Les efforts fournis par le second producteur mondial de pneumatiques portent leurs fruits.
Jean-Dominique Senard : « Dans un marché instable, Michelin est structurellement très solide »
À l’occasion de la publication des résultats annuels de Michelin, Jean-Dominique Senard a confirmé la solidité structurelle du groupe dans un environnement chahuté. L’hiver chaud, la faiblesse du marché européen et les effets de change ont impacté le chiffre d’affaires du groupe qui baisse de 3,4 % à 19,6 milliards d’euros. « La présence du groupe sur tous les marchés et tous les segments a néanmoins permis de capter la croissance là où elle était », précise le président. En Amérique du nord, où Michelin réalise 35 % de ses ventes, tous les segments progressent : les premières montes en poids lourds connaissent une des plus fortes croissances avec +16 % par rapport à 2013. À noter également les bons résultats sur la zone en Asie où les ventes augmentent de 4 % sur l’activité tourisme camionnette en première monte comme en remplacement.
Gagner en compétitivité
Pour 2015, Michelin accélère ses transformations. Largement soutenu par les équipes, le plan de compétitivité a permis d’économiser 238 millions d’euros sur l’année écoulée, d’améliorer la marge opérationnelle de 10 bps à 11,1 % et de générer un free cash flow de 722 millions d’euros hors acquisition. Grâce à ces bons chiffres, Marc Henry, directeur financier, a annoncé une augmentation les objectifs de gains cumulés du plan d’un milliard d’euros à 1,2 milliard d’euros sur la période 2012-2016.
Autre évolution : le digital. Après l’acquisition du brésilien Sascar, leader de la gestion des flottes, le groupe investit dans les objets connectés, aussi bien en interne que pour ces clients, et sur ses services en lignes, à travers le site Pop Gom ou la prise de participation dans réviser-sa-voiture.com. Des investissements servis par un ratio d’endettement parfaitement maîtrisé à 7 %.
Cette accélération sur le volet digital est une réponse aux incertitudes sur les marchés les plus premiums. Alors que le déstockage massif chez les clients miniers a pénalisé les concurrents du groupe, les ventes de Michelin sur le segment des pneus de spécialité sont restées stables en volume (- 1 %). Le renforcement des services et la sortie prochaine d’un nouveau pneu devrait donc permettre à la Compagnie Générale de maintenir son avance.
JH Feildel
Gagner en compétitivité
Pour 2015, Michelin accélère ses transformations. Largement soutenu par les équipes, le plan de compétitivité a permis d’économiser 238 millions d’euros sur l’année écoulée, d’améliorer la marge opérationnelle de 10 bps à 11,1 % et de générer un free cash flow de 722 millions d’euros hors acquisition. Grâce à ces bons chiffres, Marc Henry, directeur financier, a annoncé une augmentation les objectifs de gains cumulés du plan d’un milliard d’euros à 1,2 milliard d’euros sur la période 2012-2016.
Autre évolution : le digital. Après l’acquisition du brésilien Sascar, leader de la gestion des flottes, le groupe investit dans les objets connectés, aussi bien en interne que pour ces clients, et sur ses services en lignes, à travers le site Pop Gom ou la prise de participation dans réviser-sa-voiture.com. Des investissements servis par un ratio d’endettement parfaitement maîtrisé à 7 %.
Cette accélération sur le volet digital est une réponse aux incertitudes sur les marchés les plus premiums. Alors que le déstockage massif chez les clients miniers a pénalisé les concurrents du groupe, les ventes de Michelin sur le segment des pneus de spécialité sont restées stables en volume (- 1 %). Le renforcement des services et la sortie prochaine d’un nouveau pneu devrait donc permettre à la Compagnie Générale de maintenir son avance.
JH Feildel