Paris, deuxième meilleure ville européenne pour investir dans l’immobilier
Où investir en immobilier en Europe ? Alors que le marché immobilier mondial reprend des forces, les villes européennes continuent à briller : l’étude European Regional Economic Growth Index 2015 de LaSalle Investment Management présente son rapport classant les cent villes européennes les plus propices aux investissements immobiliers. Afin d’orienter ces derniers, trois variables sont utilisées : la croissance (PIB, niveau d’emploi), la richesse des territoires et le contexte économique (force économique future et investissement immobilier).
Les prospères et les prometteuses
La spécificité et les atouts de chacune des villes est ainsi prise en considération pour établir les différentes catégories : les constantes pour les stratégies de long terme avec Paris, Londres et Munich ; les prospères pour ces mêmes stratégies mais avec une concurrence locale plus forte et un marché plus résistant aux nouveaux entrants, avec Stockholm, Luxembourg et Oslo ; les changeantes pour des marchés cycliques qui comprennent Madrid, Berlin, Toulouse ou Bordeaux, et les prometteuses pour des rendements économiques forts grâce à une forte croissance économique comme à Varsovie ou à Prague. Finalement, et sans surprise, ce sont Londres et Paris qui arrivent en tête grâce à la constance de leur marché immobilier, qui présentent toutes les caractéristiques pour des investissements sûrs.
Les villes françaises gagnent du terrain
Alors que Paris est toujours en tête, d’autres villes françaises se font leur place dans le classement. En analysant la démographie, la technologie et l’urbanisation de chacune, l’étude considère Lyon comme la deuxième ville française derrière la capitale. Toulouse et Bordeaux se distinguent également par les efforts fournis sur leurs infrastructures : la ligne grande vitesse Paris-Bordeaux constitue un élément essentiel dans la considération de stratégies d’investissement immobilier, en symbolisant le dynamisme à venir de la ville. Néanmoins, la force du marché immobilier reste un critère essentiel : l’étude souligne à ce titre la profondeur et la résilience du marché immobilier de Londres. La ville n’est donc pas prête à céder sa première place.