Opérationnels en 2017, les trains relieront Paris à Bordeaux en deux heures, passant par Tours, Angoulême ou Poitiers.
Clap de fin pour les travaux de la LGV Tours-Bordeaux
340 kilomètres de routes, 500 ouvrages d’art dont 24 viaducs, 113 communes traversées, 7,8 milliards de dollars. Tels sont les chiffres qui accompagnent la ligne grande vitesse Sud Europe Atlantique lancée par Vinci en 2007. Le 6 juillet dernier, Xavier Huillard, P-DG du géant des constructions et des concessions, annonçait la fin des travaux d’infrastructures de la LGV Tours-Bordeaux entamés début 2012. Le groupe s’est notamment félicité de la rapidité d’achèvement du chantier : seulement trois ans auront suffi pour mener à bien le projet. Objectif d’un tel montage : améliorer les liaisons entre les villes du territoire et regrouper les métropoles internationales, tout en palliant les problèmes d’écart de vitesse et de saturation. Opérationnels en 2017, les trains relieront Paris à Bordeaux en deux heures seulement, en passant par Tours, Angoulême ou encore Poitiers.
Le plus grand projet de PPP français en infrastructure
« Véritable défi d’organisation, de production et de management », cette ligne à grande vitesse est mise en œuvre par un partenariat public-privé, qui fait son grand retour sur le territoire français : les fonds Meridiam et Ardian, le groupe Caisse des dépôts et Vinci s’allient pour cinquante ans, durée totale de la concession. L’Union européenne, l’État et cinq régions cofinancent également le projet à hauteur de trois milliards d’euros, qui s’ajoutent au milliard d’euros de SNCF Réseau. Afin d’assurer un déploiement optimal, Vinci a piloté le groupement d’entreprises Cosea en charge de la conception et construction. Le plus important montage PPP ferroviaire de France regroupe notamment Eurovia, Vinci Energies, NGE et Ineo. Terrassement et génie civil achevés, l’heure est dorénavant à l’installation des équipements ferroviaires. Rendez-vous donc en 2017, date prévue de l’exploitation commerciale de la ligne.
Le plus grand projet de PPP français en infrastructure
« Véritable défi d’organisation, de production et de management », cette ligne à grande vitesse est mise en œuvre par un partenariat public-privé, qui fait son grand retour sur le territoire français : les fonds Meridiam et Ardian, le groupe Caisse des dépôts et Vinci s’allient pour cinquante ans, durée totale de la concession. L’Union européenne, l’État et cinq régions cofinancent également le projet à hauteur de trois milliards d’euros, qui s’ajoutent au milliard d’euros de SNCF Réseau. Afin d’assurer un déploiement optimal, Vinci a piloté le groupement d’entreprises Cosea en charge de la conception et construction. Le plus important montage PPP ferroviaire de France regroupe notamment Eurovia, Vinci Energies, NGE et Ineo. Terrassement et génie civil achevés, l’heure est dorénavant à l’installation des équipements ferroviaires. Rendez-vous donc en 2017, date prévue de l’exploitation commerciale de la ligne.