La veille immo du 20 décembre 2019
Vérisure signe un BEFA dans l’immeuble Atrium à Antony
(© Cédric Vigneron & Partenaires)
La société Verisure, spécialiste européen de la télésurveillance, a signé avec Eiffage Immobilier un Bail en état futur d’achèvement (BEFA) pour l’installation de son futur siège social de 8 350 m² dans l’immeuble Atrium situé dans le pôle tertiaire de la Croix de Berny à Antony. La livraison est prévue au cours du premier trimestre 2020. Cet immeuble est situé dans une opération immobilière comprenant quatre immeubles réalisés par Eiffage Immobilier en co-promotion avec Groupe Life, qui ensemble proposeront 15 000 m² de bureaux en R+7 en superstructure, un parking de 430 places sur quatre niveaux en infrastructure, ainsi qu'un rez-de-chaussée proposant une offre de commerces sur rue. L’ensemble a été imaginé par le cabinet d'architecte Cédric Vigneron & Partenaires. L'Atrium vise une certification Breeam (Good) International New Construction 2016. Verisure a été conseillé par le cabinet K&L Gates et Angeris tandisqu’Eiffage immobilier a été conseillé par l’étude SCP Lembo & Associés et Orefa Invest.
Swiss Life AM France en passe d’acquérir le futur siège mondial d’Engie
Swiss Life Asset Managers France a signé une promesse pour l’acquisition du futur siège mondial d’Engie situé à La Garenne-Colombes dans le prolongement de la Défense. Il s’agit d’un ensemble immobilier zéro carbone développé conjointement par Engie et Nexity. Il se composera de six immeubles de six ou sept étages et développera 135 000 m² de surface totale avec des prestations et des services. L’éco-site est signé des agences d’architecture SCAU – Chaix et Morel et Associés – Art & Build et du paysagiste Base. La livraison est prévue entre le deuxième trimestre 2023 et fin 2024. « Cette réalisation est parfaitement en phase avec les va- leurs de Swiss Life Asset Managers, acteur engagé dans le développement durable de la ville de demain », annonce Frédéric Bôl, CEO de Swiss Life Asset Managers France. Et Pierre Deheunynck, directeur général adjoint d’Engie, d’ajouter : « Ce projet sera la vitrine de la stratégie zéro carbone du groupe Engie. Conçu comme un espace de vie inclusif, en continuité de la ville et ouvert aux riverains, l’éco-site représentera la ville de demain. Pour nos collaborateurs, il sera un lieu de vie unique et un accélérateur de la culture du travailler ensemble : interactif avec l’externe et collaboratif en interne. » « Nous avons un temps d’avance sur la ville zéro carbone, par conviction d’abord et parce que nous pensons que cela nous donnera un avantage compétitif considérable, complète Véronique Bédague, directrice générale déléguée de Nexity. Nous avons imaginé et proposé à Engie un partenariat inédit pour concevoir son futur siège. » Le futur éco-site vise des certifications HQE Excellent, Breeam Excellent et le label Biodivercity pour les aspects environnementaux, ainsi que la certification Wired Score Gold et le label Osmoz pour les aspects connectivité et qualité de vie au travail. Le campus disposera de la desserte des lignes A et E du RER, du T2 et, dans le cadre du Grand Paris, de la future ligne 15 du métro. Pour cette opération Swiss Life Asset Managers France a été accompagnée par l’étude Notaires du Trocadéro et le cabinet Lacourte Raquin Tatar pour les aspects juridiques et légaux et les sociétés Sedri et Barbanel pour les aspects techniques. Nexity et Engie ont été accompagnés par Bazin Entreprises CMS pour la stratégie et le conseil utilisateur, l’étude Notaires du Trocadéro, De Pardieu-Brocas, DS Avocats et Gide Loyrette Nouel pour les aspects juridiques et légaux, et enfin par CBRE, JLL et Nexity Conseil & Transaction pour la stratégie et le conseil à la commercialisation.
BauMont Real Estate Capital signe l’immeuble Gaspard à Saint-Denis
Sogelym Dixence et Européquipements ont cédé l’immeuble Gaspard, en état futur d’achèvement (la livraison est prévue en 2021), à Saint-Denis au fonds d’investissement BauMont Real Estate Capital. Cet immeuble, agrémenté d'un jardin piétonnier en cœur d'îlot et de terrasses sur les derniers niveaux, offrira également différents services : restauration, café atelier, commerces, cafétéria, salle de fitness et auditorium. Ce programme tertiaire représente environ 21 000 m². Pbb Deutsche Pfandbriefbank a arrangé le financement de cette opération, rejoint par un des fonds de dette de Scor Investment Partners. BauMont Real Estate Capital a été conseillé par La Française REP, l'étude Allez & Associés et DLA Piper. Sogelym Dixence et Européquipements étaient accompagnés par l’étude Oudot. LPA-CGR avocats a conseillé pbb Deutsche Pfandbriefbank et Scor Investment Partners. Les prêteurs étaient aussi accompagnés par l’étude Attal sur la partie notariale.
