L'acquisition pourrait faire partie d'une vague d'offensives plus large à l'initiative des groupes pharmaceutiques nippons.
Oncologie : le japonais Takeda se paie Ariad
Ariad coûtera la modique somme de 5,2 MD$ à Takeda, le plus grand fabricant de médicaments japonais au regard de sa capitalisation boursière. C'est une opération significative pour l'acheteur, lui qui n'était plus passé par la case M&A depuis 2011. Avec cette acquisition, Takeda, dirigé par le français Christophe Weber, fait un pas certain vers l'oncologie puisque la cible développe des thérapies contre les cancers rares dont celui des poumons et la leucémie aiguë font partie. Cette acquisition pourrait faire partie d'une vague d'offensives plus large en provenance des groupes pharmaceutiques nippons, touchés par l'expiration de brevets. Takeda compterait d'ailleurs dépenser 10 MD$ supplémentaires dans les prochains mois.
FS