Mardi 16 juillet, le ministre de la Transition écologique a annoncé qu’il quittait ses fonctions, tout en s’estimant victime d’un lynchage médiatique.

Le 14 juillet, François de Rugy, ministre de la Transition écologique se tenait droit dans ses bottes à proximité du président de la République. Un symbole fort adressé à la classe politique et à l’opinion. Une forme de soutien pour clore définitivement les affaires portant sur ses diners fastueux et la rénovation de son appartement de fonction lorsqu’il présidait l’Assemblée nationale ? Pas vraiment. Le mardi 16 juillet dans l’après-midi, par communiqué de presse, l’ancien membre d’EELV a annoncé qu’il démissionnait de ses fonctions. Le message dénonce « le lynchage médiatique et les attaques » portées contre sa famille. Selon François de Rugy, « la mobilisation nécessaire pour me défendre fait que je ne suis pas en mesure d’assumer sereinement et efficacement la mission que m’ont confiée le président de la République et le Premier ministre. Dès lors, j’ai présenté ma démission au Premier ministre ».

Cette démission survient alors que Mediapart vient de publier une enquête accusant François de Rugy d’avoir utilisé, en 2013 et 2014, lorsqu’il était député EELV de Loire-Atlantique, son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) pour payer ses cotisations à son parti. Or, la loi interdit de financer un mouvement politique via les IRFM. Ce don financé par de l’argent public aurait permis à François de Rugy, selon le journal, d’obtenir une réduction d’impôts.

LJ

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