Swiss Life AM qui finalise l’acquisition du portefeuille Terreïs, Florent Chabrol qui prend la direction de la relation clients de Primonial REIM, Perial et Icade qui signent la charte « Paris Action Climat »… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières du 28 mai.

 

Swiss Life AM finalise l’acquisition du portefeuille Terreïs

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Swiss Life Asset Managers a concrétisé l’acquisition dans le quartier central des affaires (QCA) de Paris d’un portefeuille de bureaux auprès de la foncière Terreïs. Cette opération porte sur 28 immeubles valorisés à 1,7 milliard d’euros. Les actifs ont été acquis par des fonds immobiliers gérés par Swiss Life Asset Managers en Suisse, France, Allemagne et Luxembourg .L’un de ces fonds réunit notamment quatre investisseurs européens, aux côtés de l’assureur Swiss Life, pour un encours d’environ 1,3 milliard d’euros. 90 % du portefeuille acquis est constitué d’actifs de bureaux « prime » situés dans Paris QCA. Ces immeubles de style haussmannien sont principalement localisés dans les 1er, 2e, 8e, 9e et 10e arrondissements. De plus les utilisateurs présentent un profil diversifié de l’industrie du luxe à celui des nouvelles technologies.
« Il s’agit d’une transaction majeure, sur des actifs rares actuellement, ce qui nous a notamment permis de constituer très rapidement un tour de table composé de grands institutionnels européens, précise Frédéric Bôl, président du directoire de Swiss Life Asset Managers France. Avec cette opération, Swiss Life Asset Managers France gèrera à fin juin 2019 plus de 9 milliards d’euros de bureaux. » Et Fabrice Lombardo, directeur des activités immobilières de Swiss Life Asset Managers France, d’ajouter : « Nous allons maintenant œuvrer à dégager le potentiel locatif dont bénéficie ce portefeuille afin de valoriser au mieux ce patrimoine de grande qualité pour le compte de nos clients. Ces immeubles vont s’inscrire également dans notre stratégie de développement durable par l’amélioration du profil ESG via la démarche de progression que nous adoptons sur tous nos actifs. »

 

Coup d’envoi du programme Quai 22 à Saint-André-Lez-Lille

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(©ANMA – Agence Nicolas Michelin et Associés)

Le projet d’aménagement des Portes de l’Abbaye en bord de Deûle à Saint-André-Lez-Lille, a été officiellement lancé. Désormais nommé Quai 22, le programme développera 86 000 m² de surface de plancher et comprendra un parc d’un hectare. Il répond à plusieurs ambitions : la famille et les actifs, l’art de la flânerie et la biodiversité urbaine. A terme, Quai 22 accueillera, en 2025, 700 logements dont 30 % de logements sociaux et 10 % d’intermédiaires. Pas moins de 6 500 m2 seront dédiés à accueillir des surfaces commerciales et 4 500 m² situés en pieds d’immeubles consacrés aux services et activités de proximité. Outre les logements familiaux, Quai 22 accueillera également des résidences gérées dédiés aux séniors et aux plus jeunes. Et 10 000 m² de surface seront consacrés à l’implantation de bureaux pour des sociétés, majoritairement issues du secteur tertiaire.
Les premiers permis de construire déposés prochainement, Quai 22 prendra progressivement vie jusqu’à la livraison des derniers lots en 2025. Le début des travaux d’aménagement est prévu pour le dernier trimestre 2019 et les premières constructions débuteront à compter du printemps 2020. Les premiers habitants investiront le quartier en 2021. SEM Ville Renouvelée, Linkcity et Ceetrus interviennent sur cette opération.
« De généreux espaces publics, pour révéler le paysage de la Deûle et ouvrir à 360° les Portes de l’Abbaye, autrefois forteresse industrielle, en un quartier apaisé et vivant entre cœur de ville et rivière feront l’identité de Quai 22 », affirme Dominique Givois, directeur général de la SEMVille Renouvelée. « Notre objectif est de tisser des liens, développer les connexions, avoir un impact positif sur le territoire et le quotidien de chacun en créant un quartier responsable, durable, vivant et rassembleur » ajoute Florence Caruso, directrice habitat et tertiaire chez Ceetrus. Benoît Gérardin, directeur régional de Linkcity, conclut : « Ma plus grande ambition pour ce quartier ? Entendre dans quelques années mon fils dire « papa, si on allait faire du vélo et goûter au Quai 22 ? »

