Lancée en mars 2024 auprès de plus de 270 risk managers, l’étude biennale de l’Amrae dessine un nouveau panorama complet des métiers du risk management. Ce qu’il faut en retenir.
 
Avec cette édition 2024, l’Amrae poursuit son travail d’enquête entamé en 2009 pour comprendre le positionnement, le rôle et la fonction du risk manager. Les métiers du risque s'adaptent aux exigences réglementaires de plus en plus élevées sur le volet extra-financier (CSRD, CS3D…), mais aussi aux risques toujours plus interdépendants.

 

Parité, parité, parité

 

Les postes de top risk manager restent toujours occupés par des profils expérimentés : 70 % sont âgés de plus de 46 ans, quand 23 % ont entre 36 et 45 ans. Chez les top risk managers toujours, un renouvellement générationnel semble toutefois se dessiner avec l’arrivée de profils plus jeunes, 30 % ayant moins de 45 ans. Sur le volet sociologique, l’évolution constante de la parité homme-femme constitue le point le plus notable de l’étude. Depuis le premier baromètre édité par l’Amrae en 2009, la place des femmes risk managers a plus que doublé pour passer de 22 % à 47 % en 2024, et celle des femmes top risk managers a augmenté de 4 points. Un score jamais atteint depuis la création du baromètre.

 

Autre point à retenir, la place prise par l’intelligence artificielle dans les formations dispensées aux professionnels du risque. Si les modules relatifs à l’appréciation des défis RSE sont toujours autant plébiscités (39 %), ils sont talonnés de près par les formations dans le domaine des technologies. Qu’il s’agisse de cyber, de data, d’IT et surtout d’intelligence artificielle : 36 % des sondés désirent en savoir plus sur les prérequis techniques et les déclinaisons de l’IA à l’échelle de leur métier. Une nouveauté par rapport à 2022. Pour autant, seuls 11 % de l’échantillon travaillent régulièrement sur le sujet des intelligences artificielles et 32 % de "temps en temps". 

 

Si l’IA n’a pas encore révolutionné le métier, le risque cyber passe au premier rang des préoccupations. Plus exactement, 31 % des sondés considèrent le risque cyber/IT comme la menace la plus importante pour leur organisation dans les deux prochaines années.

 

Jonathan Banuelos

 

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