La veille immo du 30 octobre 2019
GDG Investissements signe l'immeuble de l'Alliance Française rue de Fleurus à Paris 6e
(©Google Street View)
GDG Investissements, en partenariat avec la holding d'investissement La Maison, s'engage dans une nouvelle opération : l'acquisition, dans le 6e arrondissement de Paris, des 2 900 m² de l'immeuble de l'Alliance Française, loué, après restructuration, à un groupe d'enseignement privé. Cet immeuble, datant des années 70, est bâti sur huit étages avec trois niveaux en infrastructure. GDG a engagé une lourde restructuration comprenant une remise à neuf et mise aux normes ERP du bâtiment, ainsi qu'une nouvelle façade proposée par l'architecte Serge Caillaud. Le nouvel ensemble sera livré pour la rentrée de septembre 2020, GDG investissements ayant d'ores et déjà loué l'intégralité du futur immeuble à un groupe d'enseignement privé dans le cadre d'un bail de dix ans. « Tous les ingrédients d'une opération "typique GDG" sont réunis avec ce nouveau projet : une localisation prime entre le boulevard Raspail et le Jardin du Luxembourg, l'opportunité de repenser un immeuble pour lui offrir une nouvelle vie, un investissement offrant les plus belles perspectives de valorisation et la signature d'un bail de 10 ans avec un locataire de qualité », se réjouit Rémi Gaston-Dreyfus, président-fondateur de GDG Investissements. Pour cette acquisition, GDG Investissements était conseillé par l'étude Haussmann Notaires, tandis que le vendeur s'appuyait sur les conseils de l'étude Thibierge. Le financement de l'opération est assuré par la BRED, accompagnée par Neuflize OBC, conseillées par l'étude Lasaygues. Cette transaction a été réalisée sur les conseils de Barnes Investment Realty pour l'acquisition et de Prest Inter Immo pour la location.
Première acquisition immobilière pour Tikehau Capital en Belgique
Tikehau Capital a acquis, pour le compte de ses clients, un portefeuille d’actifs immobiliers mixte à travers son fonds d’investissement immobilier à stratégie « value added ». Ce portefeuille immobilier mixte d’environ 30 000 m² compte plus de vingt-cinq actifs dont des bureaux, des commerces et des logements, situés dans des quartiers du centre de Bruxelles. Cette transaction constitue la première opération immobilière de Tikehau Capital en Belgique. Il s’agit de la cinquième opération du fonds immobilier « value added » après une opération de sale & lease back, l’acquisition de deux hôtels dans le centre de Paris, du centre commercial Nicholsons à Maidenhead au Royaume-Uni et du partenariat avec Bouygues Immobilier pour le projet de redéveloppement Charenton-Bercy dans le cadre du Grand Paris. « Cette première opération immobilière en Belgique s'inscrit dans le cadre de l'accélération de l'activité immobilière de Tikehau Capital et le renforcement de notre activité en Belgique, souligne Edouard Chatenoud, responsable de la région Benelux chez Tikehau Capital. L'acquisition de ce portefeuille mixte confirme notre volonté de nous concentrer sur des actifs offrant, selon nos convictions, un grand potentiel et situés dans des emplacements attractifs. » L’opération a été financée par la Caisse d’Epargne Hauts de France. Codabel, en tant que gestionnaire et agent, est le partenaire de Tikehau Capital, qui a été accompagné par le cabinet UrbanLaw sur les aspects juridiques.
Arnaud Broussou, Grégoire Deramecourt et Philippe Ravoire intègrent la direction de CIIAM
De gauche à droite : Arnaud Broussou, Grégoire Deramecourt et Philippe Ravoire
La direction de CIIAM, filiale d’asset management de Colliers International France, opère un changement avec l’arrivée d’Arnaud Broussou, en qualité de président, épaulé dans ses fonctions par Grégoire Deramecourt au poste de directeur général. Philippe Ravoire est quant à lui nommé directeur général délégué en charge de l’investissement. Aux côtés de Leslie Villatte, directrice générale déléguée, ces quatre professionnels forment désormais la nouvelle Direction de CIIAM. Arnaud Broussou débute sa carrière chez CBRE Global Investors en 2004 où il occupe les fonctions d’asset & fund manager puis de directeur général délégué pour l’Allemagne et l’Autriche. En 2011, il rejoint AEW en tant qu’asset manager bureaux avant d’être nommé responsable grands comptes en charge des mandats de trois clients institutionnels d’AEW en France. En 2018, il prend la tête du département asset management institutionnel d’AEW. Ancien escrimeur de haut niveau, Arnaud Broussou est diplômé de l’EM Lyon Business School. Grégoire Deramecourt débute sa carrière en 2006 en fusions - acquisitions au sein du groupe Aviva puis chez Rothschild & Cie. Il rejoint en 2010 le département corporate consulting and transactions services de JLL dédié aux utilisateurs. En 2013, il devient asset manager senior chez Aviva Investors Real Estate France. Depuis 2018, il était à la tête de l’asset management bureaux d’AEW où il a notamment été