 

Florent Chabrol prend la direction de la relation clients de Primonial REIM

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Primonial REIM annonce la nomination de Florent Chabrol en qualité de directeur de la relation clients. Directement rattaché à Stéphanie Lacroix, directrice générale de Primonial REIM, il devient membre du comité de direction. Cette nomination, effective à compter du 3 juin 2019, illustre la volonté de Primonial REIM « d’accélérer le déploiement de sa stratégie relation clients dans une logique omnicanale, au service de la performance opérationnelle et de la satisfaction de ses clients investisseurs. »
Jusqu’à présent rattaché à la direction administrative et comptable en tant que directeur du service clients, Florent Chabrol prend aujourd’hui l’entière direction du département, nouvellement nommé relation clients et composé d’une vingtaine de personnes. La direction de la relation clients intervient à toutes les étapes du parcours client au sein de l’entreprise, de l’enregistrement de la souscription aux modifications de comptes, des distributions à la fiscalité, des assemblées générales aux mutations et successions.
Florent CHABROL, 48 ans, est diplômé d’etudes approfondies de droit, spécialité théorie du droit et a soutenu une thèse à l’Université de Paris II – Assas. Il est également titulaire d’un diplôme Diploma in business english (DBE) à la Chambre de commerce et d’industrie franco-britannique. Il démarre sa carrière en 1996 au sein de Téléperformance, en tant que manager d’équipes de centre d’appels spécialisé dans les informations juridiques et financières. En 2002, il rejoint l’IDRAC Paris en qualité de directeur pédagogique des formations initiales et devient, cinq ans après, responsable des relations extérieures et des partenariats de l’Institut Demos. En 2009, Florent Chabrol intègre Primonial pour créer et organiser le middle office immobilier collectif du groupe. Il rejoint Primonial REIM dès sa création en 2012 pour constituer et diriger une équipe au service des Relations avec les associés. Il devient directeur du service clients en 2018, poste qu’il occupait jusqu’à présent.

 

Fabrice Hainaut nommé DG de l’ONV du groupe Action Logement

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Action Logement a nommé au poste de directeur général de l’opérateur national de vente Hlm Action Logement (ONV), Fabrice Hainaut. Agé de 57 ans, cet ingénieur de formation, diplômé de l’Ecole des Mines de Douai et du centre de perfectionnement aux affaires de Paris, a consacré l’essentiel de son parcours professionnel aux organismes du logement social et dirigeait jusqu’à présent un organisme public d’HLM, l’OPHIS Puy de Dôme ainsi que Clerdome, une structure de Clermont-Ferrand spécialisée dans l’accession à la propriété.
Prévu par la loi Elan, l’ONV créé le 18 février dernier, est chargé de faciliter et d’accompagner la vente de logements HLM. Action Logement a doté l’ONV d’une enveloppe de 1 milliard d’euros, permettant au total 4 milliards d’investissements grâce à des emprunts bancaires, au profit des organismes HLM. Ces ressources lui permettront d’acquérir 40 000 logements. Une première tranche a été ouverte à l’automne 2018 : ce premier appel à manifestation d’intérêt a permis à 71 bailleurs sociaux de déposer un projet de vente, ce qui représente un volume de 11 000 logements et 477 immeubles.

 

Perial et Icade signent la charte « Paris Action Climat »

