Céline Calvez, candidate La République en marche livrera la bataille des législatives à Levallois et Clichy (92). Le portrait de l'un de ces nouveaux visages qui pourraient participer au profond renouvellement de l’Assemblée nationale.

Souriante, optimiste, volontaire, Céline Calvez a créé son agence de communication, notamment événementielle et rédactionnelle, il y a sept ans. Depuis plus longtemps encore, sa passion réside dans le dialogue et la communication participative. Son mémoire de fin d’étude portait sur « La participation des habitants dans la politique de la ville », après des études de Sciences politiques et de droit. 
Repérée par l’équipe Borloo, elle devient chargée de mission en 2003, alors au ministère de la Ville. La mission ? Améliorer l’intégration des populations issues de l’immigration, challenge à la croisée de la politique, de l’urbanisme et de la communication.

 

Penser aux autres

Après cette expérience, le goût de l’économie réelle la guide en 2005 vers les agences de communication, comme Publicis Event ou Auditoire, où elle découvre le planning stratégique, la chefferie de projet, les stratégies éditoriales. Après cinq ans de lourdes journées, de soirées au travail, jusqu’à 22h ou plus, Céline décide deux choses : fonder sa propre agence… mais avant, il est temps de penser aux autres, de rejoindre une ONG, Consultants sans frontières, parce que son monde, c’est aussi celui du cœur. Elle part en Inde. Cap vers une ONG qui s’occupe des femmes, et aide les villages indiens à mettre en place des fours solaires. Les impacts sur l’économie des villages ou encore la place des femmes dans la société indienne l’impressionnent. Sa confiance en elle en sort grandie. Céline revient en France confortée, et lance son agence. Le succès est immédiat, l’auto-entrepreneur doit bientôt créer une SARL, les clients répondent présents face à une professionnelle consciencieuse et déterminée.

 

Valeurs

Macron ? Elle le découvre d’abord de loin, par les médias. Intriguée, elle s’aventure jusqu’à son meeting fondateur, en juillet 2016 à la Mutualité. Il trouve les mots, ceux qui réconcilient la tête et le cœur, l’économie et la société. L’adhésion est rapide et profonde, grâce à deux valeurs auxquelles elle croie et qu’il affiche ostensiblement : l’optimisme et l’écoute.

Sur l’optimisme, Céline Calvez a toujours cru dans la phrase d’Antonio Gramsci : « II faut allier le pessimisme de la raison à l’optimisme de la volonté. » La réussite de son entreprise de communication lui a confirmé la vérité de la maxime. Et Emmanuel Macron, en osant aller à sa première présidentielle à 39 ans, tout en faisant preuve d’intelligence pour éviter les embûches, incarne cet équilibre, force son admiration.

Sur l’écoute et le dialogue, l’adhérente va trouver dans la mécanique d’En Marche! plus qu’elle n’en attendait : le programme est co-construit avec les adhérents, les membres viennent de la droite ou de la gauche, et « incroyable, ils se parlent » , voire deviennent inséparables, comme Mathieu (LR) et Rémi (PS), qu’elle surnomme affectueusement désormais Tic & Tac. Cette écoute et ce dialogue réconcilient à ses yeux, « enfin » la liberté et l’égalité, la confiance dans l’individu et le souhait de construire une société qui protège les plus fragiles.

 

Parité

Devenue « Référente », elle observe le vrai travail d’En Marche! pour faire triompher la parité au sein du mouvement : malgré des appels à ce que les femmes adhérentes prennent des responsabilités, nombre d’entre elles n’osent pas encore sortir des rangs dans le mouvement, de peur de l’impact de la charge de travail sur les enfants ou la famille. En Marche! persiste, encourage, trouve les mots et atteint ainsi son objectif de parité interne. Cela confortera Céline Calvez dans sa décision d’aller une étape plus loin : elle dépose son dossier de candidate à l’investiture pour les législatives. Acceptée !

Elle défendra donc les idées des Français, et notamment de la population de Levallois et Clichy, si elle entre à l’Assemblée. Son projet ? Dans le programme d’Emmanuel Macron, elle veut insister sur l’éducation, la moralisation de la vie politique, pas toujours exemplaire à Levallois ou Clichy, mais aussi la réconciliation des fractures territoriales. Clichy et Levallois sont deux villes sœurs qui s’ignorent, qui pourraient partager beaucoup plus. La suppression de la taxe d’habitation fera du bien à tous, notamment à Clichy qui a vu son montant bondir de 10 %. Sa méthode ? « J’organiserai des comptes rendus de mandat, plusieurs fois par an, par des réunions collectives et participatives, des ateliers débats. La vie politique doit être renouvelée. »

 

MD

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