C’est le nombre de bacheliers qui étaient toujours sans affectation à l’Université à la mi-juillet, selon le ministère de l’Enseignement supérieur.

Sur les 800 000 élèves de terminale ayant demandé une des douze mille formations dans le supérieur via la plate-forme Admission Post-Bac (APB 2017) et les 150 000 étudiants souhaitant se réorienter pour la rentrée, environ 9 % n’ont toujours pas reçu de retour favorable à un de leurs trente-six choix possibles. Une note ministérielle de janvier dernier prévoyait que les étudiants en réorientation soient traités de la même manière que les néo bacheliers, complexifiant davantage le casse-tête annuel des Universités françaises. Un « énorme gâchis » pour la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal.

Le tirage au sort à nouveau critiqué

La hausse d’effectifs de quarante mille futurs étudiants à la rentrée prochaine s’inscrit au sein d’une tendance qui devrait perdurer jusqu’en 2022. Parmi les licences aux amphithéâtres et aux classes de travaux dirigés les plus saturées, le ministère recense les filières sport (STAPS), médecine (Paces), droit et psychologie. Face à cette situation, le recours au tirage au sort n’est pas « normal » selon Mme Vidal. Remplacer le mérite par le hasard crée selon elle une situation d’injustice entre les futurs étudiants. La ministre a même choisi de supprimer ce processus pour la rentrée 2018.

 

A.R.

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