Alain Dinin, président-directeur général de Nexity, se dit serein pour les deux prochaines années et affiche ses ambitions pour 2018.

En 2018, Nexity enregistrera un résultat opérationnel courant de 300 millions d’euros. C’est ce qu’ambitionne Alain Dinin, son président-directeur général. À l’occasion de la présentation de ses résultats pour 2015, laissant ressortir un résultat opérationnel courant de 220 millions d’euros, le dirigeant a indiqué poursuivre une stratégie visant à faire progresser sa croissance à 235 millions d’euros en 2016 et 300 millions d’euros en 2018. « Cela passera par de la croissance externe et par la progression dans le digital », a indiqué Alain Dinin, qui s’est félicité d’être redevenu l’actionnaire de référence de Nexity suite à la recomposition du capital du groupe.

 

Le levier de la croissance externe

« Nous sommes tout le temps en mouvement », a assuré Alain Dinin, faisant référence aux nombreuses acquisitions de Nexity depuis 2014 : Perl, Zenpark, Térénéo, Oralia.... « Tout cela peut paraître un peu confus mais ce sera bientôt plus précis. Nous investissons en moyenne vingt millions d’euros dans l’innovation. En 2016, ce montant atteindra même vingt-cinq millions d’euros. » La croissance externe est un levier que souhaite continuer à actionner Alain Dinin et c’est dans ce cadre que s’inscrit le dernier partenariat en date, signé avec le groupe Edouard Denis. Nexity a pris une participation majoritaire de 55 % dans le capital du groupe de promotion résidentielle et multirégional, qui conserve son autonomie opérationnelle. « Ce groupe correspond parfaitement à l’ADN de Nexity : un homme et une équipe au service des clients. C’est cela qui nous intéresse. »

 

Des prévisions stables pour 2016

En 2015, pour la première fois, Nexity a enregistré un chiffre d’affaires dépassant les trois milliards d’euros,  en hausse de 16 % par rapport à l’année 2014. Tous les métiers du groupe progressent : + 329 millions d’euros de progression pour le chiffre d’affaires de l’immobilier résidentiel en France, +112 millions d’euros pour l’immobilier d’entreprise, + 4,2 % de hausse des surfaces sous gestion pour les services immobiliers aux entreprises. « Notre bilan est très sain, très solide. Nous avons une capacité d’endettement supplémentaire pour réaliser de nouvelles acquisitions ou se positionner sur des positions foncières. » Pour 2016, Alain Dinin table sur un chiffre d’affaires stable autour de trois milliards d’euros, et une croissance des réservations de logements neufs « en ligne avec un marché français estimé entre 105 000 et 110 000 réservations ». « Le secteur est en croissance, assure le P-DG, qui ne s’attend à « aucune influence » du nouveau gouvernement et ministre du Logement sur le marché. « Nous allons de toute façon dans le bon sens. Je suis assez serein pour 2016 et 2017. »

 

 

S.D.C.

 

 

 

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