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A l’occasion de l’événement Paris de l’Avenir, Eric Cosserat, président-directeur général du groupe Perial, et Olivier Wigniolle, directeur général d’Icade, ont signé la charte « Paris Action Climat » à l’Hôtel de Ville, en présence de Célia Blauel, adjointe à la Mairie de Paris en charge de la transition écologique, du climat, de l'environnement, de l'eau et de l’assainissement. Les deux sociétés ont fixé leur engagement au niveau Platine de la Charte, soit le niveau le plus exigeant du dispositif, qui comprend l’adoption de son propre plan d’actions climat à 2030 avec des objectifs quantifiés de réduction de gaz à effet de serre », souligne le communiqué de presse.
« Au-delà de la performance financière, nos équipes travaillent au quotidien sur une autre performance : la performance environnementale des immeubles que nous gérons, explique Eric Cosserat. L’expertise immobilière que nous avons bâtie au cours des cinquante-deux dernières années nous permet de mieux comprendre et maîtriser l’impact d’un immeuble sur son environnement direct. La participation à cette action collective en faveur de la neutralité carbone de Paris est donc le reflet d’une conviction forte et partagée : les performances durables sont les seules qui comptent. »
« Pour Icade, renouveler son engagement auprès de la Ville de Paris à travers la signature de la charte « Paris Action Climat »et avoir la reconnaissance « platine » témoigne de notre implication concrète en faveur du climat, conclut Olivier Wigniolle. La transition énergétique, le développement durable font partie de l’ADN d’Icade. »

 

Révolution en vue pour le périphérique parisien

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(©Wikipedia / Chabe01 [CC BY-SA 4.0])

Anne Hidalgo a reçu le rapport de la mission d’information et d’évaluation du Conseil de Paris sur le devenir du périphérique parisien, des mains de Laurence Goldgrab (RGCI), présidente de la mission, et d’Éric Azière (UDI-MoDem), rapporteur. Ce document comporte 40 mesures « unanimement soutenues » pour transformer cette autoroute urbaine en boulevard urbain à horizon 2030. La maire de Paris a annoncé la création d’un groupe de pilotage métropolitain, pour que les communes voisines soient partie prenante de cette transformation.
Parmi les principales mesures préconisées figurent la création d’une structure de coopération, de pilotage et, le cas échéant, de financement du grand projet « avenir du périphérique », regroupant les partenaires publics mais aussi les collectivités concernées dès 2020. Elle s’accompagnerait de l’institution d’un dialogue régulier entre Paris et les communes limitrophes, en créant une commission au sein de laquelle seraient étudiés les projets visant à transformer le périphérique d’une part et les projets d’urbanisme à proximité d’autre part.
A horizon 2024, le rapport suggère, entre autres, de mettre en place une instance de régulation et de mutualisation en vue d’optimiser les systèmes logistiques du dernier kilomètre à Paris et en Petite couronne, et encourager les alternatives aux livraisons routières (fret fluvial, utilisation du ferroviaire…). La réduction des déplacements domicile-travail en développant des centres de travail partagé dans les territoires de la Grande couronne, la transformation des infrastructures qui ne seront plus utilisées en lieux de logistique ou de fabrication ; la prise en compte du lieu de travail dans l’attribution des logements sociaux pour réduire la part des déplacements pendulaires sont également évoquées.
Enfin, à horizon 2030, le rapport imagine un périphérique et ses abords libérés des nuisances, ce qui permettrait d’ouvrir une trame urbaine privilégiant des espaces verts réunissant Paris et les communes limitrophes, « un espace de respiration où pourraient venir se développer de nouveaux usages ».

 

