La veille immo du 3 juillet 2019
Mirae Asset Daewoo et Amundi Immobilier finalisent l’acquisition de Majunga à La Défense
Amundi Immobilier a finalisé l’acquisition, pour le compte des fonds qu’elle gère, de la tour Majunga, située sur l’esplanade de la Défense. Cette transaction est réalisée aux côtés d’un consortium d’investisseurs emmenés par Mirae Asset Daewoo. Le montant net de l’opération s’élève à 850 millions d’euros selon le vendeur Unibail-Rodamco-Westfield. Réalisée par l’architecte Jean-Paul Viguier et inaugurée en 2014, Majunga développe 67 036 m² sur 45 étages. Elle est actuellement louée à AXA Investment Managers et Deloitte. Majunga est certifiée BREEAM « excellent », HQE « excellent » et BBC. Elle a également obtenu le passeport Bâtiment durable de Certivéa et le BREEAM Awards 2012 dans la catégorie internationale. « Pour notre première acquisition en France, nous avons examiné plusieurs opportunités avec notre conseiller Deloitte, précise Sangwook Nam, directeur général de Mirae Asset Daewoo. Nous avons naturellement choisi Paris La Défense, le plus grand quartier d'affaires d'Europe, et Majunga Tower, un nouvel immeuble de référence aux normes exigeantes. Nous sommes également très fiers de nous associer à Amundi Immobilier, un gestionnaire de fonds immobilier européen de premier plan avec une solide expérience à La Défense. » Dans le cadre de cette opération, la JV a été conseillée par Nicolas Masseline, notaire chez Wargny Katz, Clifford Chance legal, et Essor en qualité d’auditeur technique. Mirae Asset Daewoo a également été assisté par Deloitte et BKL legal et Amundi Immobilier a été conseillé par Etoile Properties.
GEFCO et HPE pré-louent l’immeuble Sense à La Défense
L’immeuble Sense, dont l’achèvement des travaux est prévu fin 2019, sera livré intégralement loué à La Défense. Le bâtiment de plus de 19 000 m², dessiné par l’agence Lobjoy-Bouvier-Boisseau en collaboration avec aaPGR, est situé au 20-22 rue Jean JAURES à Puteaux. Réalisé par Redman pour le compte d’AXA IM – Real Assets, agissant pour le compte de ses clients, Sense a été loué à GEFCO (10 800 m² SUBL) et HPE (7 800 m²). L’immeuble vise les certifications BREEAM Excellent, HQE et le label BioDiverCity. « Nous sommes particulièrement ravis de pouvoir livrer en fin d’année un immeuble intégralement pré-loué, souligne Matthias Navarro, co-président chez Redman. Cette excellente nouvelle vient confirmer que toute la stratégie mise en place sur ce premier redéveloppement du quartier Bellini à La Défense a été la bonne : des hauteurs maîtrisées pour ne pas en faire un IGH, des plateaux immenses de plus de 2 500 m², des surfaces extérieures abondantes. » AXA IM – Real Assets et Redman étaient conseillés par Cushman & Wakefield pour GEFCO et BNP Paribas Real Estate pour HPE. Gefco était conseillé par Cushman & Wakefield et HPE par CBRE. AXA IM – Real Assets et Redman étaient conseillés par le cabinet De Pardieu Broca tandis que Gefco était conseillé par le cabinet Franklin et HPE par le cabinet Redlink.
Les 8e, 9e et 2e arrondissements en tête des recherches immobilières au S1 2019 à Paris
BureauxLocaux a dévoilé son baromètre semestriel de la demande de bureaux à louer à Paris, en petite couronne et en région qui s'appuie sur l'analyse de 1,5 million de recherches immobilières de dirigeants d'entreprises effectuées sur sa plateforme au cours des six premiers mois de l’année. À Paris, les trois arrondissements les plus recherchés sont le 8e (11,8 % des recherches), le 9e (8,4 %) et le 2e (8,1 %). En petite couronne, Boulogne (12,5 %) conserve largement la tête du classement des villes les plus recherchées suivie de La Défense (11,4 %) et Levallois-Perret (9 %). En région, les métropoles les plus recherchées par les entreprises sont dans l'ordre Lyon (23,4 %), Nantes (11,5 %), Marseille (11 %), Toulouse (10,9 %), Bordeaux (9,3 %).
