La veille immo du 29 avril 2019
Un début d’année prometteur pour les 6 principaux marchés de bureaux en régions
Avec 261 000 m² commercialisés au premier trimestre 2019, les six principaux marchés (Aix-Marseille, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Toulouse) en régions présentent une hausse de 4% par rapport à 2018 et établissent deux nouveaux records selon BNP Paribas Real Estate Transaction. « C’est la première fois que l’on dépasse la barre des 260 000 m² placés et que plus de 500 deals sont signés sur la période », commente Jean-Laurent de La Prade, Directeur Général Adjoint, en charge des régions.
Alors que les transactions de produits de seconde-main sont en léger repli, c’est le neuf qui continue de porter la progression des marchés régionaux. Avec plus de 125 000 m² placés, il représente près de la moitié des surfaces placées. A contrario, le volume commercialisé en comptes propres et clés en main locatifs chute par rapport au 1er trimestre 2018 (-75 %). Autre fait marquant, le volume des ventes à utilisateurs progresse et représente 20 % du volume placé (10 % au T1 2018).
En termes de créneaux de surface, le socle des transactions inférieures à 1 000 m² est à son plus haut niveau. Par ailleurs, les deals de grandes surfaces (>2 000 m²) ne sont pas en reste et progressent en volume de +20 %, pour un nombre de transactions équivalent à l’année dernière.
Le loyer top est en hausse dans tous les marchés régionaux sauf à Lyon où il se maintient à 300€/m²/an hors IGH. Cette tendance haussière s’explique par la tension sur l’offre dans les secteurs les plus dynamiques de la plupart des marchés régionaux. « Porté par le développement de l’offre neuve et les perspectives macro-économiques bien orientées, le marché des bureaux en Régions pourrait enfin dépasser le 1,8 million de m² placés en 2019 », précise Jean-Laurent de La Prade.
Côté investissement, 530 millions d’euros ont été placés au cours du premier trimestre 2019, soit un niveau équivalent au T1 2018 qui représente un record historique. Cependant, ce bon résultat est imputable principalement au marché lillois. Ce dernier concentre quasiment la moitié des volumes investis ce trimestre. « Les autres marchés régionaux vont connaître un rattrapage dans les mois à venir, explique Pierre-Michel Olivier, directeur investissement régions de BNP Paribas Real Estate Transaction. Compte tenu de la compression des taux et des plus-values réalisables, les investisseurs n’hésitent pas à vendre leurs actifs et les négociations en cours sont nombreuses. » Dans certains secteurs, les taux devraient encore se contracter au cours de l’année selon le conseil : « ce sera le cas pour des marchés matures tels que Lyon ou Bordeaux, mais également pour des marchés secondaires, à l’instar de Nancy et Metz qui verront leur taux « prime » descendre en-dessous des 6 % ». Pierre-Michel Olivier conclut : « Depuis 2013, les investissements en bureaux en régions ne cessent de progresser. Nous prévoyons cette année encore à un excellent résultat. Le montant global devrait une nouvelle fois dépasser la barre des 2,5 milliards d’euros comme c’est le cas depuis deux ans. »
La baisse des autorisations de logements à la construction ralentit au T1
Au premier trimestre 2019, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO), les autorisations de logements à la construction atténuent leur baisse (-0,9 % par rapport aux trois mois précédents, après -1,5 %) selon le service de la donnée et des études statistiques. Les logements collectifs, y compris en résidence, se redressent (+1 % après -5,1 %) alors que les logements individuels se replient (-3,6 % après +4,2 %).
Toujours en données trimestrielles CVS-CJO, les mises en chantier diminuent (-4,6 % après +1,7 %). La baisse se poursuit dans l'individuel (- 0,5 % après - 0,7 %) et le collectif, y compris en résidence, fléchit (-7,2 % après +3,3 %). En un an, d'avril 2018 à mars 2019, en données brutes, 445 700 logements ont été autorisés à la construction et 410 700 logements ont été mis en chantier, en baisse (respectivement - 8,2% et - 5,2%) par rapport aux douze mois précédents.
Philippe Salle intègre le collège des membres du CNTGI
Par arrêté ministériel du 23 avril 2019, Philippe Salle, président du groupe Foncia, a été nommé membre titulaire au CNTGI (conseil national de la transaction et de la gestion immobilières) sur proposition du SNPI. Il intègre le collège des quinze membres du CNTGI nommés pour une durée de trois ans renouvelables.
« Notre responsabilité en tant que leader européen des services immobiliers résidentiels est d’agir au quotidien pour faire valoir les intérêts de toute une profession et pour parler ensemble d’une seule voix, souligne Philippe Salle. Siéger au CNTGI est légitime pour soutenir l’immobilier, secteur économique créateur de valeurs, essentiel dans la vie des Français », déclare Philippe Salle. Les quinze membres nommés du CNTGI seront sollicités pour avis sur l’ensemble des projets de textes législatifs ou réglementaires concernant l’activité du monde des professionnels de l’immobilier.
La FNAIM lance une filière de qualification dédiée à la rénovation énergétique en copropriété
La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) lance, au sein de l’Ecole supérieure de l’immobilier (ESI), une filière de qualification éco-rénovation énergétique. Cette nouvelle formation fait écho à l’appel à programmes lancé en 2018 par le ministère de la Transition écologique et solidaire nommé « expertise rénovation copropriété PRO-FOR-07 » que la FNAIM a remporté en partenariat avec Qualitel. Elle vise à former les syndics à la rénovation énergétique en leur permettant de connaître les aspects méthodologiques, technologiques ainsi que les instruments de la décision d’une rénovation en copropriété. Outre les aspects techniques, ils devront également en mesure d’informer et accompagner leurs clients dans la mise en place d’un projet d’éco-rénovation. Cette Formation sera financée par le programme expertise rénovation copropriété PRO-FOR-07 du ministère de la Transition écologique et solidaire.
« Le système de filières de qualification répond à deux besoins, conclut Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM. Il permet de traduire la nécessité croissante des clients à vouloir être orientés vers le professionnel spécifiquement formé à la satisfaction de son besoin. Il offre aussi à tous les professionnels la possibilité de se distinguer, en plus de la qualité de services, grâce à des formations qualifiantes. »