausse de 5 % sur un an) et 397 € HT HC/m²/an pour les biens neufs ou restructurés (soit une hausse de 3 % sur un an).
Quant à la demande placée en entrepôts de plus de 5 000 m² en Ile-de-France (partie sud de l’Oise incluse), elle s’élève à 897 400 m², en baisse de 17 % par rapport à l’année 2018. Pour la France entière, la demande placée en entrepôts de plus de 10 000 m² en 2019 s’élève à 3 033 400 m², à raison de 2 292 500 m² en régions et 740 900 m² en Ile-de-France pour les transactions de cette taille. Par rapport à l’année 2018, ce résultat à l’échelle nationale représente une baisse de 9 %. « Sur la base des projets en cours de réalisation, la vigueur du marché logistique devrait donc se poursuivre avec une remontée des projets de grandes tailles en 2020 et un poids toujours prépondérant du commerce spécialisé et du e-commerce », conclut Didier Malherbe, executive director activité et logistique de CBRE.
Nouvelle organisation et nouvelle gouvernance pour l’UICB
L’Union des industriels et constructeurs bois (UICB) a procédé fin 2019 à la fusion de huit de ses onze syndicats professionnels, auparavant autonomes dans leur structure juridique et financière. « En tant que syndicat, nous sommes convaincus que c’est en unissant nos forces que nous pourrons servir un maximum d’entreprises, et plus largement la filière bois-construction pour faire croître nos marchés », explique Frédéric Carteret, nouveau président de l’UICB et président-fondateur de la société Ami Bois. Ce dernier pourra s’appuyer sur un conseil d’administration renouvelé et sur l’équipe de permanents de l’UICB. Cette unité nouvelle doit permettre « de faire valoir les atouts du secteur, entre la filière bois de première transformation et les maîtres d’ouvrage ». Et Frédéric Carteret d’ajouter : « L’enjeu n’est pas simplement de substituer des matériaux biosourcés à d’autres, mais de changer en profondeur la manière de concevoir, construire, exploiter et déconstruire un bâtiment, afin de maîtriser l’impact environnemental du secteur de la construction. En simplifiant notre organisation et en mobilisant davantage de moyens, nous apporterons une meilleure visibilité aux actions de l’UICB pour contribuer à cette évolution nécessaire. » Afin d’aboutir à une règlementation environnementale 2020 « ambitieuse », l’UICB défend la fixation de plafonds d’émission de carbone au-delà desquels il n’est pas possible de construire et a mise en place d’un indicateur précisant la quantité de carbone stocké dans le bâtiment. Sur la mise en place du label "Bâtiment Biosourcé", l’UICB souhaite « la publication rapide du décret instaurant le label révisé, la mise en œuvre de moyens de communication significatifs par les pouvoirs publics pour faire connaître ce label. » Enfin, pour promouvoir l’économie circulaire, l’UICB propose la prise en compte de la spécificité des matériaux biosourcés renouvelables dans la constitution d’une filière de collecte et de valorisation des déchets du bâtiment, en concertation avec les autres familles de matériaux, le lancement de travaux, sous l’égide des pouvoirs publics, dans le but de lever les freins réglementaires, juridiques et assurantiels au réemploi des matériaux du bâtiment.
Artyom Perevedentsev nommé hotel associate director par BNP Paribas Real Estate
BNP Paribas Real Estate vient de nommer Artyom Perevedentsev, hotel associate director, au sein de son International Investment Group (IIG) « afin de répondre à la demande croissante d’opportunités d’investissements transfrontaliers ». Artyom Perevedentsev est basé à Londres, parle six langues couramment et bénéficie d’une expérience exceptionnelle du secteur de l’hôtellerie. Sa mission consistera à renforcer les liens entre les équipes hotel au Royaume-Uni et à travers toute l’Europe et entre les plates-formes d’investissement international au Moyen-Orient et en Asie. Artyom Perevedentsev, 33 ans, est titulaire d’un master en économie de la Maxwell School, université de Syracuse, New York. Avant de rejoindre BNP Paribas Real Estate, il a évolué au sein de Eastdil Secured LLC (conseils en fusions-acquisitions d’hôtels, EMEA), Yotel Ltd. (directeur, développement commercial, EMEA, de Starwood, un fonds hôtelier financé par le capital et exploitant d’hôtels), Black Sand Investments JSC (mission auprès du conseil d’administration d’un investisseur immobilier/hôtelier bulgare et autrichien) et UniCredit Group (analyste – financement structuré des entreprises PECO).
Laurence Gaillard et Éric Lentulo rejoignent Génie des Lieux
Génie des Lieux, agence de conseil en transformation des environnements et modes de travail, annonce l’arrivée de Laurence Gaillard pour diriger sa nouvelle direction du développement. Elle sera en charge du marketing, du commercial et de la communication. Laurence Gaillard sera accompagnée par Éric Lentulo qui y assurera la direction des activités commerciales. Laurence Gaillard a occupé pendant plus de 20 ans des fonctions de directrice marketing & CRM dans le secteur des services (énergie, transport, immobilier, communication, télécom…) avant de se lancer dans l’entrepreneuriat. Elle a créé Innovaders en 2013, une entreprise de co-design d’espaces collaboratifs pour questionner le futur du travail. Doté d’une expérience d’entrepreneur dans le domaine de l’architecture d’intérieur dédiée aux secteurs du retail et de l’hospitality, Éric Lentulo, a rejoint Génie des Lieux début décembre. Il a exercé pendant 15 ans dans l’industrie des médias à des directions marketing et commerciales, avec une forte dimension internationale. Éric Lentulo est diplômé de Science Po Rennes et d’ESCP Europe. Il est aussi le cofondateur de l’organisation Act by Art qui promeut auprès des entreprise des œuvres et ateliers réalisés par des artistes réfugiés en France.
