La veille immo du 21 mai 2019
Monceau Assurances acquiert l’immeuble Nova au Luxembourg
Immobel a cédé l’intégralité du capital de la société Centre Étoile S.à.r.l, propriétaire de l’immeuble Nova, au groupe Monceau Assurances. L’accord porte également sur la conclusion d’un contrat de promotion immobilière au terme duquel Immobel Luxembourg S.A. procèdera à la restructuration intégrale de l’actif. Le bâtiment conservera sa vocation tertiaire mais bénéficiera d’une rénovation profonde comptant notamment une extension située à l’arrière, l’ajout d’un étage en retrait ainsi qu’une restructuration complète de la façade avant. Le programme s’étendra sur une surface totale de 4 200 m².
Propriétaire de près de 70 immeubles de bureaux, dans les grandes métropoles régionales françaises comme dans les quartiers d’affaires de Paris, totalisant plus de 220 000 m², Monceau Assurances a entrepris en 2015 de diversifier son patrimoine en Italie et à Luxembourg, en particulier en investissant dans plusieurs sociétés immobilières propriétaires du White Pearl à Merl, immeuble neuf qui abrite notamment le siège de ses activités internationales, et d’immeubles en cours de construction rue Pierre Federspiel et sur le Ban de Gasperich. « L’acquisition de Centre Étoile S.à.r.l s’inscrit dans cette stratégie de diversification du patrimoine, souligne Gilles Dupin, président et directeur général de Monceau Assurances. En focalisant ses choix sur des biens de grande qualité et des emplacements recherchés, la politique immobilière menée par Monceau Assurances répond aux objectifs de valorisation et de rendement qu’attendent ses sociétaires et les adhérents de ses régimes de retraite. Du fait de ses caractéristiques remarquables, Nova a vocation à compter au nombre des fleurons de notre portefeuille ».
Occupé par les services de la Maison de l’orientation pour le compte de l’État jusqu’à la fin 2020, l’immeuble verra les travaux de réhabilitation débuter dès la fin du bail actuel, soit en janvier 2021 en vue d’une livraison fin 2022. Dans l’intervalle, l’immeuble sera commercialisé par son nouveau propriétaire, en vue d’adapter l’agencement et les finitions de l’immeuble aux besoins des futurs locataires. Construit dans les années 90, l’immeuble arrivé au terme d’un cycle de vie, a été acquis en 2016 par Immobel. La rénovation a été confiée au bureau d’architecture luxembourgeois Beiler François Fritsch. « Avec ses vitrages toute hauteur, la nouvelle façade courbe permettra aux usagers de profiter d’une vue panoramique et d’une lumière permanente, précise Muriel Sam, Head of Development Immobel Luxembourg. Une attention particulière a été portée à la création d’espaces de détente extérieurs dont deux terrasses en rooftop, une cour et un patio paysagers. Le bâtiment prévoit également des aménagements flexibles, dont un espace auxiliaire permettant d’aménager une salle de fitness, cafétéria ou encore une salle de conférences… Tout a été pensé pour combiner un environnement de travail de grande qualité à une adresse emblématique. ».
La transaction a été conclue par l’intermédiaire d’Inowai en co-exclusivité avec CBRE.
Covivio reçoit le premier label R2S-Ready2Services pour son immeuble de bureaux toulousain
Certivéa a remis à Covivio l’attestation d’obtention du premier label R2S-Ready2Services, qui qualifie les performances de pour son immeuble de bureaux toulousain. Dédié aux bâtiments non résidentiels, R2S-Ready2Services valorise les bâtiments aptes à se transformer en plateformes de services pouvant apporter confort, efficacité, performance environnementale et sécurité. Membre de l’association SBA, Covivio avait participé, avec l’appui du bureau d’études techniques Barbanel, à la phase d’expérimentation de ce nouveau label, fruit d’une collaboration entre SBA et Certivéa.
Inauguré le 7 juin 2018 après une restructuration complète, implanté au coeur de Compans- Caffarelli, cet immeuble propose 11 400 m² de bureaux et services et offre à ses occupants des plateaux de bureaux flexibles de 2 100 m², deux halls d’accueil indépendants, des espaces verts, 600 m² de terrasses et de patios arborés, ainsi qu’un parvis paysager, réalisés par l’agence Emma Blanc. L’immeuble est par ailleurs doublement certifié HQE niveau Excellent et BREEAM niveau Very Good.
