La veille immo du 21 novembre 2019
« L’arbre de vie » de B&C France désigné lauréat pour le site Ilot Jacquard à Créteil
B&C France, accompagné d’Oxo Architectes, Thales Architectures, Colliers International et BNP Paribas Real Estate, des sportifs Olivier Girault et Thierry Omeyer, des sociétés de conseil Matieres et CYD Playgrounds, et de bureaux d’études spécialisés, vient d’être désignée, lauréat pour le site Ilot Jacquard à Créteil (94) avec l’opération « L’arbre de vie » dans le cadre de l’appel à projet organise par Grand Paris Sud Est Avenir. Le projet a été imaginé par Manal Rachdi et consiste en un « twist structurant » d’une tour foisonnante de végétation et visible depuis le périphérique parisien. La forme de l’ensemble doit permettre de réduire les efforts aux vents pour à la fois minimiser le volume de béton utilisé et maximiser l’autoprotection solaire dans une quête de réduction des impacts environnementaux. L’Arbre de vie développera, sur un socle actif, « véritable prolongement de la nature et source de biodiversité », des logements, des commerces, des amphithéâtres et salles de cours et un cluster sport-santé. Ce dernier, d’environ 5 000 m², regroupera un pavillon économie-start up du sport, des laboratoires de recherche ainsi qu’une salle multisports sur sable ouverte elle-même sur une véritable « piazza », ses commerces et son « food-court ». L’université Paris Est Créteil (UPEC) bénéficiera de locaux complémentaires à ses implantations actuelles notamment pour les STAPS, en cohérence avec la philosophie du projet. Le projet accueillera sur plus de 17 000 m² un pôle enseignement, un pôle santé et un pôle recherche et entreprise tournés vers l’économie du sport. Sa programmation est le résultat d’un travail collaboratif avec les filières santé, sport, enseignement et recherche du territoire. Enfin 3 000 m² pourraient être consacrés au premier Ballet des Danses Urbaines en partenariat avec la région et la DRAC Ile de France. La tour de bureaux de plus 100 mètres de haut offrira sur plus de 25 000 m² différents services (auditorium, business center, restauration, wellness, espace club…). Elle bénéficiera de labels environnementaux. Un restaurant, sera accessible au public par un ascenseur dédié. Il sera approvisionné par les récoltes de l’agriculture urbaine et biologique sur site. « Cette multiplicité des usages permettra de créer un lien social et intergénérationnel pour faire de ce projet un réel manifeste du vocable « agir local, penser global », assure Olivier Cantié, président de B&C France
L’AMF sanctionne Novaxia
L’Autorité des marchés financiers a tranché. Alors que l’AMF reprochait à Novaxia AM des dysfonctionnements portant sur les relations de l’entité avec les autres sociétés du groupe Novaxia, d’autres portant sur le dispositif de gestion des conflits d’intérêts, de n’avoir pas respecté des limites de frais définies dans les prospectus de certains de ses fonds, d’avoir manqué à ses obligations en matière de commercialisation des produits, et d’avoir manqué de diligence et de loyauté à l’égard de la mission de contrôle, sa commission des sanctions a prononce à l’encontre de Novaxia Investissement (anciennement dénommée Novaxia Asset Management) une sanction pécuniaire de 300 000 € ; à l’encontre de Joachim Azan une sanction pécuniaire de 300 000 € et un avertissement ; à l’encontre de Novaxia Développement (anciennement dénommée Novaxia Sarl) une sanction pécuniaire de 50 000 € ; à l’encontre de Novaxia Gestion une sanction pécuniaire de 10 000 € ; à l’encontre de Novaxia (anciennement dénommée Novaxia Finance) une sanction pécuniaire de 20 000 € (vingt mille euros). Les motifs de la décision sont à retrouver ici.
Les espaces de travail flexibles devraient rapporter plus de 16 Mds€ par an d’ici 2029 aux économies locales en France
Commandée par Regus et réalisée par des économistes indépendants dans 19 pays, une étude décrypte l’impact économique et social des espaces de travail flexibles au sein des villes secondaires et tertiaires, ainsi que dans les zones périurbaines, aujourd’hui et jusqu’en 2029. Un espace de travail flexible crée 218 emplois en moyenne à l’échelle mondiale et 222 emplois en France. Cela inclut les emplois temporaires liés à l'aménagement des bureaux, les emplois permanents pour la gestion des centres (accueil, entretien, nettoyage, etc.) et ceux liés à leur taux d'occupation. Selon cette même étude, les espaces de travail flexibles pourraient apporter 16,025 Mds€ par an aux économies locales d’ici 2029 en France. « Outre la création directe d'emplois, les espaces de travail flexibles profitent aux territoires qui enregistrent une augmentation de la valeur ajoutée brute (VAB), c’est-à-dire la valeur des biens et services produits dans une région », précise le communiqué de presse. A l’échelle mondiale, l’étude révèle qu’un espace de travail flexible situé en zone secondaire ou tertiaire, génère en moyenne 14,87 M€ en VAB chaque année, dont 8,69 M€ sont directement injectés à l'économie locale. En France, un même espace de travail flexible génère en moyenne 14,66 M€ en VAB chaque année, dont 60 % sont directement versés à l’économie locale. Au-delà de l'impact financier direct, les espaces de travail flexibles situés en zones périurbaines permettent également de réduire les temps de déplacement. « Les avantages vont même au-delà d’un simple gain de temps puisqu’un temps de trajet domicile-travail plus court participe à la réduction du niveau de stress, et permet ainsi d’améliorer le bien-être au travail », ajoute le communiqué de presse. Si la tendance actuelle en faveur des tiers-lieux en région se poursuit, 3 millions d’emplois pourraient être créés d’ici 2029 dans le monde, dont 122 000 emplois supplémentaires en France. Toujours en France, la VAB s’élèverait à 16 M€ par an en 2029 dont 8,97 M€ directement versés à l’économie locale.