SNCF et AccorHotels font voiture commune dans l'Orient-Express
Symbole de luxe et de raffinement sur les rails depuis 1883, l'Orient-Express reliait Paris à Constantinople en 76 heures à ses débuts. Un conflit armé mondial, suivi d'une guerre froide, et une concurrence accrue de l'aviation de masse auront raison de lui à la fin des années 1970, un arrêt de service qui ne sera pas sans participer de sa légende. Souvent annoncé sur le retour, le train va officiellement s'offrir une seconde jeunesse grâce à l'alliance conclue entre la SNCF et AccorHotels. Précisément, l'entreprise publique a accepté de céder 50 % de ses parts dans l'Orient-Express au champion français de l'hôtellerie. Les ferrovipathes peuvent se réjouir d'un tel partenariat entre ces spécialistes du train et du voyage, tous deux bien qualifiés pour faire avancer, à lente douceur, les luxueux wagons-lits de la mythique ligne vers l'Orient. Leur ambition pour l' « OE » est d'organiser des voyages et événements privés en Europe et en Asie et continuer de bâtir la légende de cette locomotive tant de fois contées, que cela soit à travers les polars d'Agatha Christie ou les romans de Guillaume Apollinaire.
FS