Premier closing de 10 M€ pour le fonds Anaxago Society One
Lancé au mois de mars 2019, Anaxago Capital annonce le premier closing du FCPR Anaxago Society One à hauteur de 10 M€. Le fonds a convaincu investisseurs privés et professionnels (qui représentent 40 % des souscripteurs à date), et compte parmi ses souscripteurs Sofiouest. Ciblant l’investissement dans des opérations de promotion et de réhabilitation d’actifs en voie d’obsolescence, le fonds investi en fonds propres et dette mezzanine sur le territoire français (et jusqu’à 25 % en Europe). L’équipe d’investissement a déjà réalisé quatre investissements et cible 10 à 15 investissements supplémentaires d’ici la fin de l’année. Elle privilégie notamment des projets « novateurs », qu’il s’agisse de co-living ou de programmes de réhabilitations. Anaxago Capital cible avec Society One un closing final de 30 M€ pour investir dans des opérations. « Avec un ticket d’investissement moyen de 85 000 €, les investisseurs particuliers nous témoignent une nouvelle fois leur confiance bâtie sur la performance historique délivrée par la plateforme Anaxago, note Joachim Dupont, président d’Anaxago Capital. De plus, nous avons été très actifs en investissant vite les capitaux grâce à un vivier importants de dossiers. Nous visons désormais 20M€ d’investissements complémentaires pour continuer à saisir des opportunités d’envergure. » Outre les nouveaux usages, l’équipe d’investissement du FCPR Anaxago Society One consacrera 30 % de ses fonds à des programmes répondant à une charte ESG : des opérations favorisant la mixité sociale ou réduisant l’empreinte carbone du bâtiment depuis sa construction jusqu’à son exploitation. La société de gestion souhaite également favoriser les opérateurs développant l’accès à un habitat de qualité à prix maîtrisé.
La 2e édition du MIPIM PropTech Europe rassemble 2 000 participants
Organisé sur deux jours à Paris, le MIPIM PropTech Europe a accueilli quelques 2 000 participants venus de 41 pays, parmi lesquels des innovateurs représentant plus de 120 sociétés technologiques, et plus de 100 conférenciers. Deux sommets à huis-clos se sont également tenus pour permettre aux entreprises utilisatrices, aux investisseurs et aux capital-risqueurs d’approfondir le débat. « Aujourd’hui, certaines des solutions les plus efficaces et les plus ambitieuses pour le secteur de l’immobilier sont le fruit de la culture des start-ups, et ce phénomène attire de nombreux investisseurs, commente Nicolas Kozubek, directeur du MIPIM PropTech. Alors qu’auparavant, les activités de recherche et développement pour la proptech étaient la chasse gardée de quelques capital-risqueurs, tous les acteurs du secteur de l’immobilier ont maintenant compris qu’ils doivent s’y mettre aussi. »
Le gouvernement lance un partenariat pour connaître les loyers partout en France
Le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les Collectivités territoriales souhaite fournir un indicateur de loyer pour chaque commune de France. Dans les zones tendues, la loi Elan (Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) renforce les observatoires des loyers (OLL). Pour les autres communes, le ministère lance un partenariat inédit avec une équipe d’économistes, des acteurs du numérique en matière de logement (SeLoger, pap.fr et très prochainement leboncoin) et le réseau d’agences immobilières Century 21. Les données publiques disponibles (les loyers sur les zones couvertes par les OLL, les données socio-économiques des communes, etc.) seront croisées les données récoltées par les acteurs du numérique et de l’immobilier. Kassoum Ayouba (post-doctorant à AgroSup Dijon), Marie Breuillé (chercheuse à l’INRA), Camille Grivault (ingénieur d’études à AgroSup Dijon) et Julie Le Gallo (professeure à AgroSup Dijon) sont les chercheurs participants au projet.
Nouveau record de transactions immobilières dans l’ancien
A la fin mars, sur douze mois, le nombre de transactions a encore battu un record, à 985 000 ventes selon la Fédération nationale de l’immobilier. La perspective de 990 000 ventes sur l’ensemble de 2019 paraît atteignable d’après l’organisme. « La progression annuelle serait alors de 2,6 % », prévoit Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM. Dans la capitale, le prix du mètre carré pour les appartements atteint 9 840 €, en progression de 4,6 % (contre 6 % un an plus tôt). La valeur tombe à 5 838 € en région parisienne, et à 2 723 € dans le reste de la France. Certaines métropoles régionales affichent un dynamisme au-dessus de la moyenne, comme Nantes où les prix ont décollé de 8,2 %, ou Lyon (5, 7%), ou encore Dijon (3 %), alors qu’à Ajaccio, ils ont reculé de 1,4 %. Du côté des investisseurs, même dans les villes où les prix montent en flèche, les rendements locatifs demeurent attractifs selon la Fnaim. Par exemple, à Marseille, les loyers procurent un rendement locatif brut moyen de 6,4 %, à Paris, en dépit des prix records à l’acquisition, le rendement atteint 3,7 %.
