Feu vert à l'Agence française pour la biodiversité
C'est fait. Le décret de création de l'Agence française pour la biodiversité (AFB) a été publié au Journal officiel le 27 décembre dernier. Voulue comme un « un opérateur central, la référence institutionnelle au service de la préservation et de la restauration de notre environnement » selon le ministère de l'Environnement, l'AFB fusionne ainsi les compétences ce quatre organismes existants : l’Agence des aires marines protégées, l’Atelier technique des espaces naturels, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, ainsi que celles des Parcs nationaux de France. Le ministère précise que l'AFB s'appuiera sur les plans d'action et la mise en œuvre de la loi sur la reconquête de la biodiversité d'août 2016, à savoir, entre autres, le développement des aires marines protégées, le plan d’action « France, terre de pollinisateurs », et le développement du lien entre changement climatique et biodiversité.
Côté organisationnel, l'AFB s'organisera autour de trois pôles nationaux basés à Brest, Montpellier et Vincennes, lesquels bénéficieront d'un maillage territorial complet « y compris outre-mer, avec des directions régionales correspondant aux régions administratives, des services départementaux, mais aussi l’ensemble des parcs naturels marins et des antennes de façade maritime ».
La présidence d'honneur de l'AFB a été confiée à l'astrophysicien canadien Hubert Reeves, qui a souligné l'urgence de la situation : « nous coupons la branche sur laquelle nous sommes assis, c’est nous qui sommes désormais dans le collimateur de cette destruction ».
B. B.