AEW Ciloger qui acquiert l’immeuble GAIA à Massy, le gouvernement qui publie le décret tertiaire au JO, Pierre Escande nommé head of investments France et Belux de Savills IM… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières du 25 juillet.

 

AEW Ciloger signe l’immeuble GAIA à Massy

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AEW Ciloger acquiert, pour le compte de quatre fonds grand public, l’immeuble GAIA situé à Massy dans le quartier Atlantis. Cet immeuble de bureaux, signé auprès de fonds gérés par Primonial REIM, a été construit en 2009 et rénové en 2016-2017. Il développe une surface de 36 200 m², entièrement loués à Crédit Agricole Consumer Finance (CACF) pour une durée ferme résiduelle de 10 ans. L’actif offre, entre autres, un auditorium de 330 places, des terrasses et jardins, des offres de restauration diversifiées, des salles de sport… AEW Ciloger était conseillée par l’étude Cheuvreux et le cabinet Squire Patton Bogg et le vendeur était représenté par Catella et conseillé par l’étude Allez & Associés.

 

AEW s’offre le Futura II à Montigny-le-Bretonneaux

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AEW acquiert, pour le compte d’un de ses fonds value-add, d’un immeuble de bureaux Futura II situé à Montigny-le-Bretonneux dans la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines. L’actif a été acquis auprès d’un fonds d’investissement irlandais. Construit en 2007, Futura II se développe sur une surface locative de 7 884 m² répartis sur 8 étages. Actuellement, 7 325 m² de bureaux sont occupés par un locataire unique, Expleo, dont le bail se termine fin 2019. L’actif comprend également des espaces commerces en pied d’immeuble occupés par une salle de sport et une cafétéria ainsi qu’un parking souterrain de 151 places. « Cette acquisition s’inscrit parfaitement dans notre stratégie value-add, souligne Alexander Strassburger, co-head of investments for AEW’s Private Equity Funds en Europe. Avec le départ prévu du locataire actuel, les équipes d’AEW vont pouvoir mettre en œuvre leur expertise en matière d’asset management et procéder à une rénovation complète de l’immeuble pour valoriser et repositionner l’actif afin de le relouer et profiter du marché actuel où la demande est supérieure à l’offre. » Dans cette transaction, AEW était conseillée par Prud’Homme & Baum et Squire Patton Boggs. Le vendeur était conseillé par K&L Gates, Savills et Dequesne, Le Falher & Associés.

 

Balzac REIM signe l’immeuble Ateliers Victoires à Paris

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Balzac REIM acquiert l’immeuble « Ateliers Victoires » auprès de CLS Holdings pour le compte d’un investisseur étranger. Situé en face de la Banque de France au 48 rue Croix des Petits Champs, Paris 1er, cet immeuble a été entièrement réhabilité en 2018. Il développe désormais 2 028 m² répartis sur 8 étages avec une capacité d’accueil de 193 personnes. Ateliers Victoires s’est également doté d’un hall d’entrée double hauteur ainsi que d’une terrasse rooftop avec vue panoramique sur les toits de Paris. Cette réalisation du cabinet Castro Denissof Associés est labélisé HQE Excellent et BBC. L’immeuble est loué dans sa totalité à l’agence de communication Epoka pour une durée de neuf ans dont 7 ans fermes. La transaction a été réalisée par Savills dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas Real Estate. L’acquéreur été conseillé par l’étude notariale Allez & Associés, le cabinet Mayer Brown et CBRE Design & Projects.

 

Aberdeen Standard Investments signe le futur siège de Bandai Namco à Lyon

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Aberdeen Standard Investments a acquis le futur immeuble de Bandai Namco à Lyon pour près de 25 M€. L’opération fait ressortir un taux de rendement de 4,21 %. L’ensemble développe 4 550 m² et offrira 101 places de parking. Il sera livré au premier trimestre 2021. Le montant du loyer annuel s’élèvera à 1,03 M€ et la WAULT correspond à neuf ans.