L’ORIE dévoile ses préconisations pour réduire l’empreinte carbone dans l’immobilier tertiaire
L’observatoire régional de l’immobilier d’entreprise (ORIE) a présenté lors de sa soirée Estivale les résultats de sa nouvelle étude « Empreinte carbone dans l’immobilier tertiaire : quelles priorités ? ». Le groupe de travail piloté par Cécile de Guillebon, directrice de l’immobilier et des services généraux du Groupe Renault, et Isabelle Derville, directrice de la DDT78, a notamment émis une série de recommandations : introduire un diagnostic simple de connaissance carbone (diagnostic de performance carbone), intégrer un diagnostic ressources des matériaux sur les permis de démolir, encourager la création des fiches temporaires de matériaux, améliorer le cadre réglementaire d’estimation des émissions de carbone. Les recommandations souhaitent aussi encourager la réduction des émissions de carbone au sein du parc existant et du neuf grâce à la mise en place de diverses actions : adopter des comportements encourageant les pratiques vertes par les usagers ; développer l’optimisation des surfaces (intensité d’usage) grâce au flex-office et au télétravail ; mettre en place des commissionnements ou rétro-commissionnements des installations techniques consistant à mettre à niveau ses performances ; choisir un fournisseur d’énergie faiblement carbonée ; mettre en place une politique de remplacement du mobilier plus durable ; inciter à la mutualisation des espaces (parking, RIE…) ; promouvoir l’optimisation énergétique à l’échelle du quartier par la valorisation des énergies fatales et la mise en place de synergies ; réduire la mobilité des collaborateurs (plan de mobilité).
La troisième édition de FAIRE rend son verdict
Les onze lauréats de la troisième édition de FAIRE, accélérateur de projets urbains et architecturaux innovants lancé par le Pavillon de l’Arsenal avec la Ville de Paris, le soutien de la Caisse des Dépôts et du constructeur automobile MINI, ont été dévoilés. Parmi les projets retenus figurent le système d’impression 3D utilisant les terres crues du Grand Paris imaginé par le département transitions de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Malaquais (Nadja Gaudillère, Jessica Boubetra, Emmanuel Keita, Robin le Roy) ; une étude sur le co-habitat des seniors actifs au travers de retours d’expériences spontanés par Bond society / Re:bond, Pierre Antczak, Christelle Gautreau et Stéphanie Morio ; un programme de recherche pour le rafraichissement des immeubles parisiens par la ventilation naturelle conçu par Ylé architectes / Nobatek, Inef4 ; Mycelium qui consiste à mettre au point des briques de champignon pour la rénovation de l’habitat et qui a été imaginé par Sarah Kimour, Rym Bahrmi, Dania Jarwe (étudiants) ; le travail de recherche « Immeubles à partager » sur les potentiels de développement des grandes copropriétés privées par Belval & Parquet architectes (Charlotte Belval et Pierre Parquet). « Différents projets de matériaux innovants, de mobiliers multifonctionnels, de réemploi sur les chantiers, de dispositifs de rafraîchissement urbain et d’études sur les nouveaux modes d’habiter vont permettre de proposer des réponses aux défis urbains de la transition écologique », se félicite Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris chargé de l’urbanisme, de l’architecture, du projet du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité.
Lancement du deuxième appel à manifestation d’intérêt AIRE à Bordeaux
Bordeaux Métropole décide de lancer un deuxième appel à manifestation d’intérêt AIRE (Aménager, innover, redessiner, entreprendre) dédié au renouvellement de l’immobilier d’entreprise. L’ambition est de développer des programmes immobiliers innovants sur des terrains libres ou en cours de libération. Confiée à La Fab, cette 2e édition, sera axée sur l’innovation en matière de requalification de sites par des interventions sur du bâti ou des sites artificialisés. A l’issue d’un processus de consultation et de partenariats, dix sites ont été choisis pour faire partie de la consultation, au titre de leurs qualités et leur potentiel urbain et paysager : Ambarès-et-Lagrave (19, rue de Barbère) – Barbère ; Ambès (ZI du Bec, lot 2) – Bec d’Ambès ; Bordeaux (25, rue du Cardinal Richaud) – Cardinal Richaud ; Bordeaux (rue Leydet) – Leydet ; Bordeaux (boulevard Aliénor d’Aquitaine / avenue de Tourville) – Tourville ; Bruges (avenue de Terrefort) – Terrefort ; Eysines (188, avenue de Saint-Médard) – Saint-Exupéry ; Floirac (75, cours Gambetta) – Gambetta ; Lormont (rue des Garosses) – Central Téléphonique ; Saint Médard en Jalles (135 rue Pierre Ramond) – Caupian Magne. Cette deuxième édition d’Aire porte plusieurs objectifs : « aménager avec qualité en mettant l’architecture, le paysage et le développement durable au coeur de la consultation ; innover au service des entreprises, de petite et moyenne taille ; redessiner l’immobilier d’entreprise, en favorisant sa réversibilité et sa durabilité ; entreprendre au cœur de la métropole bordelaise, grâce à des prix de sortie adaptés à toutes tailles d’entreprises. » La date limite de dépôt des candidatures a été fixée au 27 septembre. L’annonce des équipes finalistes interviendra au mois de décembre 2019 et celle des lauréats un an plus tard.