C’est le poids de l’Angleterre dans le marché européen de l’art contemporain aux enchères, selon Artprice.

Alors que se tient la Foire internationale d'art contemporain (FIAC) de Paris, le gouvernement met en avant la vitalité de ce marché en France. Pourtant, les chiffres lui donnent tort. En Angleterre, les ventes ont progressé de 74 % sur un an. La France, elle, connaît une chute sans précédent. Au niveau mondial, elle ne représente plus que 2 % des ventes publiques d’art contemporain. Un écart qui s’explique par la fiscalité. Si l’État français tente de favoriser l’art -la TVA sur les œuvres s’élève à 5,5 %, contre 20 % en Angleterre-, il favorise la fuite des capitaux –l’impôt sur les sociétés est en moyenne de 33 % pour les sociétés françaises, contre 20 % pour leurs homologues anglaises. Or, ce sont les riches qui achètent. Résultat, les clients locaux ne représentent que 10 % à 50 % du chiffre d’affaires des enseignes françaises qui sont contraintes d’ouvrir des filiales à Londres, à New-York et en Chine pour continuer à croître.

 

V. P.

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