Edouard Eltvedt prend la direction du corporate d’Airbus

 

Droit des sociétés, boursier, M&A, antitrust, restructuration, droit des assurances, immobilier et gouvernance : voilà le spectre d’interventions de l’équipe d’une trentaine de juristes que dirige dorénavant Edouard Eltvedt chez Airbus. L’ancien avocat était déjà chargé du M&A de l’industriel européen entre 2015 et 2017. Lorsque le general counsel John Harrison lui propose de l'assister dans la gestion des enquêtes internationales dont a fait l’objet Airbus à partir de 2016, il se plonge dans la compliance pour le groupe. Vient alors le temps pour lui de changer à nouveau d’étage au siège situé à proximité de l’aéroport de Toulouse Blagnac : mis à part quelques juristes spécialistes de l’immobilier en Allemagne, tous les spécialistes du droit de la division corporate legal affairs sont réunis dans les mêmes locaux. 

Edouard Eltvedt est un des neuf directeurs juridiques exerçant sous la direction de John Harrison, du general counsel, corporate secretary et membre de l'executive committee d'Airbus (également chairman d'Airbus UK). Son équipe compte plusieurs divisions, dont celles dirigées par Clarisse Derré (gouvernance), Bertrand Milhiet (M&A et droit immobilier), Laura Bellvert (droit de la concurrence) et Baudouin de Cidrac (corporate). Plongé dans l’opérationnel, l’ancien de chez Gibson Dunn et Hogan Lovells réagit : "J'ai le plaisir d'être avec une équipe que je connais bien pour avoir mené à bien de nombreux projets avec elle dans le cadre de mes précédentes fonctions. C'est une équipe experte, elle est chargée de ses sujets, mais nous travaillons en équipe et échangeons." C’est avec cette équipe qu’Edouard Eltvedt traite de dossiers relatifs à la sécurisation de la chaîne d’approvisionnement en titane ou d'investissements du groupe dans la décarbonation. "L’un des enjeux d’Airbus est d'être le leader de l'aviation durable. Des carburants durables à l’hydrogène en passant par l'amélioration constante de sa gamme existante, l'entreprise est à la pointe de l'innovation", commente Edouard Eltvedt.

Pascale D'Amore