Le chiffre du jour : 234
C’est un record depuis 1952, date à laquelle le CNC a commencé la collecte de ces données. Au total, l’organisme compte trente et un films d’initiative française (FIF) de plus qu’en 2014. Une performance qui peut même être étirée jusqu’à 300 films en comptant les coproductions françaises minoritaires. De quoi revigorer l’industrie cinématographique du pays, dont les financements et les productions de films à gros budget commençaient à flancher. Un revers de situation qui s’explique notamment par la hausse des investissements pour les films agréés (ayant droit à des aides financières gérées par le CNC) et les FIF. Les premiers ont récolté 1,2 milliards d’euros, soit 23 % de plus qu’en 2014. La seconde catégorie enregistre un milliard d’euros d’investissement, une progression de 28 % sur un an. Parmi les investisseurs, les étrangers se sont davantage manifestés (118 % de plus pour le FIF), tout comme les chaines de télévisions. Celles gratuites ont augmenté leur investissement de 39 %, tandis que du côté des chaînes payantes, Canal Plus a cru ses financements de 23 %. Autre source de satisfaction: le nombre de coproductions internationales. Elles sont passées de 106 à 142 films, se mêlant à quarante et un pays différents contre trente et un en 2014. De quoi réjouir le CNC, qui devrait également profiter de l’élargissement du crédit d’impôt international pour accueillir davantage de productions étrangères sur le territoire français. Mais l’hexagone est encore loin des États-Unis. En 2014, le pays comptait 500 films produits sur son sol.
R. T.