 

Barjane lance un ensemble de 37 700 m² à Louvres

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(©Agence Franc)

Sur le parc d’activité de la Butte aux Bergers sur la Commune de Louvres, aménagé par Grand Paris Aménagement, à proximité immédiate de Paris et de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, Barjane lance le chantier de son futur bâtiment logistique de 37 700 m². Réalisés par OpenBox, société spécialisée dans la conception et la réalisation de plateformes logistiques et de bâtiments industriels, les travaux de construction ont d’ores et déjà commencé. Ce nouveau bâtiment accueillera les activités logistiques à forte valeur ajoutée des sociétés ba&sh et SeD Supply Chain Solutions. « Ce nouveau site de 37 700 m² qui a pour objectif d’être doublement certifié ISO 14001 et HQE, bénéficiera également des dernières innovations en matière d’énergies renouvelables, d’optimisation des consommations et de réduction des coûts de maintenance », précise Hasna Berkia-Guez, directrice qualité et développement durable de Barjane. Ba&sh occupera une cellule logistique de 12 000 m² et des bureaux d’environ 750 m². « Cette nouvelle plateforme, qui entrera progressivement en activité entre février 2020 et avril 2020, permettra d’assurer et d’optimiser les réponses aux besoins logistiques mondiaux et multicanaux de ba&sh, se félicite Pierre-Arnaud Grenade, PDG de ba&sh. Les investissements réalisés vont engendrer des gains de productivité nécessaires au soutien de notre croissance le tout en garantissant une qualité de service toujours plus élevée. Il était important pour nous d’avancer sur ce projet en plein accord avec nos valeurs. La continuité sociale entre les deux entrepôts et la haute performance environnementale du bâtiment ont été des éléments cruciaux de notre choix. » SeD Supply Chain Solutions s’installera pour sa part sur 18 000 m² et 500 m² de bureaux.

 

La Cité administrative de Toulouse va déménager

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Sur proposition du préfet de Haute-Garonne, Gérald Darmanin, ministre de l'action et des comptes publics, a validé le projet de construction d'une nouvelle cité administrative à Toulouse sur le site Guillaumet, au niveau du bâtiment Lemaresquier (ex-Ensica-Isae), à Jolimont. L’actuelle cité administrative située boulevard Lascrosses et le parking affecté aux personnels représentent 3.2 hectares, au cœur du quartier Compans Caffarelli et de l'Université Toulouse 1 Capitole. « Le déménagement des services de l'Etat est une opportunité pour les Toulousains de repenser cette partie du centre-ville, précise Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole. Afin d'aboutir à un projet concerté, durable et adapté à la ville de demain, j'ai souhaité que la Mairie de Toulouse organise durant toute l'année scolaire 2019-2020 (sauf pendant la période électorale du premier trimestre 2020) une large consultation publique associant l'Etat, les habitants, les étudiants, l'Université, les urbanistes, les paysagistes et tous les citoyens intéressés. »

 

Le gouvernement publie le décret tertiaire au JO

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Le décret relatif aux obligations d’actions de réduction de la consommation d’énergie finale dans les bâtiments à usage tertiaire a été publié au Journal Officiel. Il entrera en vigueur le 1er octobre prochain. Pris pour l'application de l'article 175 de la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (loi Elan), il détermine les conditions d’application des dispositions devant permettre une réduction de la consommation d'énergie finale pour l'ensemble des bâtiments soumis à l'obligation d'au moins 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050 par rapport à 2010.
Sont assujettis aux obligations les propriétaires et, le cas échéant, les preneurs à bail de tout bâtiment hébergeant exclusivement des activités tertiaires sur une surface de plancher supérieure ou égale à 1 000 m² (les surfaces de plancher consacrées, le cas échéant, à des activités non tertiaires accessoires aux activités tertiaires sont prises en compte pour l'assujettissement à l'obligation) ; toutes parties d'un bâtiment à usage mixte qui hébergent des activités tertiaires sur une surface de plancher cumulée supérieure ou égale à 1 000 m² ; tout ensemble de bâtiments situés sur une même unité foncière ou sur un même site dès lors que ces bâtiments hébergent des activités tertiaires sur une surface de plancher cumulée supérieure ou égale à 1 000 m². Ne sont pas soumis aux obligations, entre autres, les propriétaires et, le cas échéant, les preneurs à bail des constructions ayant donné lieu à un permis de construire à titre précaire.
Pour chaque bâtiment, partie de bâtiment ou ensemble de bâtiment soumis à l'obligation de réduction de la consommation d'énergie finale, le propriétaire et, le cas échéant, le preneur à bail déclarent sur la plateforme informatique de recueil et de suivi de la réduction de la consommation d'énergie finale la ou les activités tertiaires qui y sont exercées ; la surface des bâtiments, parties de bâtiments ou ensembles de bâtiments soumis à l'obligation ; les consommations annuelles d'énergie par type d'énergie, des bâtiments, parties de bâtiments ou ensembles de bâtiments ; le cas échéant, l'année de référence et les consommations de référence associées, par type d'énergie, avec les justificatifs correspondants ; le cas échéant, le renseignement des indicateurs d'intensité d'usage relatifs aux activités hébergées, permettant de déterminer l'objectif de consommation d'énergie finale et, éventuellement, de le moduler ; le cas échéant, les modulations ; le cas échéant, la comptabilisation des consommations d'énergie finale liées à la recharge des véhicules électriques ou hybrides rechargeables.
Chaque année à partir de 2021 sont transmises, au plus tard le 30 septembre, les données relatives à l'année précédente. Dans le cas où une activité tertiaire au sein du bâtiment, de la partie de bâtiment ou de l'ensemble de bâtiments soumis à l'obligation cesse, la consommation de référence est conservée sur la plateforme numérique jusqu'à la reprise éventuelle d'une activité tertiaire.
La déclaration annuelle des consommations d'énergie sur la plateforme numérique est réalisée par le propriétaire ou par le preneur à bail, selon leur responsabilité respective en fonction des dispositions contractuelles régissant leurs relations, et dans le cadre des dispositions relatives aux droits d'accès sur la plateforme numérique. Ils peuvent déléguer la transmission de leurs consommations d'énergie à un prestataire ou, sous réserve de leur capacité technique, aux gestionnaires de réseau de distribution d'énergie. Le preneur à bail peut déléguer cette transmission de données au propriétaire.
 

