Le chiffre du jour : 41,6 %
Ce qui le positionne pour la première fois devant Internet Explorer, qui ne possède plus que 41,3 % du marché. Encore utilisé par 59,1 % des personnes en décembre 2014, le navigateur de Microsoft était sous la menace de son concurrent depuis de nombreux mois. En effet, Google a su profiter des contraintes imposées par la Commission européenne à Microsoft en 2009, l'obligeant à laisser ses clients choisir leur navigateur pour son système d'exploitation. Par ailleurs, Google n’a cessé de multiplier les campagnes publicitaires pour promouvoir sa pépite. Ainsi, alors qu’elle n’avait que 16 % du marché en avril 2013, le géant de la technologie a pu asseoir la notoriété de Chrome et en faire le leader incontesté. Loin derrière, Firefox s’en sort avec un dixième des parts, tandis que Safari (5 %) et Opera (2 %) tablent à la quatrième et la cinquième place. En France, plus de la moitié de la population utilise Chrome, en tête depuis la fin 2013. Rien ne semble pouvoir freiner la montée en puissance du navigateur qui bénéficie également du succès d’Androïd, présent sur 80 % des Smartphones vendus, pour étendre encore un peu plus sa popularité. Un avantage pour Google, alors que ce dernier vient de remplacer l’annuaire de référence des sites internet, initialement gérée par l’Internet Corporation for Assigned Names and Number, sous l’autorité de l’État américain, par son propre répertoire. Une manœuvre passée inaperçue, qui montre à quel point l’entreprise contrôle l’univers Internet.
R.T.