en charge de plus d’1,5 Md€ d’arbitrages. Grégoire Deramecourt est diplômé de l’IPAG Paris et de l’EM Lyon Business School. Philippe Ravoire, 46 ans, rejoint Cushman & Wakefield en 2005 où il a occupé successivement différentes fonctions. Tout d’abord consultant en immobilier au sein de l’agence locative bureaux, il évoluera ensuite vers le poste d’associate manager et responsable de grands comptes, puis de directeur du département corporate services dédié aux utilisateurs. Depuis 2014, il occupait le poste de partner au sein du département capital markets. Philippe Ravoire est diplômé de l’IDRAC Lyon et de l’ISC Paris. « L’arrivée de ces trois profils expérimentés s’inscrit dans une volonté pour CIIAM de donner une nouvelle impulsion à l’entreprise afin de poursuivre le développement de ses actifs sous gestion, déclare Gilles Betthaeuser, président de Colliers International France. Nous poursuivons l’objectif ambitieux d’atteindre 10 Md € d’actifs sous gestion d’ici 5 ans. »
Le gouvernement présente le projet d’ordonnance portant réforme du droit de la copropriété des immeubles bâtis
Nicole Belloubet, garde des Sceaux, ministre de la Justice, et Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du Logement, ont présenté en Conseil des ministres une ordonnance portant réforme du droit de la copropriété des immeubles bâtis. Cette ordonnance a été prise sur le fondement de l’article 215 de la loi ELAN. Elle doit permettre aux copropriétés d’être mieux entretenues et de répondre aux enjeux de rénovation énergétique. Un travail de consultation, réalisé tant auprès des professionnels du secteur que des associations représentatives des copropriétaires, a servi à enrichir ce texte de dispositions visant à fluidifier les relations qui lient le syndic au syndicat des copropriétaires. Ainsi, parmi les mesures proposées par cette ordonnance, figurent des dispositions assouplissant le champ d’application de la loi du 10 juillet 1965 et le régime de la copropriété selon les caractéristiques de certains immeubles. Les immeubles qui ne sont pas à usage d’habitation pourront sortir de ce dispositif impératif, tandis que les petites copropriétés ou encore les copropriétés n’ayant que deux copropriétaires échapperont à certaines rigidités du dispositif de droit commun. La participation aux assemblées générales par correspondance est quant à elle améliorée, un deuxième vote est facilité lorsqu’une décision n’a pas recueilli la majorité requise mais qu’une proportion non négligeable des copropriétaires y était favorable avec la généralisation du mécanisme dit de la « passerelle ». Cela doit permettre de remédier aux conséquences de l’absentéisme croissant des copropriétaires en assemblée générale. L’ordonnance offre également de nouveaux moyens d’action aux copropriétaires, notamment, en facilitant la réalisation de travaux d’accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite en parties communes aux frais exclusifs d’un copropriétaire, ou encore en permettant à tout copropriétaire de solliciter la tenue d’une assemblée générale, à ses frais, pour délibérer de questions le concernant. L’essentiel de ces dispositions entrera en vigueur le 1er juin 2020. Un projet de loi de ratification sera déposé dans un délai de trois mois pour permettre un débat parlementaire conformément à l’engagement pris par le gouvernement lors de l’examen de la loi ELAN par le Parlement.
Le palmarès 2019 du Grand prix national de l’ingénierie dévoilé
Le Grand prix national de l’ingénierie a été décerné au consortium composé du groupe Setec associé à l’Agence Jean-Marie Duthilleul avec AREP et Antea Group pour la réalisation du projet EOLE Prolongement du RER E vers l’Ouest – Gare La Défense sous le CNIT – Maitrise d’ouvrage SNCF Réseau Gare CNIT – La Défense. Ce chantier hors norme prendra fin en 2022 et marquera la première étape du Grand Paris. Le prix industrie et conseil en technologies revient quant à lui aux équipes de Sofresid pour leur plateforme flottante Elemanta. Le prix construction/aménagement a été décroché par les équipes d’Artelia pour la restructuration de l’échangeur du quai d’Ivry. Le chantier, imaginé par les architectes Yves Lion Associés et Marc Mimram, a commencé en 2014 a dû faire face à de nombreux défis. Le prix territoires & innovation est décerné aux équipes d'Altereo pour leur système d’intelligence artificielle HpO. Pour répondre aux enjeux de dégradation des réseaux d'eau potable, les équipes d'Altereo ont conçu et développé ce système d’intelligence artificielle qui est capable de prédire les risques de défaillance des réseaux d'eau potable pour en planifier la maintenance et en optimiser le renouvellement. A l'heure actuelle, le service d’ingénierie HpO est mis en œuvre dans plusieurs villes comme Chartres Métropole Eau, Nouméa et même en Namibie. Des applications sont d’ores et déjà programmées à Orléans Métropole, Limoges Métropole et Tours Métropole.