Livraison du Biotope, nouveau siège de la Métropole européenne de Lille
Les équipes de Linkcity Nord-Est et de Bouygues Bâtiment Nord- Est ont livré le Biotope après 19 mois de travaux et avec 7 jours d’avance sur le calendrier prévisionnel. Alain Bezirard, vice-président de la Métropole européenne de Lille en charge du patrimoine métropolitain, et Fabrice Lhomme, responsable de programmes à La Française (filiale du Groupe Crédit Mutuel Nord Europe) se sont vus remettre symboliquement les clés du bâtiment. « Après 19 mois de travaux, le quartier d’affaires Euralille va désormais accueillir les 2 700 agents de la MEL dans un ensemble de 30 000 m² répondant à des standards environnementaux d’excellence, précise Eric Charpentier, directeur général du Crédit Mutuel Nord Europe. Il s’agit du plus grand bâtiment de bureaux construit depuis ces 10 dernières années dans la métropole lilloise. Ce nouvel investissement du Crédit Mutuel Nord Europe, par l’intermédiaire de La Française, démontre notre engagement à soutenir des projets d’urbanisme responsables. »
Apsys acquiert le foncier du projet Neyrpic et démarre les travaux à Saint-Martin-d’Hères
Apsys a acquis auprès de Territoires 38, aménageur de la ZAC Neyrpic pour le compte de la mairie de Saint-Martin-d’Hères, les 4,5 hectares de foncier qui permettront de réaliser le projet de requalification des anciennes usines Neyrpic. Le démarrage des travaux est immédiat, en vue d’une ouverture en 2022. « L’acquisition des terrains du projet Neyrpic est une avancée importante pour cette opération urbaine majeure qu’Apsys porte depuis 13 ans et qui nous tient très à cœur, précise Maurice Bansay, président fondateur d’Apsys. Neyrpic est un projet exemplaire, respectueux, inclusif, en phase avec les nouveaux usages : il contribuera à la qualité de vie et au dynamisme de Saint-Martin-d’Hères et de la métropole grenobloise. » David Queiros, maire de Saint-Martin-d’Hères, poursuit : « Avec la réalisation d’un véritable pôle de vie, de loisirs et d’animation pour tous, Neyrpic est une étape importante et incontournable du développement de la commune pour les Martinérois, l’agglomération et l’université. Un projet d’aménagement innovant, durable et ambitieux pour notre ville. ». « A terme, le projet Neyrpic et l’ensemble des programmes menés sur la ZAC Neyrpic totaliseront 90 000 m² de surface de plancher », conclut Christian Breuza, directeur général délégué de Territoires 38.
La Française REM s'offre l’immeuble loué par The Babel Community à Marseille
La Française Real Estate Managers (REM) a acquis auprès d’Axis un immeuble mixte situé au cœur de Marseille, rue de la République. Restructuré en 2017, l’immeuble, d’une surface totale de 4 032 m² est composé d’un bâtiment en pierre de taille au 70 rue de la République et d’un immeuble neuf à l’arrière, donnant sur la rue Trinquet. Il s’agit d’un immeuble dédié au coworking et au coliving. Il dispose ainsi d’appartements en coliving, d’appartements individuels, d’espaces de coworking et de salles de réunions, ainsi que d’un restaurant au rez-de-chaussée. Il bénéficie également d’un espace fitness et d’une salle de projection. L’immeuble est intégralement loué à l’enseigne The Babel Community, spécialiste français du marché du coliving, pour une durée ferme de 12 ans. Cette acquisition a été réalisée pour le compte de la SCPI Epargne Foncière. Dans cette opération, La Française REM a été conseillée par l’office notarial Allez & Associés, le cabinet KPMG ; Axis a été conseillé par l’office notarial Feraud - Voglimacci. Les deux parties étaient conseillées par CBRE.
