À New York, Ségolène Royal mobilise sur le risque climatique
Ce mercredi 27 janvier avait lieu à New York le Sommet des investisseurs sur le risque climatique, organisé par les Nations unies. D'éminents acteurs du changement climatique se sont exprimés devant plus de 500 investisseurs pour leur faire prendre conscience l'importance du rôle qu'ils ont à jouer pour la transition énergétique et le chemin vers une société décarbonée : Ban Ki-moon, secrétaire général des nations unies, Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Al Gore, ancien vice-président des États-Unies, et Ségolène Royal, ministre française de l'Écologie, étaient notamment présents.
D'entrée, le secrétaire général de l'Onu donne le ton, demandant « à la communauté des investisseurs de miser sur la forte dynamique créée par l'accord de Paris et de saisir les opportunités de croissance offertes par les énergies propres ». Ségolène Royal a quant à elle tenu à faire passer les trois constats suivants : « Premièrement, aucun pays n'est à l'abri du changement climatique, deuxièmement ne pas agir a un coût, et plus nous attendons, plus celui-ci sera élevé, et troisièmement, agir pour le climat est bon pour le business. » Ce faisant, la ministre a exposé les deux questions auxquelles il faut, selon elle, répondre en priorité : « Comment fixer un prix au carbone et et comment composer avec le bas prix des énergies fossiles ? »
L'après-midi a vu se dérouler plusieurs tables rondes à thèmes entre investisseurs, qui ont notamment abordé les questions de portefeuilles d'investissements décarbonés, les politiques climatiques, et les investissements dans les énergies et technologiques vertes.
B.B.