Selon le dernier bilan de RTE, la production d'électricité à base de combustibles fossiles a dû compenser la faible pluviométrie et les arrêts de réacteurs nucléaires l'an dernier.
L'électricité française plus carbonée en 2017
RTE a publié mercredi 14 février son bilan électrique 2017. Pour la septième année consécutive, la consommation française d'électricité est stable et s'est établie à 475 TWh.
Le parc poursuit sa mutation avec la fermeture cette année de cinq groupes thermiques au fioul, compensés par des installations d'énergies renouvelables. La production renouvelable globale a augmenté 14,8 % pour l'éolien et de 9,2 % pour le solaire. Cette progression a permis de compenser en grande partie la baisse de1,3 % de la production nucléaire, due à une moindre disponibilité en début d'année 2017.
Ce niveau de production a entrainé une progression des importations (36,2 TWh) et une sollicitation accrue les centrales thermiques fossiles pour passer les pointes. Les filières charbon et fioul ont vu leur production augmenter de respectivement 33,1 % et 45,3 %. La production électrique gazière a également progressé de 15,4%.
Au total, pour la troisième année consécutive, les émissions de CO2 ont augmenté pour atteindre 27,9 millions de tonnes soit 20,5 % de plus qu'en 2016.
B.B.
