Déconfinement, reconstruction du pays, lutte contre le communautarisme, décentralisation... Retrouvez les points importants de l'allocution présidentielle du 14 juin.

Retrouvez le discours complet du Président de la République sur le lien suivant.

Retour à la normale : Dès le 15 juin, le président de la République a annoncé un retour à la normale : "les crèches écoles et collèges se prépareront à accueillir les élèves de façon normale dès le 22 juin". Les frontières entre les pays européens seront ouvertes à partir du 1er juillet. Enfin, dès le 15 juin, les visites dans les maisons de retraites seront autorisées. Toute la France métropolitaine étant placée en zone verte, les hôtels, cafés et restaurants ouvriront à nouveau leurs portes. Pour Emmanuel Macron, il s'agit "du retour à l'art de vivre à la française".

Rassemblements : Pour les rassemblements attirant un large public (festivals, rencontres sportives...) le président de la République a appelé à la patience : "Il faudra continuer au maximum à éviter les rassemblements qui sont les principales occasions de propagation du virus. Ils resteront très encadrés".

"Nous n'avons pas à rougir" : Emmanuel Macron a rendu hommage aux ressources nationales qui ont permis de "sauver des dizaines de milliers de vies", de "soutenir les plus précaires", "de transférer des patients". Selon lui : "nous pouvons être fiers, notamment, des 500 milliards mobilisés".

Des failles identifiées : Dans la gestion quotidienne de la crise, le chef de l'Etat a toutefois reconnu des failles telles que "la lourdeur de l'organisation", ou encore "la dépendance à l'égard de certains Etats". Emmanuel Macron s'est engagé à "tirer les leçons".

Reconstruction : Dès le début de son discours, le président l'a affirmé : "Je m'engagerai dans la reconstruction économique". Celle-ci, se mettrait en oeuvre "sans hausse d'impôts", mais avec des plans de reconstruction écologiques (rénovation thermique, nouveaux modes de transports...). Les relocalisations pourraient, selon lui, créer de l'emploi.

Union européenne : Selon Emmanuel Macron, durant l'épidémie de coronavirus, l'Europe s'est montrée "à la hauteur du moment", En direct de l'Elysée, il a notamment évoqué le "plan franco allemand" qui, pour lui, est "un tournant historique et une étape inédite dans la construction de l'Union européenne".

Unité nationale : Lutte contre les violences policières et contre le racisme pour certains, avènement d'une France communautariste pour d'autres : les manifestations qui secouent le pays ont poussé le Président à s'exprimer. Il déplore de voir les Français "se diviser pour tout", "perdre le sens de notre histoire". Il s'est déclaré "intraitable face au racisme et à l'antisémitisme" et annoncera des mesures prochainement.

En revanche, il a condamné le communautarisme accusé de "dévoyer le noble combat contre le racisme". De même, il a eu des mots très durs contre "la récupération par des séparatistes". Certains mouvements communautaristes ou partis d'extrême gauche demandent une révision de l'Histoire de France. Le président de la République a été très clair : "La France ne déboulonnera pas de statues".

Soutien aux policiers : Si les policiers sont remis en cause par certains manifestants, Emmanuel Macron a apporté son soutien aux forces de l'ordre : "Je leur apporte la reconnaissance de la Nation".

Vers plus de décentralisation ? Considéré comme technocrate par une partie de l'opposition, Emmanuel Macron pourrait bien être à l'initiative d'une grande réforme de décentralisation qui vise à "libérer la créativité et l'énergie du terrain" en "donnant des responsabilités à ceux qui agissent au plus près de nous". La réforme pourrait concerner plus d'acteurs que les collectivités locales puisque le président a cité les universités et les entreprises.

Lucas Jakubowicz

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