 

Pierre Escande nommé head of investments France et Belux de Savills IM

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Savills Investment Management nomme Pierre Escande en tant que head of investments France et Belux. Il sera directement rattaché à Laurent Vouin, head of France et Belux. Pierre Escande sera notamment en charge du sourcing et de l’éxécution des investissements. Les transactions réalisées en France et Belux sur cette période représentent un montant d’environ 500 millions d’euros, dont 450 millions d’euros d’acquisitions. Le total des actifs gérés par la société dans cette région s’élève désormais à plus de 900 millions d’euros. Avant de rejoindre Savills IM, Pierre était executive director au sein du bureau parisien d’AEW, et était plus précisément responsable du développement et de la gestion de fonds pour le compte de grands clients institutionnels. Auparavant, il a débuté sa carrière en tant qu’analyste chez CBRE Capital Markets à Paris, avant de rejoindre CBRE Global Investors à Londres, puis Invesco en tant qu’associate Director. Pierre Escande est diplômé de Sciences Po Paris, a obtenu un master en droit des affaires de l’Université Panthéon Assas (Paris II) et un master en management de l’immobilier de l’Université Paris Dauphine.

 

Un printemps 2019 encore très actif pour les ventes de logements anciens

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Selon les Notaires du Grand Paris, 45 560 logements anciens ont été vendus en Ile-de-France de mars à mai 2019, avec une croissance de 11 % par rapport à la même période l’an dernier et de 37 % par rapport à mars-mai des dix dernières années. La progression du volume des ventes a été encore plus soutenue pour les maisons (+13 %) que pour les appartements (+10 %). Les mois d’avril et mai 2019 ont été particulièrement dynamiques en termes de vente dans tous les secteurs du Grand Paris. D’après les premiers indicateurs, l’activité est restée bien orientée en juin 2019. Dans la lignée des mois précédents, les volumes de ventes de logements anciens ont davantage augmenté en Grande Couronne (+16 %) qu’en Petite Couronne (+12 %). Les progressions sont contrastées en Grande Couronne, variant de 7 % dans le Val-d’Oise à 24% dans l’Essonne. Dans la Capitale, qui fait exception à ce dynamisme, les volumes de ventes sont comparables à ceux observés en mars-mai 2018 (+1 %).
En un an, de mai 2018 à mai 2019, les prix des logements anciens franciliens ont augmenté de 3,9 %, dont 4,9 % pour les appartements et 1,6 % pour les maisons. Comme habituellement, les hausses de prix sont plus modérées en s'éloignant de la Capitale : +6,5 % à Paris, +4,6 % en Petite Couronne et +0,6 % en Grande Couronne. Sur l’ensemble de la Région en trois mois, de février à mai 2019, les prix des logements ont peu évolué (+0,6 %, dont +1,2 % pour les appartements et -0,6 % pour les maisons). Dans les prochains mois, les hausses de prix devraient être un peu plus soutenues. D’après les prix issus des avant-contrats des Notaires du Grand Paris, le prix au m² des appartements parisiens, qui s’est établi à 9 810 € en mai 2019, approchera 10 200 € en septembre 2019, dépassant ainsi largement la barre des 10 000 euros du m². Les variations atteindraient ainsi +3,1 % en trois mois et +7,3 % en un an. En Petite Couronne, le prix des appartements anciens augmenterait de 4,7 % en un an, tandis que la hausse du prix des maisons pourrait légèrement s’atténuer (+3,5 %). En Grande Couronne, la progression des prix serait plus rapide pour les maisons (+2 %) que pour les appartements (+1,5 %).

Par François Perrigault (@fperrigault)

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