Le groupe énergétique français vend Atotech, sa filiale dédiée aux procédés de métallisation, à l'investisseur Carlyle pour 3,2 MD$.

Le processus de cession d'Atotech, en cours depuis mai 2016, vient d'arriver à son terme : c'est le fonds d'investissement Carlyle qui repart avec la société spécialisée dans les procédés de métallisation pour un montant de 3,2 MD$. Au rang des vaincus se trouvent l'alliance britannique composée de Cinven et BC Partners, CVC, et plusieurs candidats chinois qui n'auraient pas été aidés par un gouvernement chinois de plus en plus enclin à s'ingérer dans les investissements à l'étranger. Selon Les Echos, le chimiste Sinochem ferait partie de ces entreprises évincées malgré elles. De son côté, Total suit à la lettre la politique de recentrage de ses activités autour de l'énergie qui se traduit par une politique de cessions rigoureuse défendue par le P-DG Patrick Pouyanné. Dernièrement, le groupe du CAC 40 s'est retiré des engrais, adhésifs et composites. Parallèlement, il s'est renforcé avec Saft et Lampiris, matérialisant ses intentions dans le renouvelable et le gaz. Aujourd'hui, il consent donc à la vente du leader mondial de la pose de couches de métal, tant sur les semi-conducteurs qu'en matière de construction ou d'ameublement. Ce dernier a réalisé 1 MD€ de revenus en 2015, en hausse de 4 %, pour une rentabilité juchée à 270 M€. Carlyle envisage notamment d'accélérer l'innovation chez Atotech et d'offrir les solutions les plus à la pointe pour la clientèle.

 

Conseils juridiques : vendeur : Jones Day ; acquéreur : Freshfields

 

FS

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