Le chiffre du jour : 1,1 M
Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le surplus de barils accumulé chaque jour commence à diminuer. Il était de deux millions de barils en 2015, il devrait retomber à 100 000 quotidiennement en 2017. Alors que les cours pétroliers ont chuté de 70 % depuis 2014, cette prévision ne fait pas pour autant remonter les cotations boursières. Les quantités stockées doivent d’abord être consommées avant que l’offre se rééquilibre par rapport à la demande du marché. Pourtant, l’Iran ne semble pas vouloir diminuer sa production après la levée de ses sanctions économiques. Sa production est passée de 500 000 à 4,35 millions de barils par jour. Même chose pour l’Irak, qui annonce vouloir en produire cinq millions chaque jour d’ici 2020. Sans parler de l’Arabie saoudite qui semble mener une véritable guerre des prix en inondant le marché. Le problème, c’est que les investissements sur le secteur pétrolier en pâtissent : - 24 % en 2015 et - 17 % en 2016. Du jamais vu depuis 1986. Sur le long terme, ce manque de fonds pourrait freiner les capacités de production et faire à nouveau flamber les prix.
R. T.