Paris, terre d'agriculture
« Remettre la nature au centre de la ville », c'est l'objectif affiché par beaucoup de métropoles dans le monde. Souhaitant placer la capitale française au premier plan, Anne Hidalgo, maire de Paris, a placé le développement de ces trames vertes « au cœur de son ambition pour l'émergence d'un nouveau modèle urbain », afin qu'en 2020, Paris compte « cent hectares de toits, de façades et de murs végétalisés, dont un tiers sera consacré à l’agriculture urbaine ».
Pour cela, la ville de Paris a lancé le 14 avril un nouvel appel à projets international nommé « Parisculteurs », mené conjointement avec vingt-trois partenaires, parmis lesquels Gecina, , Nexity, Poste Immo, ERDF et JCDecaux. Il concerne quarante-sept sites, principalement des toits-terrasses, cœur d’îlots, sous-sols et murs, répartis sur l'ensemble de la capitale et représentant un total de 5,5 hectares, sur lesquels « agriculteurs, jardiniers, paysagistes, entrepreneurs, startuppers, acteurs de l’économie sociale et solidaire, concepteurs, architectes et artistes du monde entier sont invités à soumettre leurs projets ». Vingt de ces sites ont été mis à disposition par la ville.
L'appel à projets est ouvert jusqu'au 4 juillet prochain. Les offres seront ensuite étudiées et débattues jusqu'en novembre et les lauréats désignés par « un jury international ». La mairie de Paris table sur une mise en œuvre des premiers projets dès la fin de l'année 2016.
B.B.