Le chiffre du jour : 9,2 M€

C’est mieux que le premier match des bleus lors de la coupe du monde FIFA en 2014 contre le Honduras, qui avait réuni 2,5 millions d’euros. De leur côté, les oppositions entre l’Allemagne et l’Ukraine, puis l’Angleterre et la Russie ont respectivement généré (7,3 et 6,6 millions d’euros). Au total, 34 millions d’euros de paris ont été comptabilisés en France pour les sept premiers matchs de la compétition. Pour comparaison, la mise moyenne d’un match en ligue 1, la première division française de football, était de 318 684 euros pour la saison 2014-2015. C’est la trente et unième journée qui a affiché le score le plus élevé par match, soit une moyenne de 450 000 euros tirée à la hausse grâce à la confrontation entre le Paris Saint Germain et l’Olympique de Marseille. Des résultats très inférieurs à ceux de l’Euro 2016, qui montrent que l’évènement est un réel levier pour le marché des paris sportifs. D’autant qu’en temps normal, le football représente déjà 58 % des 1,4 milliards d’euros misés en ligne. Un motif de satisfaction pour les douze opérateurs agréés par l’ARJEL tels que Betclic, PMU.fr ou encore Bwin, qui vont profiter l’occasion pour augmenter leur chiffre d’affaires. Même chose pour les 25 000 points de ventes de la Français des Jeux (FDJ) dédiés aux paris à cotes. Ces derniers n’ont plus qu’à espérer que la France aille en finale pour être sûr de maximiser leurs gains.

RT