Aberdeen Standard Investments lance un fonds immobilier européen axé sur les baux à long terme
Aberdeen Standard Investments (ASI) a annoncé le lancement du fonds Aberdeen Standard European Long Income Real Estate Fund SCSp. La première clôture du véhicule a eu lieu le 31 octobre, avec plus de 100 M€ de capitaux engagés provenant de six investisseurs institutionnels répartis dans six pays différents. Structuré sous la forme d’un véhicule d’investissement ouvert, le fonds devrait voir sa taille augmenter au cours du temps. Il adoptera une stratégie d’investissement semblable à celle de son homologue britannique, lancé il y a 16 ans pour le marché britannique et qui enregistre des actifs sous gestion de plus de 2,5 Mds£. Le véhicule vise à « procurer des flux de revenus à long terme, fiables, et protégés contre l'inflation, mais avec une volatilité réduite des valeurs en capital par rapport à un fonds immobilier plus classique. » Il investira ainsi dans des actifs dotés de baux étendus dans le temps et de locataires de long terme. L’analyse crédit des locataires constitue une composante essentielle du processus d'investissement. L'objectif est de construire un portefeuille diversifié composé de biens immobiliers directs situés dans les principaux marchés d'Europe occidentale (avec une priorité sur l'Allemagne, la France, le Benelux et la Scandinavie). Le fonds n'investira pas dans le marché britannique. Il sera géré par Troels Andersen, basé au Danemark, qui sera épaulé par des gérants adjoints Sabine Dost et Eeva Saravuo situées respectivement en Allemagne et en Finlande.
Le visitorat en centre commercial en recul de 4 % depuis le début des mouvements sociaux
Selon l’indice Quantaflow pour le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), le visitorat en centre commercial a enregistré une baisse de 4 % depuis le 5 décembre, début des mouvements sociaux, par rapport à la même période de l’année dernière. Cette dégradation est plus marquée en Ile de France (-5 %) que dans les autres régions (-3,4%) « En cette période compliquée pour le commerce, les équipements structurés tels que les centres commerciaux, les retail parks et les villages de marques ont fait preuve de résilience, mentionne Gontran Thüring, délégué général du CNCC. Il faut également souligner que les consommateurs avaient anticipé les grèves en effectuant leurs achats lors du week-end du Black Friday qui avait enregistré une croissance de 20 % par rapport à la fréquentation de 2018. Espérons par ailleurs que nos concitoyens retrouveront le chemin et l’envie des lieux de shopping ce dernier week-end avant Noël. La période des soldes d’hiver qui débutera le 8 janvier devrait enfin être plus favorable, ayant été raccourcie à quatre semaines durant laquelle des autorisations supplémentaires d’ouverture dominicale ont été confirmées par Bercy. »
Renforcement du « Denormandie dans l’ancien »
Lors de l’adoption définitive du projet de loi de finances 2020, l’Assemblée nationale a validé les propositions portées par le ministre Julien Denormandie dans le but de renforcer le dispositif fiscal pour l’investissement locatif baptisé « Denormandie dans l’ancien ». Pour atteindre les 25 % du coût total de l’opération, pourront être comptabilisés non seulement les travaux effectués de rénovation, mais également ceux permettant la modernisation, l’assainissement ou l’aménagement de surfaces habitables (dont les combles et sous-sols) ou encore concernant la création de surface habitable nouvelle. Il sera également possible d’en bénéficier dans l’ensemble du territoire des communes éligibles et non plus dans les seuls « centres-villes ». Le dispositif continuera de porter sur les communes identifiées comme ayant un besoin particulier de réhabilitation de l’habitat. Enfin, le dispositif est prolongé jusqu’au 31 décembre 2022.
Paris et le Centre des Monuments Nationaux lancent un marché pour le réaménagement du tunnel de l’Etoile et de l’accès à l’Arc de Triomphe
La Ville de Paris et le Centre des Monuments Nationaux, qui est en charge de la gestion du monument, ont passé un partenariat de groupement de commande pour lancer une étude d’aménagement sur un périmètre intégrant le tunnel de l’Etoile, l’accès à l’Arc de Triomphe ainsi que le Passage du Souvenir et les espaces souterrains situés en sous-sol de la place Charles-de-Gaulle. Le résultat des études doit permettre de lancer dans un second temps une consultation d’architecte puis les travaux d’aménagement. L’objectif annoncé est « d’améliorer les conditions d’accueil à l’Arc de Triomphe, en particulier son accessibilité pour les personnes en situation de handicap, de développer l’offre de services et l’offre culturelle proposées aux visiteurs et de mieux mettre en valeur le parvis du monument, dans le respect des conditions de sa conservation patrimoniale ». Parallèlement, il s’agit d’ouvrir à d’autres fonctions l’ancien tunnel routier de l’Etoile et ses volumes annexes, tout en conservant la liaison cyclable en double sens reliant le haut de l’avenue des Champs Élysées à l’avenue de la Grande Armée et de permettre la réalisation par la Ville de Paris d’une vélo-station pour le remisage et la réparation de bicyclettes.
