La pub, c’est bon pour le PIB
Un euro investi en publicité a un impact positif de 7,85 euros sur le PIB français. Et avec 536 000 emplois directs ou indirects créés, le secteur représente 2,1 % du total des emplois dans l’Hexagone. Telles sont les conclusions de l’étude de Deloitte menée à la demande de la World Federation of Advertisers, à laquelle se sont associées l’Association des agences-conseils en communication(AAAC), l’Union des annonceurs (UDA) et l’Union des entreprises de conseil et d'achat media (Udecam).
Au bénéfice du consommateur
Au niveau européen et mondial, le rapport multiplicateur est de un pour sept. Dans l’Union européenne, les cent milliards d’investissements publicitaires contribueraient ainsi à 700 milliards (4,6 %) de son PIB et généreraient six millions d’emplois (2,6 % de l’UE). La publicité, « facteur de diffusion de l’innovation et émulateur de la concurrence entre marques au profit du consommateur », se révèle donc un indéniable levier économique mais… si l’on se penche sur sa branche la plus porteuse, le digital – passé devant la télé en part de marché (29,6 % contre 28,1 %) –, « on ne peut pas ignorer l’arbre qui cache la forêt ». Sophie Poncin, présidente du Syndicat des régies internet (SRI) a en effet douché bien des ardeurs fin janvier : ce marché connaît une croissance de 7 % en 2016, à 3,453 milliards d’euros, mais il est « trusté à 80 % par deux acteurs » : Google et Facebook. 86 % de sa croissance se concentre ainsi sur le search et les réseaux sociaux. La suite à la prochaine étude sur l’effet levier de ces acteurs du numérique…