Depuis le début de l’année, l’immobilier coté progresse partout en Europe et, selon Laurent Saint Aubin, ce segment est loin d’avoir épuisé tout son potentiel.
L’immobilier coté fait recette
Porté par la baisse des taux, l’immobilier coté en zone euro a progressé, depuis le début de l’année, de 20,48 %. C’est le constat que dresse Laurent Saint Aubin, gérant du fonds Sofidy Sélection 1, pour qui le potentiel de ce segment est loin d’avoir été atteint. « L’environnement économique laisse ressortir des signes multiples d’amélioration en Europe qui devraient a minima permettre une stabilisation des taux d’occupation et des loyers en bureaux, le frémissement de la consommation entraînant pour sa part une hausse du chiffre d’affaires des commerçants », indique-t-il. De même, l’appréciation du dollar et les statistiques économiques moins porteuses outre-Atlantique favorisent une accélération des flux de capitaux vers l’Europe. « Les perspectives communiquées par les grandes foncières pour 2015 témoignent d’un appétit plus fort pour la prise de risque dans un contexte favorable où la vigueur du marché de l’investissement, qui leur permet de compléter leur programme de cessions d’actifs non stratégiques, se conjugue avec des niveaux de cours favorables à des émissions de titres et un accès aisé et à bas coût au marché du crédit. »
Laurent Saint Aubin prend l’exemple du management de Gecina, dont l’actionnariat est désormais stabilisé et l’endettement voisine les 35 % de LTV. La foncière se déclare désormais ouverte à des opérations à risque dans le domaine du bureau à Paris hors QCA et en première couronne, en anticipant une réversion positive des loyers de bureaux en Île-de-France. « Au total, nous avons la conviction que la production de cash-flow et les valeurs d’actifs seront in fine généralement supérieures aux anticipations actuelles. C’est dire que le segment immobilier est encore loin d’avoir épuisé son potentiel de hausse pour l’année en cours, même si les mois à venir devraient être plus favorables aux valeurs moyennes. »
S.D.C.
Laurent Saint Aubin prend l’exemple du management de Gecina, dont l’actionnariat est désormais stabilisé et l’endettement voisine les 35 % de LTV. La foncière se déclare désormais ouverte à des opérations à risque dans le domaine du bureau à Paris hors QCA et en première couronne, en anticipant une réversion positive des loyers de bureaux en Île-de-France. « Au total, nous avons la conviction que la production de cash-flow et les valeurs d’actifs seront in fine généralement supérieures aux anticipations actuelles. C’est dire que le segment immobilier est encore loin d’avoir épuisé son potentiel de hausse pour l’année en cours, même si les mois à venir devraient être plus favorables aux valeurs moyennes. »
S.D.C.