« Ce smart building dispose notamment d’une architecture ouverte, permettant de rendre le bâtiment évolutif aux futures mutations, qu’elles soient technologiques ou servicielles, assure le communiqué de presse. Il comporte notamment des zones de bureaux équipées de capteurs multifonctions comprenant des cellules photosensibles ou des détecteurs de présence. L’éclairage, le chauffage et la climatisation peuvent ainsi être réglés par télécommande ».
« Pour Covivio, le label R2S répond à notre volonté de concevoir des immeubles connectés, à la fois flexibles et serviciels, favorisant la maîtrise des charges, la réduction de l’empreinte environnementale, ainsi que la création de valeur », déclare Jean-Eric Fournier, directeur du développement durable de Covivio. « La transition numérique implique la montée en compétence des professionnels de l’immobilier. Certivéa a vocation à accompagner cette transition en proposant des outils de formation, d’évaluation et de valorisation basés sur le référentiel du Label R2S. Je salue l’engagement de Covivio qui est le premier labélisé R2S. », ajoute Patrick Nossent, président de Certivéa. « Lancé il y a à peine 1 an, le label R2S a pour vocation d’être le cadre de confiance numérique de tout bâtiment, gage d’évolutivité et de sécurité, indique Serge Le Men, vice-président de SBA. Avec le numérique le bâtiment devient une plateforme de services qui contribuent à sa valorisation. Fin Juin 2019, il sera étendu au résidentiel pour apporter une réponse globale au marché de l’immobilier. » « Le bâtiment ne doit plus seulement être smart et connecté mais il doit être en interface avec ses utilisateurs en facilitant la communauté et la collaboration interne. L’intégration de cette transition passe par la transformation du lot GTB comme première infrastructure intelligente fédératrice », conclut Francis Clout, directeur Région Sud de Barbanel.
Covivio est signataire de la charte d’engagement volontaire « bâtiments connectés, bâtiments solidaires et humains » lancée en 2017 sous l’impulsion du ministère de la Cohésion des Territoires et des relations avec les Collectivités locales, en partenariat avec la SBA et l’Alliance HQE-GBC.
Le Groupe Duval signe le protocole d’Une Vallée Idéale à Amiens
Le groupement Groupe Duval - Vinci Immobilier, Amiens Métropole, la Ville d'Amiens, la SPL Amiens développement ont signé un protocole de développement visant à la réalisation du projet Une Vallée Idéale pour une durée de 10 ans. Ce protocole est la concrétisation du résultat du concours organisé en 2018. Cela permettra la construction d'un ensemble immobilier composé de 470 logements, 12 000 m² de bureaux, un hôtel 4* de 100 chambres et 7 000 m² de commerces.
« Favorisant les déplacements doux, l'aménagement fait le pari de l'innovation et du développement durable, détaille le communiqué de presse. De nombreux espaces seront par ailleurs dédiés aux familles et aux jeunes. Une halle gourmande, un espace de co-working et une conciergerie de quartier verront également le jour. Enfin, un espace dédié aux manifestations culturelles et sportives ainsi qu'un fablab seront créés. »
Eric Duval, président fondateur du Groupe Duval, souligne : « Nous sommes enthousiastes à l'idée de renforcer l'attractivité de ce territoire. La confiance accordée par la métropole d'Amiens et ses élus nous honore. » Les travaux débuteront en 2020.
Pierre Bibet nommé délégué général de la FPI IDF
(©D.R.)
La Fédération des promoteurs immobiliers d’Ile-de-France recrute Pierre Bibet en tant que délégué général, remplaçant ainsi Anne De Croze. En soutien des actions du président de la FPI-IDF Marc Villand, Pierre Bibet est chargé « de défendre et promouvoir les intérêts collectifs de la profession sur le territoire francilien ». Au cœur des mutations urbaines du Grand Paris et de l’Ile-de-France, il gère, accompagné par Coralie Adam responsable des relations institutionnelles, les relations de la fédération avec la région Ile-de-France, la Métropole du Grand Paris, les villes franciliennes, les parlementaires ainsi que les services de l’Etat. Pierre Bibet représente également les promoteurs immobiliers dans diverses instances régionales comme à l’Observatoire régional du foncier d’Ile-de-France, au Comex logement de la préfecture d’Ile-de-France ou encore à l’observatoire régional de l’immobilier d’entreprise d’Ile-de-France.