La RICS se penche sur le marché immobilier des commerces fragilisés

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Alors que l’étude RICS du premier trimestre 2019 révèle que la demande des utilisateurs et des investisseurs continue à augmenter fermement pour les bureaux et actifs industriels, les indicateurs demeurent plus contrastés pour le secteur du retail (une tendance observée depuis un an). En conséquence, l’offre disponible augmente légèrement pour les commerces, alors qu’elle se contracte pour le marché de l’immobilier d’entreprise dans son ensemble, tous secteurs confondus. De même, la RICS anticipe en France une baisse de la valorisation et des loyers pour les emplacements secondaires dans les douze prochains mois et une moindre augmentation voire une baisse pour les commerces prime. A l’inverse, les perspectives de valorisation et de revenus locatifs pour les bureaux prime sont celles qui progressent le plus au cours de ce trimestre, tirant vers le haut le marché des bureaux secondaires dont les prévisions sont réévaluées à la hausse par rapport au trimestre précédent.
« Les actifs de commerce sont sans nul doute les plus questionnés par les investisseurs quant à leur pérennité : montée en puissance du e-commerce, transformation des espaces de ventes en show-room, des centres commerciaux en lieux de rencontres et d’amusement, précise Magali Marton, MRICS, responsable du groupe recherche immobilière de la RICS en France. Bien loin du retail bashing, c’est bien la mue de ces espaces de consommation qui en font aujourd’hui des actifs polymorphes mais toujours aussi porteurs de valeur intrinsèque. » Et Thierry Bonniol, MRICS et directeur associé retail transaction France de BNP Paribas Real Estate, d’ajouter : « La consommation des ménages en France est résiliente : les ménages français sont parmi ceux qui consomment le plus en Europe. Toutefois, avec la montée en puissance du e-commerce, les enseignes adaptent leurs concepts de magasins, mais aussi leurs stratégies d’implantation et leurs développements. Aujourd’hui, les acteurs du Retail rivalisent d'ingéniosité pour répondre aux nouveaux enjeux en multipliant les points de contact au plus près du client, qu’ils soient physiques ou digitaux. La crise des Gilets jaunes a également eu des conséquences non négligeables, tant sur le plan de la fréquentation que du chiffre d’affaires. Ces éléments expliquent la relative faiblesse des performances du Retail. Néanmoins, le chiffres d’affaires du marché du commerce en France devrait continuer à croître en 2019. »
Lors du colloque retail organisé le 18 avril dernier par la RICS en partenariat avec la Fédération Procos et le CNCC (Conseil national des centres commerciaux), un certain nombre de propositions ont été esquissées afin de favoriser une meilleure adaptation des enseignes à l’évolution des centres-villes et une nouvelle dynamique de la ville en faveur du développement du commerce. « Elles pourraient nourrir le « Plan Action Cœur de Ville » lancé par le gouvernement, qui a prévu d’allouer 5 milliards d’euros au redéploiement de 222 villes moyennes françaises, conclut le communiqué de presse. Rollon Mouchel-Blaisot, Préfet et directeur du programme national « Action Cœur de Ville » a contribué aux échanges lors de la seconde table ronde du colloque. » La commission commerce de la RICS France a présenté lors du colloque le guide pour la conception des Pieds d’immeuble - réhabilitation et promotion en centre-ville.

 

Savills dévoile une liste de dix « challenger cities »

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Les investisseurs à la recherche de rendements à long terme devraient se tourner vers les villes du Moyen-Orient et d'Inde, telles que Riyad en Arabie saoudite et Delhi, ainsi que vers les villes chinoises de deuxième rang selon Savills. Dans le cadre de son étude Impacts, le conseil met en avant huit « challenger cities » qui feront partie des 50 plus grandes villes du classement de la prochaine décennie. « Elles sont bien placées pour concurrencer les villes établies, en tirant profit des mutations du marché, car elles sont souvent en mesure de réagir plus rapidement et avec plus de flexibilité aux changements rapides de la technologie et de la société, et sont donc à surveiller par les investisseurs immobiliers, prêts à adopter une vision long-terme », précise le communiqué de presse.
Aucun concurrent venant des États-Unis, ni d'Europe n'a reçu le statut de « Challenger City » de Savills, Paris et Londres étant les seules villes européennes classées dans l'indice des 20 villes les plus résilientes. « Ce que nos huit « challenger cities » ont en commun, déclare Sophie Chick, director Savills World Research, c'est qu'elles sont confrontées à une augmentation substantielle de leur PIB et à une augmentation du revenu de leurs ménages, tandis que leurs taux de dépendance - la proportion de personnes n'ayant pas atteint l'âge de travailler par rapport à celles l'ayant atteint - diminueront ou augmenteront à un taux inférieur à celui d'autres grandes villes d'ici 2028. Cela indique qu'elles seront jeunes, prospères et capables de s'adapter aux changements de la façon dont le monde fonctionne, à un rythme plus rapide que certains endroits mieux connus. »
Simon Hope, head of global capital markets Savills, ajoute : « Les investisseurs devraient commencer à chercher des moyens de se positionner sur ces marchés s'ils sont prêts à être patients et à adopter une vision à long terme. Une personne sur cinq dans le monde est chinoise et au fur et à mesure de la croissance de son économie, la Chine deviendra, avec le temps qui s'écoule, la plus grande économie de la planète. »

Par François Perrigault (@fperrigault)

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