La Fondation Palladio et La Fabrique de la Cité créent l’Université de la Ville de Demain
La Fondation Palladio et La Fabrique de la Cité, en partenariat avec l’Institut Montaigne, ont annoncé la création de l’Université de la Ville de Demain. Ce nouveau rendez-vous annuel, dédié aux grands enjeux urbains et immobiliers et à destination des décideurs publics et privés, nationaux et internationaux, offrira à l’automne 2020 un forum commun à ceux qui gouvernent, conçoivent, financent et construisent les villes, ceux qui en parlent et ceux qui les vivent. La première édition de l’Université de la Ville de Demain proposera de développer une approche décloisonnée des défis à relever et d’élaborer des solutions concrètes autour de la thématique : « La ville bas carbone pour tous est-elle possible ? » « Oui il y a la diplomatie et les Etats pour faire avancer la négociation climatique internationale, souligne Cécile Maisonneuve, présidente de La Fabrique de la Cité. Mais tout cela ne peut fonctionner si deux acteurs fondamentaux ne sont pas au rendez-vous, à savoir les villes d’une part et les entreprises d’autre part. Nous sommes en situation de responsabilité dès lors que nous travaillons pour, dans, et avec les villes. Comment pouvons-nous tous collectivement travailler ensemble à construire cette ville de demain, cette ville zéro carbone pour tous ? » Et Bertrand de Feydeau, président de la Fondation Palladio, d’ajouter : « Nous avons à exercer ensemble une responsabilité. Cet exercice de la responsabilité ne peut se faire qu’avec des regards et des horizons différents. Avec La Fabrique de la Cité, qui travaille sur la ville et le futur, et la Fondation Palladio, qui réunit aujourd’hui tous les acteurs qui concourent à la construction de la ville, nous proposons avec cette Université de la Ville de Demain un mode inédit de collaboration et de coproduction pour que les villes et les lieux de vie soient les plus humains, vivables, durables, inclusifs et créateurs de valeur. » La Fondation Palladio et La Fabrique de la Cité ont nommé Axel Nevers pour mener à bien ce projet et mobilisent l’ensemble des acteurs concernés autour de travaux préparatoires qui s’organiseront jusqu’à l’automne.
La construction neuve beaucoup plus consommatrice de matériaux que la rénovation selon l’ADEME
L’ADEME a publié les résultats de deux études prospectives permettant de comparer la consommation de matériaux nécessaires pour la construction et la rénovation BBC (bâtiments basse consommation) des bâtiments à l’horizon 2050. Ces études ont permis d’identifier les quantités de matériaux associées à plusieurs scénarios d’évolution du parc de logements en France. Elles ont également permis de « mesurer » la quantité de matériaux à mobiliser en t/m2 entre la construction neuve et la rénovation d’un bâtiment de logement, de 40 à 80 fois plus importante selon sa typologie. La première étude apporte des éléments de prospective sur les quantités de matériaux consommées par la construction de bâtiments neufs : logements (individuels, collectifs et EHPAD) d’une part, et certains bâtiments tertiaires (commerces de grande distribution, hôtels, enseignement, bureaux, soit 60 % des surfaces tertiaires construites en 2015) d’autre part. Les consommations (en masse) d’une vingtaine de matériaux couramment observés dans la construction en France métropolitaine ont été́ modélisées. La seconde étude vise à estimer les quantités de matériaux nécessaires et de déchets générés pour rénover l’ensemble du parc de logements français au niveau BBC d’ici 2050, dans un scénario s’appuyant sur la rénovation de l’enveloppe des bâtiments et celle des équipements (chauffage, eau chaude sanitaire…). Seuls les matériaux utilisés pour rénover l’enveloppe du bâtiment ont été́ comptabilisés. Ces études permettent donc de comparer les consommations de matériaux, par m² de surface de logement, pour leur construction ou leur rénovation. La construction d’une maison individuelle consomme en moyenne 1,2 t/m², soit environ 40 fois plus que la rénovation. La construction d’un bâtiment de logements collectifs ou d’un EHPAD consomme quant à elle en moyenne 1,6 t/m², soit environ 80 fois plus. Dans le scénario d’évolution des logements étudié, les conclusions de ces études montrent ainsi que globalement la construction neuve consommerait 1,3 milliard de tonnes de matériaux, soit 17 fois plus que la rénovation du parc existant au niveau BBC sur la période 2015-2050 (environ 74 millions de tonnes).