Des banques s'engagent pour faciliter le financement des travaux de rénovation énergétique des particuliers
Le Crédit Agricole Seine-Normandie, Crédit Agricole Consumer France, BNP Personal Finance (CETELEM), Cofidis, Domofinance, Franfinance ainsi que l’Association Française des Sociétés Financières (ASF) ont signé la charte « Engagé pour FAIRE » et un avenant spécifique au secteur bancaire. Les acteurs bancaires et financiers se sont notamment engagés à promouvoir et encourager les partenariats avec les acteurs du réseau « FAIRE » ; construire ou renforcer une offre de financement dédiée à la « rénovation énergétique » ; former les personnels bancaires aux enjeux de la rénovation énergétique afin qu’ils puissent orienter et inciter les ménages dans leurs projets ; informer les particuliers sur l'existence du réseau FAIRE et sur les aides publiques (notamment l'éco-prêt à taux zéro lorsqu’elles le commercialisent) ; faire remonter les situations litigieuses, dont l’utilisation frauduleuse de la mention « RGE ». En matière de communication, les signataires bénéficieront de la mention « Engagé pour FAIRE » afin de valoriser leurs actions en matière de rénovation énergétique. Les pouvoirs publics et l’ADEME mettront à la disposition des acteurs financiers des outils de simulation des aides à la rénovation énergétique et valoriseront les opérateurs engagés. « La rénovation des logements est indispensable pour beaucoup de Français, précise Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement. Nous devons la mettre à la portée de tous. Une première étape a été franchie en simplifiant les aides avec Ma Prime Rénov’. Pour faire le dernier kilomètre, nous avons besoin d’offres de prêts attractives, ce que permet l’engagement des établissements de crédit aujourd’hui. Nous avons amélioré l'Eco-PTZ il y a quelques mois. Nous allons plus loin aujourd'hui avec cet engagement des acteurs financiers à apporter des financements adaptés. » La charte volontaire « Engagé pour FAIRE » regroupe désormais plus de 160 acteurs du bâtiment et de l’immobilier. Elle a pour objectif de mobiliser les acteurs privés autour de la massification de la rénovation énergétique des bâtiments. La démarche est animée par l’État via l’ADEME et le Plan Bâtiment Durable.
Nexity et Domitys lancent une plateforme d’orientation et de conseils dédiée aux seniors
A quelques mois de la discussion de la future loi grand âge et autonomie, Nexity et Domitys annoncent le déploiement national de « Solution Logement Senior ». Cette plateforme propose un ensemble de conseils et services gratuits destinés à accompagner les seniors non dépendants, ainsi que leurs proches, dans leurs problématiques concernant les usages et besoins de leur habitat. « Il était naturel que Nexity et sa filiale Domitys s’associent à la création de cette plateforme innovante et de se tourner vers des partenaires tels que Axeo Services et Bastide, pour enrichir nos solutions favorisant le mieux-vivre à domicile quand cela s’avère possible », souligne Frédéric Verdavaine, directeur général délégué de Nexity. Et Frédéric Walther, directeur général de Domitys, d’ajouter : « La force de Solutions Logement Senior tient au spectre très large de conseils et solutions qu’elle propose, de l’adaptation du logement à l’emménagement en résidences seniors ou dans un appartement en centre-ville. C’est la première fois qu’une offre aussi intégrée voit le jour. » L’accompagnement proposé par Solution Logement Senior s’articule autour de trois axes : analyser les besoins des seniors et les aides financières disponibles, leur présenter les solutions adaptées à chaque situation et les orienter auprès d'experts sélectionnés.
Bernard Sala élu à la présidence de Routes de France
Bernard Sala a été élu à la présidence du syndicat Routes de France. Il succède à Pierre Calvin. « La mobilité telle qu’elle s’entend aujourd’hui est devenue un élément constitutif du développement des villes et de l’attractivité des territoires, souligne Bernard Sala. Ainsi, les infrastructures de mobilité sont essentielles pour organiser les modes de transport et créer les relations entre les zones d’influence, elles sont indispensables pour accroître la performance des déplacements, elles sont nécessaires à la vie économique et sociale de notre pays. C’est pourquoi, elles doivent être entretenues, adaptées et optimisées pour répondre aux enjeux de mobilité responsable pour les biens et les personnes. » Et d’ajouter : « Grâce à ses implantations régionales, Routes de France est un interlocuteur privilégié des acteurs locaux pour l’aménagement de leurs territoires. Les grands enjeux environnementaux et les possibilités d’évolution offertes par l’innovation sont, par exemple, parmi les défis que la profession rassemblée au sein de Routes de France aura à cœur de relever au cours de cette nouvelle année. » Directeur général adjoint prospective, développement et recherche du groupe du groupe Colas depuis 2017 (avec un périmètre élargi aux domaines de la sûreté, de la sécurité et de la RSE depuis le 1er janvier 2020), Bernard Sala s’est investi au SPRIR Alsace, puis à la Chambre Syndicale des TP parisiens et ensuite au conseil d’administration de la FRTP Ile-de-France. Aujourd’hui, membre du Bureau de la FNTP, il est président de la commission santé, sécurité.