C’est la part des vingt-cinq entreprises françaises parmi les 500 plus grands groupes du monde qui sont en relation avec des start-up.

Un ratio largement supérieur à la moyenne mondiale (52,4 %) et qui permet à la France de finir la première du classement réalisé par le fonds 500 startups. Pour comparaison, sur les vingt-et-unes entreprises allemandes présentes dans le top 500 des groupes mondiaux, seules 71,4 % ont ouvert leurs portes aux start-up. Du côté américain, ce pourcentage chute à 45,5 %, même s’il est à nuancer puisque cela représente tout de même quatre-vingt groupes soit 3,5 fois le volume français. Cependant, la position du pays est honorable à l’heure où Paris s’habille du costume de capitale mondiale des start-ups en accueillant le salon Vivatech. Un moyen supplémentaire pour les grands groupes d’établir des connexions. Parmi les méthodes les plus utilisées, la mise en compétition des start-up pour en faire émerger une avec qui collaborer représente 56,5 % des cas. Les investissements corporate arrivent derrière (52 %) suivis des accélérateurs et incubateurs (43 %). Pourtant, selon une enquête réalisée par la société de sondage Odoxa, le public français ne semble pas convaincu. Si  61 % des personnes interrogées considèrent la création d’incubateurs comme étant l’une des priorités des mastodontes, 84 % estiment que ces derniers ne font pas suffisamment d’effort pour favoriser le développement des jeunes pousses. Pour vaincre ces préjugés, les groupes français devraient communiquer davantage sur leurs actions.

 

R.T.

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