Titulaire d’un DUT Chimie, d’une licence sciences de la terre et de l’environnement et d’une licence de géographie, Pierre Bibet possède un master en stratégies territoriales de l’Ecole d’urbanisme de Paris. Il s’engage concrètement en présidant la Junior Conseil pour l’innovation numérique et urbaine (JINU) jusqu’en 2013. Il débute sa carrière au service Intercommunalité et grands projets de la ville d’Aulnay-sous-Bois avant d’intégrer un cabinet parisien de conseil en affaires publiques. Il devient ensuite collaborateur parlementaire au Sénat pendant trois ans puis responsable affaires publiques et relations institutionnelles dans un cabinet de conseil en stratégies de communication et de relations publiques pendant 2 ans. Pierre Bibet est par ailleurs premier adjoint au maire d’une ville en Normandie, en charge de l’urbanisme, et a présidé à ce titre un organisme de logement social de 2016 à 2018.
La croissance des prix sur les marchés de l'immobilier résidentiel ralentit dans le monde
L'indice de Savills dédié à l’immobilier résidentiel de luxe a augmenté de 2,3 % sur l'ensemble de 2018, avec une baisse de 0,3 % au second semestre. Un chiffre qu'il faut comparer à la croissance annuelle de 3,4 % en 2017. La hausse des loyers a également ralenti dans l'ensemble de l'indice, les rendements moyens des villes internationales pour les actifs résidentiels prime étant à 3,2 %, leur plus bas niveau en 10 ans.
Au-delà de l'affaiblissement de la Big Apple, les principaux facteurs ayant un impact sur l'indice sont les mesures de réduction de la croissance des prix, ainsi que les conséquences du Brexit qui ont bloqué le marché londonien, l'essor de la demande dans les villes européennes continentales à moindre valeur, et l'envolée continue des économies technologiques des villes de la côte ouest. Berlin a enregistré la plus forte hausse de l'indice, avec une croissance annuelle des prix de 9 %. Paris (+ 4,5 %) et Madrid (+ 4,3 %) ont également poursuivi leur croissance, contrairement à Londres qui a perdu -2,7 %. Les valeurs dans la capitale britannique, où les chutes ont ralenti pour se placer à -0,7 % au deuxième semestre de l'année, semblent maintenant être stabilisés, dans l'hypothèse d'un Brexit ordonné selon Savills.
Les villes de la région Asie-Pacifique comme Shanghai (+ 7,9 %), Singapour (+ 7,7 %), Hong Kong (+ 7,3 %), Tokyo (5,6 %) et Shenzhen (4,8 %) figuraient également parmi les performantes, mais dans tous les cas, leur croissance a considérablement ralenti au cours de l'année avec l'entrée en vigueur des mesures de refroidissement. Hong Kong reste fidèle à elle-même, ses prix ayant dominé l'indice au cours des 10 dernières années. Les valeurs moyennes du résidentiel prime s'élèvent désormais à 44 500 € par m², soit 50 % de plus que Tokyo, classée deuxième. New York 24 900 € par m² et Londres 17 700 € par m² complètent le classement des quatre premiers rangs, tandis que Shanghai a pris la cinquième place à Sydney, où les valeurs ont diminué de -1,7 % face aux mesures de refroidissement, au durcissement des critères de prêt et à l'augmentation des impôts.
San Francisco (+ 6,9 %) et Los Angeles (1,9 %), toutes deux nettement moins chères que New York, ont également vu leurs valeurs augmenter. Cependant, alors que la demande technologique continue de stimuler la croissance des prix à San Francisco, où les actions sont limitées, les inquiétudes suscitées par la volatilité des marchés financiers freinent la croissance à Los Angeles. Le facteur pétrole a joué à Dubaï et à Moscou, où les valeurs ont chuté respectivement de -4,8 % et -6,1 %, tandis que les loyers ont chuté d'environ -8 %, en raison de la baisse de la demande des occupants, en particulier dans la capitale russe, où le rythme des chutes s'est accéléré vers la fin de l'année.
« A mesure que les villes atteindront leur maturité sur la scène internationale, le potentiel de croissance des prix, jusqu'ici spectaculaire, diminuera et nous prévoyons que les marchés résidentiels prime tendront à se stabiliser davantage à l'avenir, explique Sophie Chick, directrice de Savills World Research. Il y aura des exceptions lorsque de nouvelles villes mondiales émergeront ou que les conditions économiques s'amélioreront. À court terme, ce sont les villes européennes qui connaîtront probablement les taux de croissance des prix les plus élevés, en raison du Brexit, des prix plus bas et d'une confiance renouvelée dans des marchés comme celui de l'Espagne. »